đ” 2022-03-16 04:04:00 â Paris/France.
Il a fait valoir que les labels perpĂ©tuaient la division et gagnaient des millions grĂące Ă la mort de rappeurs, dâautant plus quâils sortaient des albums posthumes Ă des fins lucratives.
Les plaintes concernant la façon dont les maisons de disques ont gĂ©rĂ© la carriĂšre des artistes ont imprĂ©gnĂ© le hip-hop pendant des dĂ©cennies. Ces derniĂšres annĂ©es, alors que nous voyons de plus en plus de stars des mĂ©dias sociaux recevoir leurs moments sous les projecteurs, ces mĂȘmes rappeurs sont revenus pour appeler leurs labels pour les avoir soi-disant trafiquĂ©s pour de lâargent. Beaucoup ont dĂ©clarĂ© quâils nâavaient pas perçu un centime des ventes de disques ou quâils nâavaient jamais reçu de chĂšque de leurs labels. Nous avons signalĂ© Ă plusieurs reprises que des artistes suppliaient publiquement dâĂȘtre libĂ©rĂ©s de leurs contrats et plusieurs ont pu se racheter eux-mĂȘmes de leurs accords.
Outre les problĂšmes de contrat, dâautres ont accusĂ© certains labels et dirigeants de lâindustrie dâutiliser les traumatismes des communautĂ©s marginalisĂ©es Ă des fins lucratives. Le hip-hop a malheureusement vu des dizaines dâartistes perdre la vie au fil des ans, et ces tragĂ©dies peuvent rapporter gros aux maisons de disques.
Frazer Harrison / Personnel / Getty Images
Alors que Vince Staples a rendu visite Ă Peter Rosenberg pour une interview Ă domicile, la conversation sâest orientĂ©e vers le sujet des rappeurs ciblĂ©s pour leur renommĂ©e et leur richesse, tandis que les stars dâautres industries ayant des antĂ©cĂ©dents similaires se dĂ©placent plus librement.
« Il sâagit de la façon dont nous nous comportons et dont nous agissons, car pensez aux joueurs de la NBA. Nous savons quâils ont reçu des centaines de millions de dollars, mais ils nâont pas cet objectif prĂ©cis sur le dos », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Et ces joueurs viennent du quartier ⊠Chance The Rapper, nous le savons, câest juste la façon dont il se comporte, personne ne le dĂ©range. Donc, nous devons juste commencer Ă nous traiter avec plus dâamour et de respect que nous pouvons Je comprends que câest du boeuf, je comprends que câest rĂ©el ici, mais nous devons comprendre pourquoi câest le truc â parce que câest de lâargent dedans et ils vont continuer Ă le vendre et nous allons continuer Ă le perpĂ©tuer et nous allons ĂȘtre blessĂ©s quand quelquâun meurt. »
« Je ne sais pas nĂ©cessairement sâils sâen soucient. Sâils lâont fait, mec, lâalbum est prĂȘt dans quatre semaines aprĂšs votre mort. Et vous obtenez plus de presse sur lâalbum que vous sortez aprĂšs votre mort », a-t-il ajoutĂ©. « Vous obtenez la radio, vous obtenez le budget marketing. » vivant.
« Parce que quand il sâagit de ces systĂšmes, ils vous regardent comme, âOh, tu es mort, maintenant nous avons quelque chose avec quoi bouger.â Nous devons rĂ©aliser en tant quâartistes que ce nâest pas de notre faute, nous devons arrĂȘter de nous blĂąmer mutuellement et nous devons commencer Ă nous traiter comme si nous Ă©tions le problĂšme », a rĂ©pondu Staples.« Nous fonctionnons dans un systĂšme qui est comme ça depuis les annĂ©es 1950 quand ils donnaient des Cadillac aux nĂ©gros pour tout leur catalogue. Genre, câest la mĂȘme chose. »
Le rappeur a Ă©galement donnĂ© un aperçu du fonctionnement des contrats dâenregistrement. DĂ©couvrez lâinterview perspicace ci-dessous.
SOURCE : Reviews News
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