😍 2022-05-11 20:01:54 – Paris/France.
Science fiction à petite échelle mais avec de grandes ambitions narratives, c’est ce que propose ‘Captive Nation’, un film que l’on peut retrouver sur Netflix et qui est passé complètement inaperçu dans nos salles lors de son débarquement à l’automne 2020, un an après sa première aux États-Unis. Le temps lui a donné une certaine aura culte, mais il méritait bien sûr plus de chance que ces 8,8 millions de dollars qu’il a levés par rapport au budget de 25 avec lequel il a été financé.
Dix ans après l’arrivée des extraterrestres sur notre planète, nous les terrestres nous sommes divisés en deux groupes : ceux qui se sont soumis aux visiteurs, collaborant à leurs desseins, et un groupe de rebelles qui doivent lancer des actions quasi guérilla, terrorisme urbain et bas espionnage d’intensité pour éviter d’être découvert. Parmi eux se trouve un jeune homme (Ashton Sanders) qui n’a pas grand-chose à perdre en rejoignant la résistance.
« Captive Nation » a été réalisé par Rupert Wyatt, responsable du premier volet du redémarrer de la franchise « La Planète des singes » et lui a donné une touche documentaire stimulante, en réduisant la dose de spectacle et en gardant l’action au niveau du sol. Courses-poursuites, interrogatoires dans des sous-sols sales, conspirations dans les centres-villes… une autre façon de voir une invasion extraterrestre, en dehors des héros militaires.
« Captive Nation » a également un splendide casting de soutien, dont Vera Farmiga, Jonathan Majors et John Goodman, et une conception brutale de navires et d’extraterrestres. Le sous-texte de la critique anti-Trump et des mouvements de résistance pro-sociale tels que Black Lives Matter pimente un film au rythme irrégulier et avec des inconvénients, mais très justifiable pour son courage en période de franchises sans fin.
SOURCE : Reviews News
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