« Une affaire privée » tente d’échapper à la série Bamboo, mais ce divertissement d’Amazon…

"Une affaire privée" tente d'échapper à la série Bamboo, mais ce divertissement d'Amazon...

✔️ 2022-09-16 13:30:24 – Paris/France.

Quand on voit le logo Bamboo dans une série, on sent déjà ce qui va arriver. Il n’y aura pas de grands combats de science-fiction ou d’action scandaleuse : selon toute vraisemblance, ce sera une série d’époque espagnole avec une cible très marquée. La société de production a perfectionné ce type de séries avec ‘Velvet’, ‘Las Chicas del Cable’ ou ‘Alta mar’ jusqu’à ce qu’elles deviennent presque un genre en soi.

Et « A Private Matter » ne signifie pas un virage à 180 degrés… bien qu’il s’efforce de changer un peu.

Enola Holmes à l’espagnole

La nouvelle série Amazon Prime Video tente d’innover avec un personnage féminin très fort accompagné de son fidèle majordome essayant de résoudre une série de crimes à Vigo. Les premières mesures sont excellentes et vous disent tout ce que vous devez savoir sur elle : elle est téméraire, elle ne croit pas à l’autoritédéfie sa famille et s’en prend aux standards féminins de l’époque.

Le problème c’est qu’après le script est vu avec la nécessité de le répéter encore et encore. Lorsque la nouvelle vague de féminisme s’est faufilée dans le courant dominant, bon nombre de ces nouveaux produits avaient tendance à exagérer et à reformuler le récit pour le rendre clair. Le problème est qu’en 2022, après « Fleabag » ou « I Could Destroy You », les quatre mêmes traits de personnalité de base semblent déjà obsolètes. L’histoire est déjà assez intéressante sans avoir besoin de s’entasser dans chaque scène une référence à la façon dont Marina Quiroga est extrêmement spéciale.

Quand la série s’emballe, c’est quand ça marche: les moments d’enquête, l’incontournable comédie entre Héctor et Marina, le flirt entre elle et Pablo (incarné par un fabuleux Gorka Otxoa)… Quand il embrasse l’esprit du feuilleton, il vibre de sa propre voixet cela montre que tout le monde passe un bon moment avec cette aventure d’époque pleine de rebondissements qui, pour chaque scène qui donne de l’espoir dans l’avenir de la série, en introduit une autre qui devient lourde et nous rappelle les précédents travaux du producteur.

Ce sont deux détectives uniques

Laissant de côté le béguin constant pour la différence que fait Marina par rapport à la société, « Une affaire privée » s’éloigne de la série de période standardcelui dans lequel nous devons nous installer avec des plans de caméra plats et une esthétique télévisuelle. lorsqu’il est inspiré, l’image est en mouvement continuavec des clichés qui sortent de l’ordinaire et qui tentent d’aller au-delà de ce à quoi on pourrait s’attendre.

A la fin de l’épisode 2, par exemple, l’épisode laisse tomber ses cheveux et montre une scène de poursuite qui ne sent pas le petit budget et qui culmine avec un coup final plus que digne. On oublie presque que pour en arriver là, nous avons dû supporter des personnages de dessins animés (ce flic diabolique qui fume des cigares, cette mère entremetteuse) et des situations de scénario. Et c’est qu’à la fin, bien que Bambú s’habille de soie, Bambú reste.

Même si Jean Reno semble parfois désorienté, c’est cette étrangeté avec laquelle il semble presque avoir appris le dialogue phonétiquement qui rend son personnage parfois hilarant, peu importe ce que le scénario entendait faire de lui. Le côté comique de l’acteur ajouté à la décision d’une Aura Garrido qui connaît parfaitement le type de série dans laquelle elle s’est lancéesont les deux atouts les plus forts pour continuer pendant les huit épisodes de la série (dont nous avons vu, pour le moment, deux).

Voyage dans le passé

Mais au fond, je dois être honnête avec mon travail : j’ai beau exposer mon avis motivé, toutes ces plaintes, réussites et détails n’ont aucun sens. « Une affaire privée » est très consciente du type de public qui va la voir, et de ce qu’elle lui demande : Le bambou répond à cent pour cent aux attentes placées sur luiet va même un peu plus loin en essayant de plaire et de toucher un autre type de public.

Les enchevêtrements, les costumes d’époque, les rebondissements du scénarioles personnages féminins forts, l’autorité qui fait échouer leurs plans et l’air d’un feuilleton sont au rendez-vous, et il a tout pour être un succès : plus de budget que dans sa série précédente, une action mieux tournée et Quelques acteurs d’élite, parmi lesquels se trouve, soit dit en passant, une fantastique Ángela Molina.

« Une affaire privée » est une série parfaite pour le public qui a apprécié les productions précédentes de la société, et il ne trompe personne sur ses intentions. Il se peut que son scénario ait encore besoin de quelques révisions pour éliminer les évidences et les répétitions concernant le personnage de son protagoniste, mais il se rattrape avec quelques scènes rapidement tournées qui Ils ne cherchent pas à s’éloigner du roman à vingt pesos, aussi fonctionnel et amusant qu’oubliable. Comme une bonne série Bamboo.

SOURCE : Reviews News

N’hésitez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. 🍿

Quitter la version mobile