Sandman ou la fin du cauchemar de Netflix

Sandman o el fin de la pesadilla de Netflix

🍿 2022-08-13 13:00:43 – Paris/France.

Au milieu d’un mois d’août torride, le Seigneur des Rêves est venu sortir Netflix de ses pires cauchemars. Une semaine après la première de sa première saison, Marchand de sable C’est déjà une des séries de l’été. Et que nous avons encore des premières très puissantes en attente dans la compétition, comme la préquelle de Game of Thrones dans HBO ou la version amazone de Le Seigneur des Anneaux. Avec la première de la quatrième saison de Stranger Things et l’arrivée de Sandman, il semble que ces présages noirs pour la perte d’abonnés aient été laissés pour compte. Deux balles d’affilée. Désormais, c’est dans la compétition (sur HBO) que de très mauvais jours sont en train de vivre, avec des annulations au grand complet, des disparitions de séries autoproduites du catalogue pour ajuster les budgets.

Adapter Sandman n’était pas une tâche facile et aurait pu se transformer en la pire des catastrophes. les bandes dessinées de Neil Gaman Ils sont considérés comme l’une des meilleures œuvres du neuvième art des années 90 et il y avait de fortes chances que quoi qu’on fasse, personne ne serait content. Transférer l’imagination débordante du scénariste et ses mondes oniriques sur le petit écran aurait pu exposer l’audacieux qui a osé le pire ridicule et le laisser à la merci du ridicule de hordes furieuses de haineux. Heureusement, l’effort a été dépassé par une note. Il y avait beaucoup de précédents pour expliquer le scepticisme. Là, nous avons American Gods, une adaptation d’un roman de Gaiman, qui après une première saison remarquée sur Amazon Prime, s’est mis à faire couler les eaux partout dans la seconde (lorsque son showrunner est parti Bryan Fuller) et a manqué de fin avec son annulation en troisième. Malgré le fait que Gaiman lui-même était également impliqué dans le travail de production pour Amazon, il n’a pas non plus été très bien accueilli. de bon augurebasé sur un autre de ses romans co-écrit avec Terry Pratchet (le créateur de Disque-monde), bien que cette série soit toujours sur ma liste à surveiller.

Ainsi, le fait que Gaiman lui-même ait parrainé la production de son chef-d’œuvre pour Netflix ne garantissait rien. Pour cette raison, il a su s’entourer d’autres auteurs vétérans, connaisseurs de la télévision, qui l’ont aidé à réaliser une adaptation plus que digne. D’une part nous avons David S Goyerscénariste de trilogie batman chargé de Christophe Nolan ou du film culte Ville sombre, qui boit beaucoup de la mythologie Sandman; et de l’autre on a Allan Heimbergproducteur et scénariste qui a travaillé pour Marvel et DC et a participé à des séries telles que L’anatomie de Grey Oui sexe à new york. La première saison de Sandman nous raconte l’intrigue des 16 premiers numéros de comics publiés par Vertigo, le label adulte de DC Comics. La série comptait un total de 75 numéros, plus quelques spéciaux. Ce qui nous donnerait environ cinq saisons, ce qui est la norme pour ce que les séries Netflix durent généralement. Le renouvellement pour une deuxième saison n’a pas encore été annoncé, mais tout le monde le tient pour acquis.

Pendant longtemps, Sandman a été qualifié d’œuvre de mauvaise adaptation. Plus que tout car ce qu’on voulait en faire était un simple film, alors que faire de longues sagas n’était pas à la mode. Il était clair que devoir condenser des milliers de pages en un film de deux heures avec des intrigues aussi denses que Gaiman les racontait menait toute tentative d’être de la merde. Les années ont clairement montré que la seule façon d’entreprendre cette tâche titanesque était de faire une série ou une saga de films Harry Potter pouvoir faire quelque chose avec un minimum de dignité. Un autre titre de cette époque qui avait eu la réputation d’être inadaptable était Watchmen, la série Sandman fait la même chose qu’à son époque Zack Snyder quand il a porté au grand écran le travail de Alan Moore (qui soit dit en passant était l’une des personnes qui ont embarqué Gaiman dans la tâche passionnante d’écrire des bandes dessinées). Optez pour une fidélité maximale à l’œuvre originale et un respect maximal de ce qui est établi par la plume de l’écrivain.

Sandman était le candidat idéal pour être une grande série. Comme dans les bonnes séries, chaque histoire peut être appréciée indépendamment, bien que l’on soit face à une histoire chorale avec un univers riche de personnages mémorables qui s’enrichit épisode après épisode. Cette règle semble s’appliquer davantage dans les six premiers épisodes, qui nous donnent le contexte de toute l’intrigue. Le protagoniste est le Seigneur des Rêves, qui dans le premier épisode passe cent ans emprisonné par un occultiste qui l’a invoqué par erreur alors qu’il avait l’intention de capturer la Mort pour qu’il rende son fils. L’intrigue commence lorsque Morpheus retrouve la liberté et tente de récupérer le pouvoir qu’il a perdu au cours du siècle qu’il a passé en captivité. Tom Sturridge incarne Morphée, vêtu de noir et aux cheveux longs. robert forgeron de Le traitement.

Il y a de belles histoires au cours de ce premier arc de l’intrigue, dans lequel les scènes les plus intimes sont combinées avec d’autres plus mystiques et oniriques. Nous avons vécu de grands moments dans cette première saison. Cette intrigue dans laquelle nous voyons comment Morphée rencontre tous les cent ans dans une taverne un homme qui a décidé de renoncer à sa mortalité, le même épisode qui nous avait montré la Mort emmenant de nouvelles âmes dans l’autre monde (la présence de la Mort nous a peu à peu peu et on en redemande)… Le duel avec Lucifer (quel grand rôle de méchant il fait Gwendoline Christie et non ce caractère gâché du Capitaine Phasma dans guerres des étoiles) … L’enfer se déchaîne dans un café où tous les clients sont obligés de dire la vérité dans une boucle répétitive. Les quatre derniers épisodes sont moins indépendants, ils font partie d’une même intrigue qui laisse tout prêt pour que certains ennemis de Morpheus sortent de l’ombre et commencent à se faire jour. Gaiman récupère des fables et des contes de fées pour nous offrir ce petit bijou, qui plaira aussi bien aux amateurs de BD qu’à ceux qui ne les ont jamais lus (même s’ils s’y intéresseront sûrement désormais). Nous sommes dans le prologue de ce qui promet d’être une merveilleuse série.

SOURCE : Reviews News

N’hésitez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. 🤓

Quitter la version mobile