✔️ 2022-12-07 14:00:55 – Paris/France.
Noël approche à grands pas, le moment idéal pour récupérer certains des grands films tournés pendant ces vacances. Avec la série, c’est déjà un peu plus compliqué, car normalement, vous devez passer à des épisodes spéciaux au lieu de titres dans lesquels cette célébration a un poids plus ou moins important dans l’intrigue. Avec ‘sourire’ nous n’avons pas ce problème.
Adaptation de la pièce homonyme de Guillem Clua -qui écrit également tous les scénarios de la série-, ‘Smiley’ est une comédie romantique assez dramatique. Tout au long de 8 épisodes, diverses histoires d’amour sont explorées avec une grande aisance, au point que l’on continue à voir les chapitres comme s’ils mangeaient des pipes. Bien sûr, c’est une série que les homophobes devraient fuir, mais le reste du public trouvera probablement suffisamment de raisons pour en profiter.
Fluide, frais et divertissant
L’axe principal de ‘Smiley’ est la relation inattendue qui naît entre Álex et Bruno. Totalement opposés sur le papier, ils se rencontrent à la suite d’une curieuse erreur et l’attirance entre eux est évidente, tout comme leur résistance à admettre ouvertement leurs sentiments. La série Netflix porte une attention particulière à cela lors des premiers épisodes, jouant ensuite davantage sur la façon dont ils gèrent tous les deux l’absence de l’autre, car, bien sûr, cela n’allait pas être aussi simple que de se rencontrer, tomber amoureux, être heureux et manger des perdrix.
Curieusement, ce n’est pas là qu’intervient cette vocation plus dramatique de la série que j’évoquais plus haut, puisque ‘Smiley’ raconte plusieurs histoires d’amour. C’est là que cette composante évidente d’une comédie romantique presque hollywoodienne est diluée au profit d’une approche un peu plus amère. Je n’oserais pas dire réaliste, mais ça ajoute une autre dimension à la série, et ça lui va plutôt bien.
Là, il est vrai que le problème inévitable se pose que toutes les histoires racontées par ‘Smiley’ n’ont pas le même intérêt et que certains téléspectateurs peuvent manquer qu’une plus grande attention soit accordée à l’intrigue d’Álex et Bruno dans certaines phases de la série, mais l’essentiel est que même dans ses moments les plus bas, il a encore assez de crochet pour, au moins, passer un moment divertissant.
Chaque chose à sa place
Cela est facilité par le fait qu’il saute avec agilité entre les différentes histoires entrelacées au lieu de ne jamais s’arrêter plus que nécessaire sur l’une d’entre elles. Pour ma part, il y a la particularité que sûrement celui qui m’a le moins motivé est aussi celui avec la plus grande présence pepon petit-filsque si ce n’est pas ce que j’ai le plus aimé dans ‘Smiley’, c’est resté proche.
De plus, visuellement, il y a aussi plusieurs détails qui aident d’abord à créer puis à renforcer l’identité de la série, notamment en ce qui concerne l’utilisation de l’écran partagé ou du montage parallèle. Ce n’est pas comme si c’était souvent mentionné, mais cela apparaît de temps en temps et Cela correspond très bien à cette fraîcheur que la série transmet dans les lignes générales.
Je n’oublie pas non plus la nécessité pour ‘Smiley’ d’être proche du spectateur, à la fois lorsqu’il flirte davantage avec le frivole et lorsqu’il opte pour un coup émotionnel plus dramatique. Ici peut-être que la comparaison avec ‘Love Actually’ est excessive -d’autant plus qu’il n’y a pas autant d’histoires ici que là-bas et que la variété est aussi forcément moindre-, mais l’un des points forts de la série Netflix est tout autant que le célèbre film de Richard Curtisparce que dans les deux il y a une part de la vision idéalisée de l’amour, mais sans laisser de côté l’autre côté, plus douloureux, de cette même médaille.
Enfin, je voudrais souligner le travail du reste de la distribution. Ils vont tous comme un gant dans leurs personnages respectifs – bien que la chimie qu’ils partagent soit excellente Carlos Cuevas et Miki Esparbe brille de sa propre lumière-, réalisant ainsi que ce qui est dit et comment cela est fait trouve un allié de luxe pour qu’au-dessus de tout type de limitation, un groupe qui ne cherche pas tant l’admirable que le divertissant et le contagieux triomphe.
Bref
‘Smiley’ est l’une des meilleures séries Netflix de cette année et il se glisse également facilement dans la fiction espagnole la plus remarquable de la plate-forme. De plus, cela fonctionne très bien comme une comédie romantique, offrant à la fois une vision plus ou moins idyllique du sous-genre et d’autres plus dramatiques. Le seul dommage est que j’aurais aimé qu’il y ait plus d’épisodes, chose qui n’arrive pas très souvent…
A Espinof :
SOURCE : Reviews News
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