đż 2022-04-13 14:35:00 â Paris/France.
Le géant du Streaming traite les jeux vidéo comme le grand cinéma des années 80 et 90 : dommage.
Vous mâexcuserez de commencer par un truisme de livre : Netflix a changĂ© Ă jamais le divertissement Ă la demande. Mais pas pour nous, la gĂ©nĂ©ration des annĂ©es 70, 80 ou 90 ; Je parle des gĂ©nĂ©rations de nos parents et grands-parents, qui ont trouvĂ© une façon de regarder la tĂ©lĂ©vision qui relĂšve presque de la science-fiction. Je pense Ă ma grand-mĂšre (guĂ©ris-toi, yaya) kidnappĂ©e, Ă la tĂ©lĂ©vision, par les mauvaises nouvelles du COVID ces deux derniĂšres annĂ©es et je pense quâelle sera la derniĂšre gĂ©nĂ©ration de personnes ĂągĂ©es liĂ©es Ă la dictature dâune boĂźte idiote qui son contenu et ses intĂ©rĂȘts prĂ©valent sur le spectateur; la prochaine gĂ©nĂ©ration dâaĂźnĂ©s, celle de nos parents, seront des monarques avant la tĂ©lĂ©vision, et leur dĂ©cision sur ce quâils regardent et ce quâils ne regardent pas marquera le contenu qui continuera Ă sortir. AprĂšs ce que Netflix a signifiĂ© pour les Ă©crans du monde entier, je continue de penser que derriĂšre tant de modernitĂ© se cache une grande incohĂ©rence: la vision totalement dĂ©passĂ©e de la firme aux jeux vidĂ©o.
Je souhaite un Netflix qui embrasse le jeu vidĂ©o comme il a embrassĂ© lâĂ©cosystĂšme des sĂ©ries et du cinĂ©maEt non, je ne parle pas tellement dâexpĂ©riences intĂ©ressantes comme Black Mirror : Bandersnatch, les badinages de lâentreprise avec les jeux Telltale, ou le rĂ©cent Quiz ; Je parle de la gestion des licences de succĂšs de lâentreprise avec les Ă©diteurs et dĂ©veloppeurs de deuxiĂšme et troisiĂšme division. Un bon cas Ă©tait celui de Narcos, qui a semblĂ© brĂ»ler la licence entre les mains de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine et lâa donnĂ©e Ă la premiĂšre chose quâils ont attrapĂ©e pour faire un jeu vidĂ©o de gestion ennuyeux pour les tĂ©lĂ©phones mobiles et un titre de stratĂ©gie au tour par tour oubliable pour les consoles . Le problĂšme? Netflix savait sĂ»rement mieux que quiconque que la licence avait une courte durĂ©e et quâil valait mieux prendre lâargent de nâimporte quel studio qui garantissait un dĂ©veloppement rapide que de parier sur quelque chose de vraiment ambitieux. Cela ne ressemble-t-il pas Ă une gestion des licences trĂšs dĂ©modĂ©e ? Du dĂ©jĂ -vu de Via Domus dâUbisoftâs Lost? Mais ce nâest pas des aventures de Jack que je suis venu vous parler aujourdâhui, savez-vous ce qui me dĂ©range vraiment ? Choses Ă©tranges.
Cela mâest venu Ă lâesprit avec lâannonce de la quatriĂšme saison de Stranger Things ; Avec les aventures vĂ©cues Ă Hawkins, Indiana, on a fait la mĂȘme chose quâavec celles de MedellĂn mais sans trop de farlopa : Netflix donne la licence au premier monstre quâil trouve Et si je tâai vu, je ne mâen souviens pas. Le problĂšme avec Stranger Things est que son intrigue des annĂ©es 80 a donnĂ© des ailes aux entreprises qui ont travaillĂ© avec la marque pour sâappuyer sur le pixel-art et des aventures plus modestes avec une esthĂ©tique 8 et 16 bits et une aventure avec Telltale qui a fini par ĂȘtre annulĂ©e. il y a des annĂ©es aprĂšs la fermeture de lâentreprise aprĂšs The Walking Dead, le premier grand succĂšs du dĂ©veloppeur et GOTY en son temps (basĂ© sur une bande dessinĂ©e et une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e, soit dit en passant). Je suppose que tout joueur qui a vu la sĂ©rie connaĂźt le potentiel de la marque et aurait signĂ© pour quelque chose de beaucoup plus ambitieux que ce qui a Ă©tĂ© reçu ces derniers temps, nâest-ce pas ? en particulier lorsque Stranger Things est la franchise de jeux vidĂ©o la plus polyvalente de Netflix dans mon portefeuille sans aucun doute.
[cita02]Techniquement, on peut tout faire avec Stranger Things : une prĂ©quelle de la saga abordant des Ă©lĂ©ments antĂ©rieurs Ă ceux de la sĂ©rie, un jeu dâaction aux accents eighties dans une installation gouvernementale secrĂšte submergĂ©e par des crĂ©atures de lâUpside Down, une aventure (de qualitĂ©) des graphismes avec les protagonistes ou un Survival Horror avec des scĂ©narios mĂȘlant rĂ©el et « irrĂ©el » comme on lâa vu rĂ©cemment sur The Medium. Et ce sont des choses auxquelles jâai pensĂ© de façon alĂ©atoire, hein ? Ne pensez pas que jâai Ă©tĂ© ici en train de faire une Ă©tude de marchĂ© sur ce que les fans de la sĂ©rie aimeraient jouer ou apprĂ©cier lâunivers des frĂšres Duffer. Quoi de neuf ? Je prends un cafĂ© et je grignote des flocons dâavoine du Squire. Et ce nâest peut-ĂȘtre pas la mĂ©thode la plus optimale dâĂ©tudier une franchise pour lâamener sur le territoire du jeu vidĂ©o, mais Je ne pense pas non plus que la mĂ©thode Netflix soit du tout.
Je souhaite un Netflix qui embrasse le jeu vidĂ©o comme il a embrassĂ© lâĂ©cosystĂšme des sĂ©ries et du cinĂ©ma. Je souhaite quâils soient sauvĂ©s des concepts transmĂ©dia ambitieux comme ceux qui ont tentĂ© dâunir lâanimation de lâAnimatrix, le film Matrix Reloaded et le jeu vidĂ©o Enter the Matrix au dĂ©but des annĂ©es 2000 sans aucune sorte de visage complexe et ouvert pour agrandir et enrichir le mĂȘme univers. Pouvez-vous imaginer lâimpact de vivre lâapparition dâun certain personnage animĂ© de Clone Wars dans lâune des rĂ©centes sĂ©ries Star Wars en live-action sur Disney+ avec un personnage mĂ©morable dâun jeu vidĂ©o de la saga ? Je veux vivre ça ! Et je pense que notre industrie, avec son importance incontestable dans lâindustrie du divertissement, pourrait le faire si les entreprises croyaient et soutenaient la qualitĂ© plus que les rĂ©sultats immĂ©diats. Il ne semble pas que ce soit quelque chose qui se produira de sitĂŽt en regardant Netflix Games, mais laissez-moi fantasmer sur un super jeu vidĂ©o Stranger Things sur ma console et couvrez-moi, câest cool.
En savoir plus : Stranger Things, séries télévisées et jeux vidéo et Netflix.
SOURCE : Reviews News
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