đ 2022-08-25 22:00:03 â Paris/France.
le réalisateur australien julius avery dirige dans samaritain un film de super-héros avec une histoire des plus conventionnelles.
Les stars du cinéma Sylvester Stallone qui agit également en tant que producteur à travers sa société Balboa Productions.
Le scénario écrit par Bragi F. Schut Il a été adapté en bande dessinée par Mythos Comics avant que la production ne voie le jour en tant que long métrage. Un long métrage qui sortira enfin sur Prime Video ce 26 août aprÚs avoir retardé sa premiÚre à plusieurs reprises.
Samaritain et Balboa
REMORQUE SAMARITAINE | PRIME VIDEO ESPAGNE
Un grand combattant venu en moins mentors un jeune homme qui lui fait retrouver lâillusion du passĂ© et avec qui il noue une relation paternelle. Cette intrigue est interchangeable entre le film dâAvery et le croire par Ryan Coogler.
Le vieux Samaritain, comme le vieux Rocky, a cette empreinte que le vieux Stallone sait donner Ă ses personnages. Une sorte de vieil homme fort et affable pour qui il est facile de se faire aimer.
Sly semble Ă lâaise dans des rĂŽles qui lui permettent de rester un hĂ©ros dâaction sans ĂȘtre trop exigeant physiquement. De plus, dans ce type de production, lâacteur nĂ© Ă Manhattan explore le cĂŽtĂ© le plus humain de personnages qui, comme lâacteur lui-mĂȘme, vivent le crĂ©puscule de leur carriĂšre.
Le dĂ©clin de lâAmĂ©rique
Comme une grande partie du monde, les grandes villes amĂ©ricaines ont Ă©tĂ© durement touchĂ©es par la crise Ă©conomique et la pandĂ©mie. Aujourdâhui, de nombreuses villes emblĂ©matiques du pays regorgent de sans-abri, de rues ravagĂ©es par la drogue et dâun sentiment dâinsĂ©curitĂ© croissant.
Comme le Gotham le plus dĂ©crĂ©pit, la ville fictive dans laquelle Samaritain se cache est dominĂ©e par le chaos, la pauvretĂ©, la drogue et la dĂ©cadence. Un panorama actuel, poussĂ© Ă lâextrĂȘme, qui reflĂšte lâinquiĂ©tude dâune sociĂ©tĂ© avide de nouveaux hĂ©ros.
Samaritain : Un héros sans cape
Un serveur sâintĂ©resse plus aux hĂ©ros humanisĂ©s quâaux super-hĂ©ros Ă la morale irrĂ©prochable. Heureusement, lâĂšre initiale de la bande dessinĂ©e dans laquelle les couleurs grises nâavaient pas leur place a laissĂ© place Ă des personnages plus complexes qui donnent Ă leurs histoires des plis et des contours auxquels on peut plus facilement sâidentifier.
Schut et Avery essaient de construire un personnage moins plat que ces Supermans du siĂšcle dernier, mais sans trop de fanfare. Samaritain est un hĂ©ros incrĂ©dule Ă la recherche dâune seconde chance.
Il nâatteint pas la complexitĂ© du meilleur Batman, ni lâambiguĂŻtĂ© morale des personnages du grand The Boys, mais il tente, par un autre rebondissement, de nous donner un hĂ©ros qui pourrait actuellement vivre parmi nous.
Satisfaire sans trop risquer
La plume de Schut et la mise en scÚne de Julius Avery créent un personnage avec lequel il est facile de sympathiser et Stallone sait donner cet équilibre entre force et sensibilité qui caractérise ses personnages les plus emblématiques.
Dans sa section dâouverture, Samaritan se concentre sur la relation entre un jeune homme dâun quartier pauvre (un sensationnel Javon Walton) et un hĂ©ros dĂ©chu. Lâintrigue passe sans surprises, entre des scĂšnes que nous avons vues mille fois, jusquâĂ un acte final dans lequel Avery, comme sâil Ă©tait conscient de construire un film des plus conventionnels, nous rĂ©serve une surprise sous la forme dâun rebondissement scĂ©naristique.
Un film dans lequel tout est prĂ©visible, qui tient ses promesses et vous laisse avec un sourire satisfait sur votre visage. Samaritain est dĂ©finitivement un plaisir coupable. Un de ces beignets au chocolat bien gras quâil faut manger de temps en temps pour ne pas perdre le plaisir.
SOURCE : Reviews News
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