« Troll » sur Netflix : pourquoi le film ‘Norwegian Godzila’ ne sort

"Troll" sur Netflix : pourquoi le film 'Norwegian Godzila' ne sort-il pas le classement des plus vus ?  |  REVUE - El Comercio Pérou

✔️ 2022-12-13 22:19:45 – Paris/France.

Une immense créature faite de sable et de pierres (Troll) a quitté sa vie paisible dans les montagnes de Dovre, en Norvège, et se dirige dangereusement vers la capitale, Oslo. Ils tenteront d’empêcher leur arrivée et la possibilité que la première ministre du pays, son équipe de fonctionnaires, mais surtout une paléontologue à l’histoire bien particulière, détruise tout sur son passage.

C’est ainsi que l’on pourrait résumer « Trol », le film norvégien classé parmi les plus regardés sur Netflix depuis plusieurs jours. C’est une cassette appartenant au genre science-fiction (fantasy) d’une durée de 101 minutes. Réalisé par Roar Uthaug, il met en vedette Ine Marie Wilmann dans le rôle de la paléontologue Nora Tidemann, Kim Falck dans le rôle d’Andreas Isaksen, le conseiller politique du Premier ministre, et Gard B. Eidsvold dans le rôle de Tobias, le père de Nora.

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Conçu comme une histoire de survie face à l’inconnu, « Trol » suit deux axes narratifs. Dans la première, on voit comment les autorités norvégiennes tentent de tout mettre en œuvre pour stopper cette « menace » de plusieurs mètres de haut. Pour y parvenir, ils ne lésineront pas sur l’utilisation d’armes militaires puissantes et d’un contingent de soldats prêts à offrir leur vie.

Scène de « Troll ».

/Netflix

La deuxième ligne est plutôt personnelle. Dès les premières minutes de « Trol », on voit Nora dans sa version adolescente parler affectueusement avec Tobías, son père, de la légende des Trolls. Pendant qu’ils font de l’alpinisme, il essaie de lui rappeler les histoires qu’il lui lisait lorsqu’il était enfant. « Je ne crois plus à ces histoires », lui dit-elle, essayant de paraître plus âgée. De là, Tobías laissera une phrase qui restera, comme s’il s’agissait d’une aura, pendant presque tout le film : « Les gens disent : voir c’est croire, mais c’est l’inverse. Il faut croire pour voir. »

Tout comme dans la poursuite du Troll, il y a des chars, des missiles puissants, des fusils et des mitraillettes puissantes, le film Roar Uthaug a un contraste, lié au soin de l’environnement et des ressources naturelles. De plus, on pense que ce troll s’est « réveillé » de nulle part après que le gouvernement norvégien a autorisé la construction d’un gigantesque ouvrage dans les montagnes de Dovre (ce qui génère l’opposition d’un grand nombre d’habitants). La tentative d’esquisser une opposition passé/naturel versus futur/artificiel est latente et nous tient attentifs à l’issue possible.

Scène de « Troll ».

/Netflix

Bien sûr, cela se remarque également dans les personnages. Si la Première ministre est avant tout une « écoute » attentive aux analyses et suggestions des autres, son cercle de responsables prend position : croire à l’existence des Trolls est absurde dans tous les sens. Cette position, évidemment, s’oppose non seulement à ce que pense Tobías, mais à toutes ces idées avec lesquelles Nora a grandi. Alors, comment faire croire à tout le monde que cette créature étrange n’est pas diabolique en soi ?

Alors que le Troll s’approche d’Oslo et que les actions militaires se renforcent pour l’arrêter, nous assisterons non seulement à la destruction de maisons, de routes et d’autres infrastructures. Dans une lignée parallèle, Nora tente de convaincre tout le monde que plus qu’« attaquer », le grand objectif est de savoir à qui nous sommes confrontés. Ceci, même s’il va à l’encontre de toutes les échéances, est assez logique, car si les légendes sont celles qui ont parlé en premier des Trolls, alors il est temps de recourir à elles pour tenter de trouver une issue à la crise.

Scène de « Troll ».

/Netflix

« Troll », au-delà du côté sentimental qui se révèle parfois, est toujours une histoire d’action et de fantaisie. En ce sens, il faut dire que ses effets spéciaux répondent aux attentes. Ce n’est pas en vain qu’ils ont osé le comparer à Godzila, une proposition blockbuster et indéniablement capable de transcender la barrière du temps.

Un détail important : l’histoire à portée de main n’est pas seulement un groupe de politiciens et de soldats désespérés pour faire tomber un ennemi inconnu qui résiste aux balles. Il y a aussi des petits liens qui se tissent, comme celui de Nora avec le conseiller Andreas, ou à des moments privilégiés comme celui du paléontologue charismatique avec le capitaine Kris/Mads Sjøgård Pettersen (un détail : dans le film il n’y a rien que de l’amour).

Qu’est-ce qui a poussé « Trol » à se positionner comme le plus regardé sur Netflix ces dernières semaines ? Au-delà des fonctionnalités « secrètes » de l’algorithme sur ladite plate-forme, nous sommes face à une proposition bien exécutée. Des problèmes techniques, des effets spéciaux et de l’utilisation de beaux paysages tout au long de l’intrigue, nous sommes confrontés à une histoire véritablement humaine, dans laquelle une paléontologue se laisse emporter par les histoires qui l’ont émerveillée lorsqu’elle était enfant pour convaincre les personnages les plus ferreux et les plus incrédules. que, en effet, il faut parfois croire pour voir.

TROLL/NETFLIX

Réalisateur : Roar Utah

Distribution : jeavec Marie Wilmann, Kim Falck, Mads Sjøgård Pettersen

Synopsis: Lorsqu’une explosion dans les montagnes norvégiennes réveille un ancien troll, les autorités nomment un paléontologue audacieux pour l’empêcher de semer la pagaille sur le site.

Durée: 101 minutes

« Sky Rojo » : Yani Prado, Verónica Sánchez et Lali Espósito nous parlent de la série Netflix. (Source : Le Commerce)

SOURCE : Reviews News

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