‘The Dropout : The rise and fall of Elizabeth Holmes’ : la sĂ©rie Disney+ pour laquelle une Amanda Seyfreid mĂ©connaissable a remportĂ© l’Emmy Award

Las Furias Magazine – Revista Cultural y Feminista

🍿 2022-09-23 11:28:09 – Paris/France.

L’actrice Amanda Seyfried a remportĂ© le prix Emmy 2022 de la meilleure actrice dans une mini-sĂ©rie dramatique. RĂ©compense plus que mĂ©ritĂ©e grĂące Ă  son interprĂ©tation du protagoniste de Le dĂ©crochage: Elisabeth Holmes. Une femme d’affaires qui a crĂ©Ă© Theranos et mis la santĂ© de nombreuses personnes en danger Ă  cause de son ambition. Dans la sĂ©rie HULU que l’on peut voir sur Disney+, son ascension et sa chute sont parfaitement dĂ©crites.

En 2003, la sociĂ©tĂ© Theranos est fondĂ©e par une jeune fille de 19 ans : Elizabeth Holmes. Cette sociĂ©tĂ© dĂ©tenait un brevet pour une piĂšce d’équipement qui permettait Ă  chacun de mesurer sa glycĂ©mie Ă  son domicile. Et surtout, avec juste une goutte de sang. Beaucoup de gens ont peur des aiguilles et le jeune visionnaire a apportĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© le moyen de le rĂ©soudre. Cependant, son intention Ă©tait-elle si honnĂȘte ou recherchait-il simplement une reconnaissance et un avantage Ă©conomique ? En 2018, Elizabeth Holmes et sa sociĂ©tĂ© ont Ă©tĂ© accusĂ©es de fraude.

la sĂ©rie de Le dĂ©crochage, dĂ©crit parfaitement l’émergence, le dĂ©veloppement et la chute de l’entreprise, mais met l’accent sur la protagoniste et sa personnalitĂ©. soulevant tour Ă  tour des questions essentielles telles que : Que se passe-t-il si l’une des rares femmes qui parviennent Ă  accĂ©der Ă  un poste de pouvoir commet une fraude ? Que se passera-t-il alors avec les femmes qui voudront plus tard l’essayer ? Les postes de pouvoir sont normalement occupĂ©s par des hommes. Et plus encore Ă  l’époque oĂč Elizabeth crĂ©a sa sociĂ©tĂ©. Pour cette raison, sa figure a eu un plus grand impact. Pas seulement pour la sociĂ©tĂ©. Mais pour la lutte pour les droits des femmes du fĂ©minisme.

Amanda Seyfrid dans Le décrochage.

Les femmes aux postes de pouvoir : surveillance et responsabilité accrues

La responsabilitĂ© de quelqu’un qui donne vie Ă  une sociĂ©tĂ© de santĂ© est immense. La vie des patients est entre vos mains. Et c’est pourquoi vous devez ĂȘtre plus prudent dans vos dĂ©marches. Cependant, quand on parle de femmes en position de pouvoir, la responsabilitĂ© s’étend Ă  d’autres dimensions.

Et c’est que, malheureusement, lorsqu’une femme parvient Ă  accĂ©der Ă  un poste de pouvoir, elle est soumise Ă  un examen plus minutieux. Comment il s’habille, comment il agit, les erreurs qu’il commet
 ces derniĂšres Ă©tant d’ailleurs imputables Ă  toutes les femmes qui lui succĂ©deront. Une rĂ©alitĂ© aussi malheureuse que rĂ©elle.

Comme le dit un des personnages de la sĂ©rie. Phyllis Gardner, Ph.D. Si l’entreprise d’Elizabeth Holmes est une fraude, rend un mauvais service Ă  toutes les femmes qui veulent devenir dirigeants ou crĂ©ateurs d’entreprises.

Dans cet aspect, c’est lĂ  que rĂ©side l’une des plus grandes vertus de l’approche de la sĂ©rie. Depuis le crĂ©ateur Elizabeth Meriwether a la capacitĂ© d’aborder le mouvement fĂ©ministe et la misogynie dans le monde des affaires – mais aussi dans la sphĂšre privĂ©e – de maniĂšre exceptionnelle.. Sans laisser de cĂŽtĂ© l’intrigue principale, mais en l’enrichissant de petits dĂ©tails indispensables.

