đ 2022-08-24 00:00:00 â Paris/France.
Lâhorreur est intrinsĂšquement queer. Câest quelque chose qui a Ă©tĂ© longuement discutĂ© et analysĂ© par des chercheurs et des thĂ©oriciens, et les preuves fournies par ces Ă©tudes sont sacrĂ©ment convaincantes. AprĂšs tout, pensez aux thĂšmes dominants prĂ©sents dans la plupart des films dâhorreur : lâaliĂ©nation, lâisolement et la transformation, entre autres. Ce sont des idĂ©es qui sont intrinsĂšquement liĂ©es Ă lâexpĂ©rience LGBTQ+, il ne devrait donc pas ĂȘtre surprenant que beaucoup de personnes qui sâidentifient comme telles gravitent autant vers le genre.
Cette gravitation est la raison pour laquelle nous voyons Ă©galement plus dâexemples de films dâhorreur centrĂ©s sur le queer sortir. Ceux-ci ont certes Ă©tĂ© un sac mĂ©langĂ© en termes de qualitĂ©; pour chaque « Titane », il y a un « Ils/Elles ». Bien quâil soit indĂ©niable que la majoritĂ© des films tournĂ©s du point de vue de la communautĂ© LGBTQ + ont souvent les meilleures intentions, ils peuvent parfois se sentir trop dĂ©sinfectĂ©s ou se plier Ă un public hĂ©tĂ©ro et cisgenre.
« So Vam », dâautre part, est entiĂšrement destinĂ© Ă la communautĂ© quâil prĂ©sente. Mackay nâa pas peur de dĂ©crire les aspects difficiles de lâidentitĂ© queer ; les commentaires narquois, les regards dĂ©goĂ»tĂ©s, et surtout les actes de violence physique. En mĂȘme temps, cependant, son cadrage des joies de lâhomosexualitĂ©, Ă la fois grande et petite, Ă©quilibre ces scĂšnes plus troublantes. Câest cette reprĂ©sentation nuancĂ©e dâĂȘtre queer, oĂč il est Ă la fois bon et mauvais dâĂȘtre attirĂ© par les autres dâune maniĂšre qui dĂ©fie le statu quo, qui a rarement Ă©tĂ© ressentie dans les films LGBTQ+ grand public.
SOURCE : Reviews News
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