Streaming : le coup de coeur de la nouvelle plateforme StudioCanal présente

😍 2022-03-12 09:00:00 – Paris/France.

Pour ceux d’entre nous qui ont dĂ©jĂ  souscrit Ă  un vĂ©ritable bouquet de services de Streaming – tous avec des frais d’abonnement mensuels modestes individuellement et Ă©tonnamment lourds en tant que collectif – l’annonce d’un nouveau service incite de plus en plus Ă  prendre des dĂ©cisions strictes. Celui-ci vous offre-t-il quelque chose de substantiel que vous n’obtenez pas de ceux-là ? De laquelle pouvez-vous vous passer pour faire de la place Ă  un nouveau venu ? Ou ĂȘtes-vous prĂȘt Ă  simplement l’ajouter Ă  la pile croissante ?

Avec tout cela Ă  l’esprit, la nouvelle plateforme de StudioCanal, StudioCanal Presents, a un argument de vente plus fort que la plupart. Au cours de ses 34 ans d’histoire, la sociĂ©tĂ© de distribution et de production basĂ©e Ă  Paris a constituĂ© l’une des plus grandes bibliothĂšques de films au monde, fouillant dans les coffres de tout, des studios Ealing au Studio Ghibli. StudioCanal Presents, disponible pour 4,99 ÂŁ via l’application Apple TV (avec un essai gratuit d’une semaine pour les mĂ©fiants), a Ă©tĂ© conçu pour montrer ces marchandises. Il a Ă©tĂ© lancĂ© rĂ©cemment avec une sĂ©lection de plus de 100 titres de sa bibliothĂšque, avec d’autres Ă  ajouter sur une base mensuelle, dont beaucoup sont exclusifs Ă  la plateforme.

Son pack de dĂ©marrage, pour ainsi dire, est un Ă©chantillon assez indicatif de ce que ses archives ont Ă  offrir, couvrant les films d’animation et les films d’art, les classiques et les nouveaux favoris, avec le cinĂ©ma britannique et français – selon les origines de l’entreprise – particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ© dans le mixitĂ© internationale. La sĂ©lection de classiques britanniques de StudioCanal comprend de nombreux titres canonisĂ©s Ă  juste titre : le noir Ă©ternellement nerveux et frissonnant de Carol Reed Le troisiĂšme hommela comĂ©die rusĂ©e des piliers d’Ealing Bons cƓurs et couronnes et Les tueurs de damesla candeur toujours aussi surprenante du premier long mĂ©trage de Ken Loach, Pauvre vacheou le modernisme nerveux et sensuel de l’horreur psychologique sans cesse imitĂ©e de Nicolas Roeg Ne regarde pas maintenant.

Mais j’ai Ă©tĂ© ravi de trouver quelques films qui ne sont pas cĂ©lĂ©brĂ©s aujourd’hui autant qu’ils le mĂ©ritent. La charmante adaptation tranquillement compatissante de Bryan Forbes en 1962 de Lynne Reid Banks La chambre en L, Ă  propos d’une jeune française enceinte cherchant des alliĂ©s dans une pension de l’ouest de Londres, sonne toujours perceptiblement vrai dans sa description des messages contradictoires que la Grande-Bretagne donne aux nouveaux arrivants. De la mĂȘme Ă©poque du nouveau rĂ©alisme britannique, Guy Green Le silence en colĂšre sonde la politique ouvriĂšre et le dĂ©sespoir financier de la classe ouvriĂšre avec une vigueur dĂ©terminĂ©e – interprĂ©tĂ©e comme anti-grĂšve Ă  son Ă©poque – qui pourrait encore susciter un dĂ©bat aujourd’hui. S’éloignant complĂštement du rĂ©alisme, il y a une Ă©vasion Ă  l’heure du thĂ© le dimanche pluvieux dans la somptueuse version incrustĂ©e d’étoiles des annĂ©es 1970 d’Agatha Christie Mort sur le Nilsi vous voulez un correctif Ă  la prise en bois de Kenneth Branagh actuellement au cinĂ©ma.

De l’autre cĂŽtĂ© de la Manche, la Nouvelle Vague française fait son entrĂ©e, avec le changement de forme de Jean-Luc Godard À bout de soufflele conte glacial mais brĂ»lĂ© par le soleil de RenĂ© ClĂ©ment Midi violet et la romance rĂȘveusement dĂ©construite d’Alain Resnais L’annĂ©e derniĂšre Ă  Marienbad parmi les sĂ©lections. À la fin la plus rĂ©cente de la culture française, le compulsif, convenablement sinueux policier sĂ©ries Spirale est un point culminant de la sĂ©lection tĂ©lĂ©visĂ©e de la plate-forme, avec la mĂ©chancetĂ© louche et sur mesure de Hanniballa sĂ©rie d’origine Hannibal Lecter de 2013 avec un Mads Mikkelsen au casting idĂ©al, qui vaut bien la peine de se gaver pour la premiĂšre ou la 14e fois.

Oscar Isaac dans Inside Llewyn Davis (2013). Photographie : CBS Films/ Sportsphoto/ Allstar

Les sĂ©lections de cinĂ©ma des derniers jours vont du spectacle de gangsters impĂ©tueux Ă  la performance des deux frĂšres Kray de Tom Hardy dans LĂ©gende aux braquages ​​sous-estimĂ©s et frits du sud de Steven Soderbergh Logan chanceux au mystĂšre pervers et sombre de la femme corĂ©enne en mission de Bong Joon-ho MĂšre – tout Ă  fait Ă©gal au rĂ©alisateur le plus populaire Parasite. Et si vous avez manquĂ© d’une maniĂšre ou d’une autre deux des films amĂ©ricains essentiels de la derniĂšre dĂ©cennie – le retour folk hivernal et Ă©lĂ©giaque des frĂšres Coen À l’intĂ©rieur de Llewyn Davis et l’évanouissement romantique de tous les temps de Todd Haynes Carole – une double caractĂ©ristique de ceux-ci vaut dĂ©jĂ  les cinq cents du mois.

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SOURCE : Reviews News

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