đ 2022-05-11 13:19:12 â Paris/France.
Il est curieux de voir le moment opportun oĂč est sorti pour la premiĂšre fois « Lâhomme qui est tombĂ© la terre », Ă la fois le roman de Walter Tevis et le film de Nicolas Roeg. La rĂ©flexion/alerte sur les ressources de la planĂšte est intervenue Ă un moment de crise Ă©nergĂ©tique mondiale. PrĂšs de cinquante ans plus tard, la suite tĂ©lĂ©visĂ©e revient pour soulever de nombreuses rĂ©flexions de ce travail conscients que, pardonnez la redondance, nous sommes un peu plus conscients du problĂšme.
âThe Man Who Fell To Earth (Lâhomme qui est tombĂ© sur Terre)â, une sĂ©rie que lâon peut voir sur Movistar Plus + Remplace Thomas Jerome Newton de David Bowie par Faraday de Chiwetel Ejioforun nouvel extraterrestre, Ă©lĂšve du premier, qui dĂ©barque sur Terre pour voir sâil peut localiser son « suiveur » et rĂ©aliser lâinvention qui rĂ©volutionne tout et sauve sa planĂšte mourante.
Le dĂ©but, dans lequel nous entrons dans une prĂ©sentation/discussion de ce Faraday transformĂ© en gourou de la technologie, nous fait soupçonner quâil y est parvenu. La sĂ©rie, Ă©crite par Alex Kurtzman et Jenny Lumet jette une lumiĂšre optimiste sur ce qui lance lâhomme au milieu de nulle part pour commencer sa mission impossible.
visuellement Ă©poustouflant
Kurtzman, dâailleurs, montre quâil est aguerri aux sĂ©ries de science-fiction (de âFringeâ Ă âStar Trekâ) et, en tant que rĂ©alisateur des quatre premiers Ă©pisodes, il met tout sur le gril. Dans la section visuelle, la sĂ©rie est incroyable, magnifique. Ce nâest peut-ĂȘtre pas aussi captivant quâon pourrait sây attendre mais en gĂ©nĂ©ral trĂšs sage quand il sâagit de la sĂ©rie entrant par les yeux.
Il convient Ă©galement de noter le rĂŽle dâEjiofor, dans les premiĂšres mesures desquelles on le voit se transformer Ă partir de zĂ©ro, apprenant pas Ă pas les notions de base de lâĂȘtre humain. Oui, câest vrai que parfois câest caricatural, mais il y a une certaine influence whovian dans le personnage qui nous fascine par ce Faraday.
Le casting est gĂ©nĂ©ralement trĂšs bien choisi. Cela inclut le toujours flashy Bill Nighy comme une version vieillie du Newton de David Bowie ; mais aussi Naomi Harris dans le rĂŽle de Justin Falls, un scientifique Ă la retraite qui devient Ă contrecĆur un alliĂ© de Faraday.
Un scénario un peu incohérent
Bien que tant dans lâaspect visuel que dans le casting il y ait peu de mais Ă souligner, câest dans le scĂ©nario que la sĂ©rie souffre le plus. Je ne sais pas si câest plus Ă cause de la longueur ou parce quâils veulent toucher trop de bĂątonsce qui rend un peu difficile de savoir exactement ce quâils veulent dire, de quoi la sĂ©rie veut parler.
Ses pauses thĂ©matiques ne seraient pas vraiment un problĂšme sâil nây avait pas le fait que la sĂ©rie pĂšche quelque chose simple, voire naĂŻf, dans le dĂ©veloppement et lâexposition des idĂ©es. Cela transcende aussi dans les danses entre les genres. Par exemple, son approche du thriller, avec ces « forces obscures du gouvernement » avec Jimmy Simpson, est quelque peu dĂ©crochĂ©e du reste.
Mais cela nâempĂȘche pas, finalement, « LâHomme qui tomba sur Terre » pas ĂȘtre louable. Un incroyable exercice de science-fiction qui agrandit et actualise lâĆuvre originale, sacrifiant, parfois trop, la forme au fond, lâesthĂ©tique Ă la prĂ©sentation.
SOURCE : Reviews News
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