« Spiderhead » visait un grand film de science

'Spiderhead' partait pour un grand film de science-fiction Netflix du réalisateur de 'Top Gun: Maverick' et reste dans un épisode discret de 'Black Mirror'

✔️ 2022-06-17 14:31:21 – Paris/France.

Chris Hemsworth commencé une relation professionnelle avec Netflix dans ‘Tyler Rake’ et il semble qu’il ait pris goût à collaborer avec la plateforme. Nous l’avons récemment vu faire une apparition dans ‘Interceptor’ et ‘Tyler Rake 2’ est en pleine post-production. Aussi, ce vendredi 17 juin, il revient dans le monde des sorties en Streaming direct avec ‘Spiderhead’.

Dirigée par Joseph Kosinskiactuellement très en vogue pour son excellent travail sur ‘Top Gun : Maverick’, ‘Spiderhead’ est l’adaptation d’une nouvelle de science-fiction écrite par Georges Saundersmais aussi un film qui semble presque être l’exemple parfait d’un projet qui pourrait aller de l’avant alors que les restrictions sur les coronavirus étaient particulièrement sévères.

Une bonne idée peu pressée

« Spiderhead » a à peine une poignée de personnages et seuls trois finissent par avoir un poids réel dans l’intrigue au-delà d’une scène spécifique. De plus, il se déroule presque entièrement dans un espace clos, ce qui permet de tout avoir sous contrôle. C’est tout bon, maisproblèmes quand il s’agit de faire quelque chose avec la prémisse flashy d’où part au-delà de sa présentation.

Le film écrit parRhet Reese et Paul Wernick, le même duo derrière le scénario de ‘Deadpool’, nous emmène dans un centre isolé où certains détenus ont accepté de subir une série d’expériences consistant à prendre des drogues qui altèrent leurs émotions. Les premières minutes de tournage sont les meilleures en ce sens, flirtant même avec une certaine présence d’humour pour souligner la particularité de la situation à laquelle ces bénévoles sont confrontés.

De plus, nous avons Hemsworth à la tête de ces expériences, qui a ici l’opportunité de montrez votre côté joueur -bien qu’en retour ses intentions soient trop évidentes dès le départ-. Et ça montre que le protagoniste de ‘Thor : Love and Thunder’ passe un bon moment, mais il arrive un moment où la façon d’aborder les énigmes de ‘Spiderhead’ s’essouffle, il tourne sur les mêmes idées et quand il met tout cartes sur table Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas compris que l’histoire allait dans ce sens.

Lumières et ombres de ‘Spiderhead’

De cette façon, on pourrait presque dire que ‘Spiderhead’ devient une version luxueuse d’un épisode de ‘Black Mirror’, mais aussi une version qui pousse trop loin l’histoire et peut devenir ennuyeuse. Par ailleurs, toute la réflexion sur les dangers technologiques est bientôt mis de côté au profit d’un récit plus conventionnel qui évite partiellement l’effondrement grâce au travail de ses protagonistes et au travail dissolvant de Kosinski derrière les caméras.

Et c’est que Hemsworth est celui qui s’amuse, mais ceux qui donnent de la vigueur dramatique sont Miles Teller et Jurnee Smollett, élevant un matériau qui sur le papier ne donnait pas grand-chose de lui-même. Ce sont eux qui soutiennent le film quand tout stagne alors que ce qui se passe est assez clair, réussissant à exprimer les traumatismes subis par leurs personnages respectifs au-dessus du véritable intérêt pour ce passé qui les y a conduits.

Pour sa part, Kosinski a tenté d’améliorer le côté le plus troublant de l’histoire, en particulier dans des scènes d’une importance particulière comme celle dans laquelle le personnage joué par Teller profite d’une occasion en or pour obtenir des informations. J’aurais aimé que le scénario décrive mieux le moment afin d’augmenter cette tension que le film recherche si fort et qu’il n’obtient qu’en gouttes.

Au moins le travail de mise en scène est précis et s’accorde avec cet air aseptique que l’on perçoit à tout moment dans les installations -là l’utilisation des espaces est assez bien mesurée par Kosinski-, se renforçant aussi au fil des minutes, mais pas assez pour compenser pour le fait qu’il expose l’histoire qu’il raconte de manière peu attrayante, comme s’ils avaient voulu réduire son contenu au minimum pour le rendre le plus accessible possible. Et rien de bon ne sort généralement d’une telle décision.

Bref

‘Spiderhead’ va du plus au moins, restant sans savoir très bien comment étirer une histoire qui devrait être passionnante et finit par être quelque peu démunie. Dans l’ensemble, il n’est pas mal réalisé du tout – bien que Kosinski sache mieux le faire – et ses trois protagonistes élèvent quelque peu le spectacle, mais pas assez pour mériter d’être recommandé. Heureusement, il y a quelques meilleurs films Netflix cette année, et il y a aussi de meilleures options sur la plate-forme si vous recherchez de bons films de science-fiction.

SOURCE : Reviews News

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