‘The Midnight Club’ : une sĂ©rie remarquable et macabre qui rĂ©affirme Mike Flanagan comme le roi du


'The Midnight Club' : une série remarquable et macabre qui réaffirme Mike Flanagan comme le roi du... - Espinof

🍿 2022-10-07 09:00:03 – Paris/France.

La relation professionnelle entre Netflix Oui mike flanagan Il a donnĂ© beaucoup de joies aux amateurs du genre horreur. Tout a commencĂ© avec l’achat des droits de ‘Hush’ par la plateforme et depuis lors, nous avons reçu des titres comme ‘Gerald’s Game’, ‘The Haunting of Hill House’, ‘The Haunting of Bly Manor’ et ‘Midnight Mass’.

Tout indique que cet accord durera plus longtemps, puisque c’est une question de mois avant que nous puissions voir son adaptation controversĂ©e de ‘La chute de la maison d’Usher’ et il a dĂ©jĂ  une version tĂ©lĂ©visĂ©e de la bande dessinĂ©e ‘Something is Killing the Children’ . Cependant, le protagoniste aujourd’hui est « Le club de minuit »bon ça sĂ©rie remarquable premiĂšres ce vendredi 7 octobre sur Netflix.

L’implication de Flanagan

Adaptation du roman homonyme de Christophe Pike« The Midnight Club » est une sĂ©rie sur laquelle Flanagan n’exerce pas un contrĂŽle absolu, puisqu’il est co-crĂ©ateur avec lĂ©a fong, avec qui il avait dĂ©jĂ  collaborĂ© sur ‘The Curse of Bly Manor’, et n’est chargĂ© que de la rĂ©alisation de ses deux premiers Ă©pisodes. Ensuite c’est vrai qu’il participe au scĂ©nario de 9 des 10 Ă©pisodes, mais toujours en collaboration avec au moins une autre personne.

Certains se demandent peut-ĂȘtre encore pourquoi tant d’informations sur la contribution de Flanagan au projet arrivent, mais une sĂ©rie que vous dominez de maniĂšre crĂ©ative presque jusque dans les moindres dĂ©tails, comme « Midnight Mass », n’est pas la mĂȘme qu’une autre qui n’est pas commandĂ©e non plus. . , mais il y a beaucoup plus de place pour que plus de gens s’impliquent. C’est peut-ĂȘtre pour cela que ‘The Midnight Club’ a une approche plus jeunemĂȘme si cela vient aussi du matĂ©riel adaptĂ©.

Eso no supone que ‘El club de la medianoche’ tenga mucho en comĂșn con lo que uno asociarĂ­a de un relato protagonizado por adolescentes, ya que apenas pasan unos minutos del primer episodio para que quede claro que lo macabro va a tener una presencia destacada en la sĂ©rie. AprĂšs tout, tous les protagonistes souffrent d’une maladie en phase terminale et ils se retrouvent dans un hospice rendant l’attendu aussi supportable que possible jusqu’à l’issue fatidique que tout le monde considĂšre comme inĂ©vitable.

Toutes les vertus de ‘The Midnight Club’

LĂ , la sĂ©rie opte pour deux grandes revendications pour engager le public. Le premier est ce club de minuit auquel le titre de la sĂ©rie fait allusion, puisqu’il raconte des histoires terrifiantes qui en elles-mĂȘmes auraient pu ĂȘtre la base d’une anthologie exaltante. Le second est le mystĂšre de ce qui s’est passĂ© lĂ -bas il y a longtemps et comment cela relie cela Ă  la situation actuelle de ses habitants.

Evidemment, la sĂ©rie c’est plus que ça, mais l’important c’est que tout soit trĂšs bien dosĂ©, connaĂźtre le moment oĂč il faut mettre en valeur les personnages, le mystĂšre ou le travail de mise en scĂšne. Ce dernier prend du poids au fil des Ă©pisodes -pour l’instant j’ai pu voir les six premiers et il y en a dix au total-, puisque certaines dĂ©couvertes sont faites qui montrent assez clairement qu’il se passe quelque chose lĂ -bas, alimentant ainsi Ă  la fois la curiositĂ© de ses protagonistes et du spectateur.

De plus, le jeune casting est trĂšs bien choisi, avec Iman Benson soutenant de maniĂšre remarquable le poids dramatique de la fonction -son personnage pourrait facilement ĂȘtre un peu repoussant mais cela n’arrive jamais-, et chez les plus vĂ©tĂ©rans il y a un mĂ©lange efficace entre de vieilles connaissances de Flanagan comme Zach Gilford ou Samantha Sloyan et de nouvelles recrues comme Heather Langemkampl’inoubliable Nancy de ‘A Nightmare on Elm Street’.

Autrement, Flanagan donne trĂšs bien le ton dans les Ă©pisodes qu’il rĂ©alise., plantant d’ailleurs toutes les graines de la suite, se rassemblant de maniĂšre logique et satisfaisante lorsque d’autres cinĂ©astes entrent en scĂšne. Je n’ai pas oubliĂ© non plus l’alternance efficace entre ce qui s’y passe et les histoires qu’ils nous racontent, oĂč il est inĂ©vitable que certains s’engagent plus que d’autres, mais toujours en apportant quelque chose au lieu d’ĂȘtre simplement quelque chose Ă  remplir.

Il est vrai que cette tension qui survole Ă  tout instant n’est pas aussi sinistre que dans d’autres Ɠuvres de Flanagan, mais cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’une proposition plus conventionnelle. Ici, l’élĂ©ment malrollero se dĂ©veloppe progressivement et il a une grande base dans le fait que n’importe lequel des protagonistes pourrait mourir le lendemain et que c’était cohĂ©rent avec ce que nous avons vu jusque-lĂ . Ce facteur convient trĂšs bien Ă  « The Midnight Club », et le mystĂšre qu’il soulĂšve ne tourne pas tant autour de ce qui pourrait leur arriver que de ce qui s’y est passĂ©.

Bref

« The Midnight Club » est une sĂ©rie quelque peu diffĂ©rente des autres que Mike Flanagan a rĂ©alisĂ©es pour Netflix, mais le rĂ©sultat ça vaut vraiment le coup, puisqu’il tord son aspect le plus jeune pour nous offrir une histoire macabre qui fonctionne plutĂŽt bien dans tous ses aspects. De plus, il se souvient de laisser de la place pour que les personnages soient plus que de simples pions dans l’histoire et montre mĂȘme une sĂ©quence plus ludique avec les histoires racontĂ©es par ses protagonistes.

A Espinof :

SOURCE : Reviews News

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