🍿 2022-03-10 09:01:40 – Paris/France.
Je suis sûr que je ne suis pas le seul à être au moins curieux quand ils découvrent qu’un film inclut un voyage dans le temps. Ce n’est pas que ce soit une garantie de quoi que ce soit, mais c’est un dispositif d’intrigue très puissant qui a servi de base à des titres étonnants. Le plus récent ajout à ce sous-genre de science fiction par Netflix est « The Adam Project ».
Dirigée par Shawn Prélèvement et mettant en vedette Ryan Reynoldsmême duo artistique derrière les premières très agréables de « Free Guy », « The Adam Project » sur Netflix ce vendredi 11 mars. Vous y trouverez une proposition qui veut faire un curieux deux pour un mêlant le grand spectacle de science-fiction à l’aventure juvénile. Le résultat finit par divertir malgré ses limites évidentes.
Simplifier un excellent point de départ
La prémisse de « The Adam Project » est la plus frappante, puisque Reynolds incarne un pilote (l’Adam du titre) qui voyage dans le temps pour empêcher un avenir sombre pour l’humanité, chose qui l’amène à se demander de l’aide, mais alors qu’il n’avait que 12 ans. L’un de ces concept élevé avec lequel attraper rapidement le spectateur, mais alors le développement peut ne pas être à votre goût.
La première chose à clarifier à propos de « The Adam Project » est que vous pouvez oublier tout type d’ambition lors du développement de cette prémisse, puisque l’objectif ici est de réaliser un grand passe-temps pour toute la famille. Pour ce faire, il s’engage dans une démarche où l’action a une présence importante, mais les responsables sont clairs que c’est par l’émotion qu’ils vont conquérir des millions de téléspectateurs.
et que tout le thème du voyage dans le temps est d’une importance vitale dans l’intrigue du film et n’est pas un simple prétexte pour atteindre ce point de départ exaltant. Cependant, tout cela finit par se réduire à quelques notes pseudo-scientifiques avec lesquelles s’écarter rapidement lorsqu’ils n’ont d’autre choix que de clarifier un peu comment il est possible que le voyage dans le temps existe.
Plus importants sont les personnages, non pas tant parce qu’ils ont un développement particulièrement réussi qu’en raison de la dynamique qui naît entre les deux, notamment entre Reynolds et Walker Scobell, l’acteur inconnu qui donne vie à la jeune version du protagoniste. L’alchimie entre les deux coule naturellement et finit par devenir la grande constante de ‘The Adam Project’.
Autour de lui on retrouvera principalement des personnages complémentaires. Il y aura ceux qui auront le sentiment que les interprètes aiment Mark Ruffalo, Jennifer Garner -Les fans de ces deux derniers apprécieront certainement de les revoir 18 ans après ‘Le Rêve de ma vie- ou Zoé Saldana Ils auraient pu donner tellement plus, mais c’est l’histoire d’Adam et comment il s’associe à lui-même pour sauver le monde. Il suffit que Reynolds ne monopolise pas le protagonisme absolu, et aussi qu’il montre un visage un peu plus retenu, plus typique d’un héros conventionnel que l’acteur derrière Deadpool.
Un 2×1 déséquilibré
Et c’est que, à l’exception des méchants, les autres personnages sont là pour renforcer la composante plus émotionnelle, qu’il s’agisse d’insister sur les liens familiaux ou l’amour comme motivation pour affronter une mission presque impossible. Le scénario du film les utilise plus pour stimuler l’humeur que pour leur donner une sorte d’entité propre, bien qu’il soit juste de souligner que Ruffalo est celui qui sort le mieux.
Pour le reste, Levy choisit d’essayer de trouver le point clé de la légèreté pour qu’on s’emballe mais sans laisser le sentiment qu’il n’y a vraiment rien en jeu et que le protagoniste réussira sans mal. Le bagage est irrégulier, car quand il opte pour une approche plus intime et personnelle, ‘The Adam Project’ fonctionne mieuxmais lorsqu’il s’agit de mettre à l’échelle le film, le résultat a tendance à être un peu générique.
Là ce n’est pas tant par manque de moyens, que l’on constate que l’investissement réalisé a été assez généreux, que par le fait que ce composant des plus spectaculaires semble bien décidé à se tirer d’affaire. Que ce soit parce qu’il n’a pas eu plus de temps pour livrer quelque chose de vraiment impressionnant dans le travail des effets visuels ou parce que Levy n’était tout simplement pas trop intéressé, la vérité est que là on ne regrette pas de l’avoir vu en Streaming plutôt qu’au cinéma.
Le plus drôle, c’est que ‘The Adam Project’ finit par travailler plus par accumulation que parce qu’il y a quelque chose de vraiment mémorable, mais parce que la simplicité de ce qu’il propose finit par donner forme à un passe-temps qui se sent plus à l’aise en flirtant avec l’idée de devenir une aventure jeunesse destinée à un public familial au lieu d’un grand blockbuster. C’est un peu comme s’ils voulaient se rapprocher d’un certain cinéma des années 80, mais sans le faire pleinement car ils estiment que le public recherche quelque chose de plus ostentatoire.
En bref
« The Adam Project » aurait pu être le premier gros blockbuster de Netflix en 2022, mais en fin de compte, c’est plus agréable quand il a des intentions plus petites et une approche plus innocente. Ce qu’il nous reste c’est un passe-temps assez digne mais que nous oublierons peu de temps après l’avoir vu.
SOURCE : Reviews News
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