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Spider-Man : tous les méchants du cinéma, classés - Tendances numériques

đŸ“± 2022-08-20 21:01:52 – Paris/France.

Spider-Man : Pas de retour Ă  la maison sera de retour dans les salles de cinĂ©ma en septembre. Avec le sous-titre ridicule de « The More Fun Stuff Version », le film comprendra des scĂšnes ajoutĂ©es et Ă©tendues, incitant les fans Ă  envahir le multiplex et Ă  s’émerveiller devant le crossover pour mettre fin Ă  tous les crossovers. Voir trois Spider-Men ensemble est une grande partie de Pas de retour Ă  la maisonCependant, la prĂ©sence de plusieurs mĂ©chants Ă©tait tout aussi importante pour le succĂšs commercial et critique du film.

En effet, le Web Crawler possĂšde l’un des meilleurs groupes de mĂ©chants du genre super-hĂ©ros. On dit qu’un hĂ©ros n’est aussi bon que le mĂ©chant qu’il combat, et Spider-Man en est la preuve vivante. Du Green Goblin dĂ©ment de Willem Dafoe au menaçant Vulture de Michael Keaton, les mĂ©chants du quartier amical sont emblĂ©matiques et rappellent parfaitement pourquoi les films de Spider-Man sont parmi les meilleurs du genre super-hĂ©ros
 enfin, la plupart d’entre eux, en tout cas.

Eddie Brock/Venom – Spider-Man 3

Topher Grace est un gars vraiment drĂŽle. Son travail en Ce spectacle des annĂ©es 70 est une preuve suffisante, et des performances ultĂ©rieures dans le sous-estimĂ© RamĂšne moi Ă  la maison ce soir et Économie domestique l’a confirmĂ©. Cependant, il est indĂ©niable qu’il a Ă©tĂ© mal interprĂ©tĂ© comme Eddie Brock en 2007 Spiderman 3.

Grace n’a pas le physique imposant pour dĂ©peindre Brock de maniĂšre convaincante, d’autant plus que le rĂ©alisateur Sam Raimi a empruntĂ© la voie de l’intimidation avec son interprĂ©tation du personnage. De plus, Grace semble mal Ă  l’aise dans les scĂšnes d’action et, malgrĂ© tous ses efforts, il ne peut tout simplement pas vendre la transformation de Brock d’un crĂ©tin ordinaire Ă  un surpuissant. Spiderman 3 dĂ©borde dĂ©jĂ  de personnages et de points d’intrigue ; se dĂ©barrasser de Brock, un personnage qui n’apporte finalement rien, semble ĂȘtre une Ă©vidence.

Max Dillon/Electro – L’incroyable Spider-Man 2

Jamie Foxx, laurĂ©at d’un Oscar, a donnĂ© vie Ă  Max Dillon, alias Electro, dans L’incroyable Spider-Man 2. Il donne la meilleure performance tout droit sortie d’un film de 1985; le seul problĂšme est que son film a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2014. Le personnage de Foxx est une combinaison de tropes idiots et de clichĂ©s qui semblent encore plus dĂ©passĂ©s entre les mains de l’acteur.

Electro est un mĂ©chant visuellement intĂ©ressant dont les pouvoirs se traduisent bien sur grand Ă©cran. Cependant, le film n’a aucun intĂ©rĂȘt Ă  dĂ©velopper son personnage, se contentant plutĂŽt de l’utiliser comme un simple dispositif d’intrigue, et pas trĂšs bon. Foxx s’amuse clairement avec le rĂŽle, mais ce n’est pas suffisant pour Ă©lever le personnage ou sa performance, surtout compte tenu des grands mĂ©chants auxquels Web Crawler a Ă©tĂ© confrontĂ© dans la trilogie Raimi.

Harry Osborn/Green Goblin – L’incroyable Spider-Man 2

Pas content d’avoir un mĂ©chant, L’incroyable Spider-Man 2 en a introduit un autre sous la forme de Harry Osborn de Dane DeHaan. Rendu fou par le sĂ©rum censĂ© le guĂ©rir, le Harry de DeHaan passe de l’ami de Peter au Green Goblin en quelques secondes.

