Weezer apporte beaucoup de bonne humeur sur ‘SZNZ: Spring’ | REVUE

đŸŽ¶ 2022-03-17 16:08:20 – Paris/France.

Weezer, « SZNZ : printemps ».

Nous voici en 2022 : la pandĂ©mie s’éternise, la guerre fait rage en Europe, la riche tapisserie de la civilisation humaine s’effiloche avec les bouleversements Ă©conomiques
 Weezer Jusqu’à? Heureux que vous ayez demandĂ©. Rivers Cuomo et sa compagnie se sont lancĂ©s le dĂ©fi de sortir quatre albums Ă  thĂšme saisonnier en une seule annĂ©e. Le premier versement, SZNZ : Printemps, tombe dimanche (l’équinoxe de printemps) et propose sept courtes chansons toutes composĂ©es et enregistrĂ©es trĂšs rĂ©cemment, et toutes centrĂ©es sur le rĂ©chauffement, la floraison, les pique-niques ; ce genre de merde.

SZNZ : Printemps
Weezer
Crush Music, 20 mars
6/10

Pour commencer, la guitare acoustique et la flĂ»te renaissance de « Opening Night » crĂ©ent l’ambiance avec une ambiance si sucrĂ©e que vos dents vous feront mal. Sur une progression d’accords acoustiques que Ned Flanders pourrait trouver un peu trop milquetoast Ă  son goĂ»t, Cuomo informe le public : « Shakespeare me rend heureux, et je suis heureux d’ĂȘtre avec vous. » S’ils ont rasĂ© le gars sur ses lunettes Buddy Holly, imaginez comment ils vont le brutaliser pour des rĂ©pliques comme « Nous nous sommes couchĂ©s dans l’herbe pour Henry the Fourth Part I. » Plus tard dans la chanson, nous apprenons que les autres personnages du barde, dont Hamlet, Rosalind et Falstaff, rendent Ă©galement Cuomo heureux. À quel point pouvez-vous prendre au sĂ©rieux un chanteur de rock qui vous dit qu’Hamlet le rend heureux ? Hamlet ne peut mĂȘme pas rendre Hamlet heureux.

De toute Ă©vidence, Cuomo est un gars conceptuel, que Dieu le bĂ©nisse. Apparemment, l’opĂ©ra de 1904 de Puccini, « Madame Butterfly », fournit l’arc narratif du chef-d’Ɠuvre du groupe de 1996 (don’t @ me), Pinkerton. Mais c’est, comme, vraiment conceptuel, ce qui est une bonne chose. Cuomo et sa sociĂ©tĂ© sortent clairement des sentiers battus sur celui-ci. Ils s’amusent aussi. Et ils sont Ă©videmment devenus trĂšs bons pour faire des disques.

Il y a quelques petits trĂ©sors musicaux Ă  dĂ©couvrir tout au long du court album. Le dulcimer dĂ©licat et les mĂ©lodies chuchotĂ©es dans les 10 derniĂšres secondes de « The Sound of Drums » Ă©clipsent facilement l’acoustique roots de la chanson « vous ĂȘtes sur le point de regarder une Ă©mission sur les vieux outils sur PBS » dĂšs le dĂ©part. À la fin de « All This Love », Cuomo chante sur un jeu dĂ©licat de guitare et de piano. Le moment musical est doux, complexe et terminĂ© trop tĂŽt.

« All This Love » est Ă©galement la plus Weezer-esque des chansons de l’album, Ă  la fois en termes de musique et de paroles. « Avec une clĂ© et un cerf-volant/ Attendre que la foudre frappe/ Camper dans le champ prĂšs de chez moi/ J’ai oubliĂ© comment vivre/ Comment aimer/ Comment donner/ Comment chanter avec un masque sur la bouche », chante Cuomo au galop de la guitare et du piano. La rĂ©fĂ©rence au masque est un joli rappel que cette musique est fraĂźchement Ă©close et incubĂ©e au COVID.

D’autres chansons de l’album ont dĂ©fiĂ© mon cynisme et perdu. La gaietĂ© implacable de « A Little Bit of Love » ressemble Ă  la musique de montage de film Hallmark. « Maintenant, le gel de l’hiver est parti / C’est maintenant la chance de vivre la vie que nous voulons », chante Cuomo. Comme Hemingway l’a Ă©crit Ă  la fin de « Le soleil se lĂšve aussi », « N’est-ce pas joli de le penser? »

« Garden of Eden » commence par des chants d’oiseaux, parce que c’est bien sĂ»r le cas. Et ça ressemble un peu Ă  un mashup Buddy Holly (le chanteur, pas la chanson)/Everly Brothers/Mumford and Sons. À mi-chemin, Cuomo nous fait savoir qu’il ne « se sentait pas aussi bien depuis que les chaussures velcro sont arrivĂ©es ».

Apparemment, le groupe n’a mĂȘme pas commencĂ© l’écriture et l’enregistrement du prochain Ă©pisode de SZNS, L’étĂ©qui sera bien sĂ»r suivie, si Dieu le veut, par Automne et Hiver. C’est agrĂ©able de voir un groupe se dĂ©fier de cette façon. Bien pour eux. Mais, Weezer, si vous Ă©coutez, faites attention. Rappelez-vous ce qui s’est passĂ© avec « Beverly Hills ».

Suivez l’écrivain David Gill sur Twitter.com/songotaku.

SOURCE : Reviews News

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