Amanda Seyfrid dans Le décrochage.

Le décrochage : Amanda Seyfreid le brode en Elizabeth Holmes

Le personnage d’Elizabeth Holmes est aussi particulier qu’effrayant. Avec une personnalitĂ© trĂšs frappante qui rĂ©side dans leur ton de voix et leur façon d’agir. Concernant le ton de la voix, celui-ci aussi est Ă©troitement liĂ© au plafond de verre. Étant donnĂ© que l’examen public fait pression sur les femmes pour qu’elles aient des apparences plus masculines afin d’ĂȘtre prises plus au sĂ©rieux. Mais toujours sans ĂȘtre trop masculin. Toujours en attente de rester dans la balance sans tomber.

Dans le cas du crĂ©ateur de Theranos, l’apparence de la voix et l’apparence physique sont parfaitement reprĂ©sentĂ©es dans la sĂ©rie. Montrant une Ă©volution bestiale. Et cela aurait Ă©tĂ© impossible sans le travail impeccable de l’actrice Amanda Seyfreid. Elle seule mange toute la sĂ©rie. Rien de plus n’est nĂ©cessaire.

Chaque scĂšne oĂč elle est seule. Regarder le miroir. C’est une piĂšce d’une valeur inestimable pour le cinĂ©ma et les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es. Les poils se dressent lorsque vous ĂȘtes captivĂ© par sa performance. Impossible de quitter l’écran des yeux lorsque Amanda Seyfreid apparaĂźt. Toujours en attente du prochain Ă©pisode, et pas du tout déçu. Une actrice qui, selon moi, Il a Ă©tĂ© trĂšs sous-Ă©valuĂ© et dans cette sĂ©rie, il fait plus que dĂ©montrer son grand potentiel d’interprĂ©tation.

De plus, si vous regardez les vraies interviews d’Elizabeth Holmes, le travail de l’actrice est encore plus apprĂ©ciĂ©. Et c’est qu’on s’aperçoit comment il a Ă©tudiĂ© le personnage point par point. Sans nĂ©gliger aucun petit dĂ©tail. Et se mettre littĂ©ralement sous la peau de un personnage trĂšs complexe.

Le dĂ©crochage: L’ascension et la chute d’Elizabeth Holmes.

Le dĂ©crochage : L’une des meilleures mini-sĂ©ries basĂ©es sur des Ă©vĂ©nements rĂ©els, avec l’une des meilleures performances

Les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es qui reconstituent des Ă©vĂ©nements rĂ©els ne sont pas nouvelles. Il semble que le verre de l’imagination commence Ă  se vider. et il faut utiliser des Ă©vĂ©nements rĂ©els pour pouvoir porter Ă  l’écran des sĂ©ries de qualitĂ©. RĂ©cemment, Netflix a Ă©galement publiĂ© Monstre : L’histoire de Jeffrey DahmerĂ  propos d’un tueur en sĂ©rie. Des thĂšmes robustes qui offrent de nombreuses possibilitĂ©s narratives et assurent un public plus large.

Cependant, Le dĂ©crochage traite d’un sujet qui d’une certaine distance peut ĂȘtre plus fastidieux. Voire sans intĂ©rĂȘt. Mais la crĂ©atrice Elizabeth Meriwether a la brillante capacitĂ© de l’esquisser magistralement. Maintenir l’intĂ©rĂȘt du public sans interruption. Quelque chose qui est bien sĂ»r Ă©galement possible grĂące au travail de l’actrice Amanda Seyfreid.

Une mini-sĂ©rie dramatique de 8 Ă©pisodes qui se classe parmi les meilleures. Placer Ă  cĂŽtĂ© d’elle aussi l’actrice sur cette mĂȘme liste. Dans celui des interprĂ©tations incommensurables. Un de ceux qui incitent Ă  revoir les Ă©pisodes pour, encore une fois, se rĂ©galer de chaque sĂ©quence oĂč Amanda Seyfreid s’accroche Ă  Elizabeth Holmes et ne lĂąche rien jusqu’à la derniĂšre seconde. Et laissez-vous absorber par ce reflet dans le miroir. Dans lequel, sĂ»rement, l’actrice ne se verrait pas. Mais Ă  Elizabeth Holmes elle-mĂȘme.

SOURCE : Reviews News

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