La transformation est maladroite, prĂ©cipitĂ©e et inutile ; cela semble immĂ©ritĂ©, en particulier dans un film dĂ©jĂ  aux prises avec de multiples intrigues, dont beaucoup pendent dangereusement au bord du non-sens. DeHaan donne tout, et le film a des idĂ©es intrigantes sur la conception et le but du gobelin. HĂ©las, cette version du Green Goblin ne peut s’empĂȘcher de pĂąlir par rapport Ă  la reprĂ©sentation parfaite de Willem Dafoe du mĂ©chant emblĂ©matique.

Flint Marko/Sandman – Spider-Man 3 et Spider-Man : No Way Home

Les mĂ©chants tragiques peuvent ĂȘtre convaincants lorsqu’ils reçoivent suffisamment d’attention et de dĂ©veloppement. Spider-Man 3 essaie trop fort de vendre Flint Marko comme une victime des circonstances, dĂ©livrant un message aussi subtil qu’un marteau sur la tĂȘte. L’histoire de Marko contient suffisamment de saccharine pour provoquer le diabĂšte, mais il reste le meilleur mĂ©chant du film. Thomas Haden Church affiche son triste visage de chiot tout au long du film, et les effets visuels sont suffisamment convaincants pour vendre la performance globale.

L’église Haden est revenue pour Spider-Man : Pas de retour Ă  la maison. Il n’a rien Ă  faire Ă  part offrir des commentaires occasionnels et servir de menace supplĂ©mentaire pour l’apogĂ©e. Pourtant, il fait suffisamment impression pour ĂȘtre mĂ©morable, ce qui est un triomphe en soi, compte tenu de ses partenaires de scĂšne.

Curt Connors / LĂ©zard – L’incroyable Spider-Man

Donnez un peu de respect au lĂ©zard. En tant que l’un des mĂ©chants les plus sous-estimĂ©s de Spider-Man, le lĂ©zard ne reçoit presque jamais l’attention qu’il mĂ©rite. Cependant, il fait partie des ennemis les plus complexes et les plus tragiques du Web Crawler, une figure contradictoire qui contraste sombrement avec le joyeux Spider-Man.

Le tout aussi sous-estimĂ© Rhys Ifans incarne Curt Connors, alias le LĂ©zard, dans L’incroyable homme-araignĂ©e, et il le fait sortir du parc. Ses scĂšnes avec Andrew Garfield sont parfaites, les deux s’installant rapidement dans la relation mentor-mentorĂ©. Et tandis que le film tombe dans des tropes de monstres fatiguĂ©s une fois que Connor se transforme en lĂ©zard, les excentricitĂ©s d’Ifans en tant qu’interprĂšte brillent toujours, mĂȘme lorsque l’intrigue ne s’y intĂ©resse plus. Le lĂ©zard n’a rien Ă  faire dans Pas de retour Ă  la maisonmais sa courte intervention lĂ -bas n’enlĂšve rien Ă  sa performance prĂ©cĂ©dente.

Adrian Toomes/Vulture – Spider-Man : Retrouvailles

AprĂšs sa nomination aux Oscars bien mĂ©ritĂ©e et attendue depuis longtemps pour homme-oiseau, Michael Keaton a jouĂ© le mĂ©chant dans un film MCU. L’acteur emblĂ©matique a apportĂ© sa dĂ©licieuse marque de charisme dĂ©rangĂ© Ă  son interprĂ©tation d’Adrian Toomes en 2017 Spider-Man : Retrouvaillesle premier film Spidey sous l’égide du MCU.

Toomes de Keaton est le travailleur ultime, se frayant un chemin jusqu’au sommet de l’échelle. Son rĂŽle peut sembler modeste, mais il s’inscrit dans le contexte du parcours de Peter Ă  l’époque. De plus, Keaton’s Toomes met en lumiĂšre un segment de la sociĂ©tĂ© dont peu de films MCU s’inquiĂštent. Le Vautour n’est pas vraiment un mĂ©chant, mais c’est vraiment un antagoniste. Keaton marche sur une ligne fine entre le simple sĂ©rieux et la vĂ©ritable menace, renforcĂ©e par le sourire effrayant qui est devenu sa carte de visite.

