✔️ 2022-12-06 08:00:18 – Paris/France.
Le sexe du comédie romantique sur fond de noël C’est déjà un classique de la culture anglo-saxonne qui triomphe dans le monde entier. Un exemple emblématique, en raison de sa nature, et parce qu’il est diffusé autour de ces dates depuis 20 ans et continue d’être accro, est « L’amour en fait », film choral avec de petites grandes histoires d’amour, de drame et d’humour. À présent Netflix aura son propre « amour en fait » (donc, comme s’il s’agissait d’un genre): « Smiley », une série basée sur Jeu de Guillem Clua, dont le succès a franchi nos frontières.
Le dramaturge lui-même a choisi ses deux protagonistes, deux gays qui vivent une histoire de rencontres et de désaccords, les a entourés d’un univers qui représente la diversité des manières de vivre le thème de l’amour (des lesbiennes, les personnes âgées, un couple hétérosexuel…) et les a placés dans un spectaculaire (tout comme les images) ville de Barcelone. La plateforme présente ses huit chapitres Ce mercredi, 7.
Nouvelles références
« La recherche de l’amour, d’un être cher, est un moteur tellement puissant, qui rend toujours les œuvres, les films, les séries qui en parlent très attractifs. Mais ce qui change, c’est la forme, explique-t-il Guillem Clua, son créateur. Et une fiction des années 20 du 21e siècle, malgré la récupération de ces éléments narratifs de la comédie romantique classique et de tous ses clichés, devait avoir d’autres références.
« Dans les années 90, il y en avait beaucoup, mais il fallait encore récupérer une référence contemporaine, et cela veut dire notamment le mouvement LGTBI », explique-t-il. Carlos Cuevas (‘Merli’, ‘Merlí: sapere aude’), l’un des protagonistes. « Et regardez comme c’est simple : juste en changeant le garçon et la fille pour deux garçons comme protagonistes, une véritable révolution se produit », ajoute-t-il. « Mais surtout, ‘Smiley’ raconte des choses très universelles& rdquor;, souligne Miki Esparbé (« L’innocente »), l’autre.
Le verrou des préjugés
L’enchevêtrement, si typique du genre, commence dès la première minute. Alexandre (Cuevas), un beau serveur voué au culte du corps et de la musique électronique, et Bruno (Esparbé), architecte passionné de littérature et de cinéma, s’est rencontré par le biais d’un message vocal laissé dans la mauvaise boîte aux lettres. Et ils tombent follement amoureux. Bien que les préjugés que vous ressentez l’un envers l’autre ils ne vous faciliteront pas la tâche. Le seul point commun est qu’ils veulent tous les deux quelque chose de plus qu’une aventure d’un soir. Ils cherchent l’amour. Bien assaisonné de sexe, bien sûr.
Les autres histoires, qui tournent aussi autour de ce sentiment, sont celles d’un couple lesbien, Véro (Meritxell Calvo, ‘L’amour est pour toujours’) Oui Patri (Giannina Fruttero, ‘Emma’), qui est en crise, même s’il leur est difficile de le reconnaître (ou de le savoir), et celui de la drag queen, à qui il donne vie pepon petit-fils (‘Les hommes de Paco’). « La référence sage, celle qui a les réponses, mais en même temps est seule », explique Clua, qui veut rendre hommage à cette figure avec lui. Et aux gays invisibles après 50 ans.
Introduction du bilinguisme
La amour mature est représenté dans les personnages de la mère d’Álex et d’un de ses amis de jeunesse, ainsi que dans celui de Pepón Nieto, et il ne manque pas un couple hétérosexuel avec des enfants et des problèmes qu’ils interprètent Eduardo Lloveras (‘Intimité’) et Ruth Llopis (« Le roi borgne »), qui dans la version espagnole de la série présente le bilinguisme naturellementcomme cela a été fait dans la série ‘Intimité’ avec Basque–, lors de la tenue de leurs conversations en catalan.
Actualités liées
« Il faut bien qu’une série comme celle-ci, qui atteint plus de 190 pays, avoir une intrigue dans cette langue. Pourquoi lui bilinguisme c’est une réalité dans la ville de Barcelone pour tous ceux qui y vivent », prévient Esparbé. Le producteur, Minoria Absoluta, a demandé de le tourner entièrement en catalan, avec ce qui allait devenir la première série Netflix enregistrée dans cette langue, mais finalement le bilinguisme a été choisi. Le doublage en catalan dans la version dans cette langue a été réalisé par les acteurs eux-mêmes.
‘Smiley’, correctement dosé en chapitres de 30 ou 35 minutes qui vous invitent à le voir d’un seul trait, ce n’est pas une histoire d’amour gay uniquement pour les gays, ni ne parle que d’amour et de chagrin. Il aborde aussi « l’amitié, l’ambition, la projection… Thèmes très universels & rdquor;, conclut Esparbé. Une fiction née pour tomber amoureux.
SOURCE : Reviews News
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