đż 2022-04-20 18:30:27 â Paris/France.
Il y a un aspect, dans la reprĂ©sentation de la jeune Elizabeth Holmes et de ses goĂ»ts musicaux, presque parodique. Dans les premiers Ă©pisodes de âThe Dropout : The Rise and Fall of Elizabeth Holmesâ, qui dĂ©barque aujourdâhui sur Disney+, on voit la jeune femme interprĂ©tĂ©e par Amanda Seyfried Motivez-vous avec des chansons assez « rĂ©guliĂšres ».
Plus parodique pour son regard sur ces tropes communs dans les histoires de grands entrepreneurs, de requins dâaffaires et de personnes destinĂ©es (ou qui pensent quâelles sont destinĂ©es) Ă construire le prochain grand empire. Avec ça le script signĂ© par Elizabeth Meriwether et compagnie joue beaucoup.
BasĂ©e sur le podcast ABC News du mĂȘme nom, la mini-sĂ©rie de huit Ă©pisodes suit le cas de Theranos, la sociĂ©tĂ© qui promettait de rĂ©volutionner le monde du diagnostic clinique sâest avĂ©rĂ©e ĂȘtre une Ă©norme arnaque. Un cas que lâon a dĂ©jĂ vu Ă lâĂ©cran grĂące au documentaire dâAlex Gibney pour HBO.
Le « Steve Jobs de la science médicale »
Dans cette vague de « chronique de lâĂšre des startups » que nous vivons Ă la tĂ©lĂ©vision (ces mois-ci nous avons dĂ©jĂ vu âWeCrashedâ, sur WeWork et âSuper Pumpedâ sur Uber), une des choses le plus surprenant câest que âThe Dropoutâ a une certaine vocation pour la comĂ©die.
Non seulement dans la sĂ©lection musicale mentionnĂ©e prĂ©cĂ©demment, mais dans le drame quâelle est, la fiction est peuplĂ©e de personnages amicaux et de soulagement comique sous la forme de dialogues et dâune autre situation (Holmes rĂ©pĂ©tant sa voix de patron). Chose qui se comprend vu que son crĂ©ateur et showrunner a Ă©tĂ© aguerri dans le genreavec des comĂ©dies comme « New Girl » dans son portfolio.
Ceci, en fait, la distingue de ses pairs « sous-sous-sous-genre » comme ceux mentionnĂ©s ci-dessus et des histoires dâescrocs millĂ©naires comme le rĂ©cent « Qui est Anna? » (Inventer Anna). Mais ce nâest pas pour ça que la mini-sĂ©rie brille, mais parce quâelle polit beaucoup le portrait Ă la fois en tant quâescroc, alliĂ©s et le monde qui tombe dans leurs rĂ©seaux.
Le quatriĂšme Ă©pisode, par exemple, en est un bon exemple. Dâun cĂŽtĂ©, nous avons une Elizabeth entiĂšrement transformĂ©e dans lâimage que nous connaissons tous. Tout au long du premier acte de la sĂ©rie, nous voyons son Ă©volution dâune jeune optimiste et convaincue que tout allait bien sâarranger Ă une personne qui arrĂȘte de donner la prioritĂ© Ă la science au profit de lâavancement du produit.
Dâautre part, la sĂ©rie affecte Ă©galement un autre facteur qui a conduit Ă ce boom : grandes entreprises qui ne veulent pas ĂȘtre laissĂ©es pour compte et soyez le dernier Ă rejoindre la nouveautĂ© dans un monde dominĂ© par les startups. Ainsi, ils sont contraints dâassumer une façon de faire innovante basĂ©e davantage sur la promesse que sur la rĂ©alitĂ©.
Négocie trÚs bien avec les stéréotypes
âThe Dropoutâ nĂ©gocie trĂšs bien avec le spectateur lorsquâil sâagit dâassumer les prĂ©supposĂ©s et les stĂ©rĂ©otypes typiques de ce type dâhistoire : la cupiditĂ© des grandes entreprises, la startup perfide, les escrocs⊠et, sans les sanctifier, parvient Ă accorder une accueillir la tridimensionnalitĂ© Ă tout
Tout cela, ajoutĂ© Ă la brillante performance de Seyfried et du reste de la distribution (avec Stephen Fry, Naveen Andrews et mĂȘme William H. Macy, entre autres) ils parviennent Ă faire ramer âThe Dropoutâ complĂštement en faveur de lâhistoire complexe Que veut dire Meriwether ?
En bref, « Le dĂ©crochage » câest une super sĂ©rie. Le scĂ©nario dĂ©construit les tropes du genre « arnaque » pour offrir une chronique fascinante et des points lumineux occasionnels dâune arnaque qui a laissĂ© la moitiĂ© de la Silicon Valley « dans sa culotte ».
SOURCE : Reviews News
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