Quentin Beck/Mysterio – Spider-Man : loin de chez soi

Le MCU choisit toujours de grands acteurs pour ses mĂ©chants, mĂȘme s’il ne sait pas toujours quoi en faire. Cependant, Jake Gyllenhaal Ă©tait Ă  la hauteur, jouant Quentin Beck en tant que showman ultime. Le nominĂ© aux Oscars Ă©tait ravi de jouer un inventeur dont la fiertĂ© a Ă©tĂ© blessĂ©e, offrant une performance qui Ă©tait Ă  la fois style et substance.

Mysterio a peut-ĂȘtre les meilleurs pouvoirs de tous les mĂ©chants de Spidey. Spider-Man: loin de chez soi n’a absolument aucun sens – sĂ©rieusement, l’intrigue a plus de trous qu’une tranche de fromage suisse – mais les capacitĂ©s de Mysterio permettent d’excellentes sĂ©quences d’action. Son attaque contre Spider-Man est sans doute la dĂ©monstration de pouvoirs la meilleure et la plus crĂ©ative de tous les films MCU.

Docteur Octopus – Spider-Man 2 & Spider-Man : No Way Home

Alfred Molina a donnĂ© la performance d’une vie dans Spiderman 2. En tant qu’Otto Octavius, Molina Ă©tait dĂ©chirante et menaçante, un mĂ©chant tragique s’il en est un. Spiderman 2 est tout au sujet de l’identitĂ© et de la lutte entre le devoir et le but, des thĂšmes parfaitement mis en valeur par le docteur Octopus. Au cƓur de la caractĂ©risation d’Octavius ​​se trouve une histoire d’amour sincĂšre, les restes d’un homme essayant de combler le vide d’un cƓur brisĂ©. Le voyage d’Octavius ​​​​reflĂšte celui de Peter, les deux se battant pour la dĂ©couverte de soi et s’appuyant sur une idĂ©e de base pour tenter de mettre de l’ordre dans le chaos de leur vie.

Octave revient dans Loin de la maison, apportant une gravitĂ© bien nĂ©cessaire Ă  l’histoire. Molina reste aussi convaincante que jamais, portant la confusion et la douleur d’Octavius ​​sur sa manche. Le docteur Octopus est l’un des meilleurs personnages de la trilogie de Raimi, mais la performance de Molina l’a Ă©levĂ© au rang des meilleures figures de tous les temps de l’univers Marvel.

Norman Osborn/Green Goblin – Spider-Man et Spider-Man : No Way Home

de Sam Raimi Homme araignĂ©e la trilogie a changĂ© la donne pour le genre des super-hĂ©ros. C’était la preuve parfaite qu’un film sur des individus en collants pouvait encore trouver assez de cƓur pour explorer la condition humaine au-delĂ  de la prĂ©misse de base du bon gars qui frappe le mĂ©chant. Étonnamment, la premiĂšre entrĂ©e de la sĂ©rie, Homme araignĂ©eutilise le mĂ©chant pour prouver sa thĂšse principale.

Green Goblin de Willem Dafoe est l’antithĂšse de Spider-Man, le rĂ©sultat de « avec un grand pouvoir vient une grande responsabilité » qui a mal tournĂ©. Dafoe savoure la folie du gobelin, brillant dans les moments oĂč Norman parle Ă  son autre moi malĂ©fique. Homme araignĂ©e s’intĂ©resse autant Ă  la psychĂ© de Norman qu’à celle de Peter, au bĂ©nĂ©fice ultime de l’histoire. Le gobelin de Dafoe revient dans Pas de retour Ă  la maison, reprenant l’histoire lĂ  oĂč le film de 2002 l’avait laissĂ©e et prouvant que certaines choses sont insensibles au temps. Dafoe est aussi bon maintenant qu’il y a 20 ans, grĂące Ă  sa comprĂ©hension du personnage. Entre les mains de Dafoe, le gobelin ne se sent jamais caricatural malgrĂ© sa bonne dose de comportement exagĂ©rĂ©. Au contraire, il est dangereux et passionnant, l’ennemi parfait pour un humble hĂ©ros comme Spider-Man.

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SOURCE : Reviews News

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