Ryan Reynolds et le débat en streaming de la Ligue nationale

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😍 2022-09-04 07:03:56 – Paris/France.

Les cinĂ©philes ont l’habitude de voir Ryan Reynolds faire des choses remarquables.

Au cours de la derniĂšre annĂ©e seulement, ils l’ont vu empĂȘcher un fou de dĂ©truire le rĂ©seau Ă©nergĂ©tique europĂ©en, utiliser l’intelligence artificielle pour empĂȘcher la destruction de son monde, s’amuser autour de la planĂšte en volant des artefacts mythiques et voyager dans le temps.

Et maintenant, pour son prochain miracle, il veut que le monde se soucie de Boreham Wood, Dorking et Solihull Moors.

Pour ceux d’entre vous qui ont ratĂ© cette histoire, rĂ©capitulons.

En plus de devenir l’une des stars les plus titrĂ©es d’Hollywood, Reynolds, 45 ans, a lancĂ© une sociĂ©tĂ© de production; a investi dans une marque de gin primĂ©e, une sociĂ©tĂ© de tĂ©lĂ©phonie mobile Ă  croissance rapide et un gĂ©ant des rencontres sur Internet – et a Ă©galement achetĂ© une participation de 50% dans l’équipe de football galloise Wrexham AFC.

Cette aventure la plus rĂ©cente est sans doute plus improbable que les intrigues de Hitman’s Wife’s Bodyguard, Free Guy et ainsi de suite, mais c’est arrivĂ© et si vous ne nous croyez pas, il a fait un documentaire Ă  ce sujet.

Cette production, Welcome To Wrexham, raconte comment Reynolds et son partenaire commercial, l’acteur et cinĂ©aste amĂ©ricain Rob McElhenney, sont venus acheter le club de la Ligue nationale en septembre 2020 et leurs tentatives ultĂ©rieures d’échapper au cinquiĂšme niveau du football anglais, qui est soit un monde dystopique dirigĂ© par des maniaques ou le meilleur cinquiĂšme niveau dans n’importe quel sport, dans n’importe quel pays, selon votre vision de ces choses. En vĂ©ritĂ©, c’est probablement les deux, c’est pourquoi cela rend le visionnage si convaincant.

Rob McElhenney (au centre) et Ryan Reynolds (Ă  droite) ont achetĂ© la National League Wrexham en novembre 2020 (Photo : Matt Lewis – The FA/The FA via Getty Images)

Comme Reynolds l’a rĂ©cemment annoncĂ© Ă  ses 20 millions d’abonnĂ©s sur Twitter, Welcome to Wrexham Ă©tait juste derriĂšre Game of Thrones prequel House of Dragons dans les charts canadiens de Streaming le mois dernier. Pas mal pour une Ă©quipe qui n’a jamais terminĂ© au-dessus de la 15e place du deuxiĂšme niveau anglais, qui a failli faire faillite deux fois ce siĂšcle et qui a passĂ© les 14 derniĂšres annĂ©es dans les limbes susmentionnĂ©es qu’est la Vanarama National League.

Mais Wrexham ne ressemble pas à un club contraint par son passé. Au contraire, avec Rob et Ryan à la barre, ils ressemblent au New York Cosmos de la fin des années 1970, un véhicule de divertissement lié au football avec un attrait qui va bien au-delà de la compétition dans laquelle ils se trouvent actuellement. Le Cosmos avait Franz Beckenbauer et Pelé. Wrexham a Ben Tozer et Paul Mullin.

Il y a juste un petit problĂšme, cependant.

AprĂšs nous avoir montrĂ© ce qui se passe dans les coulisses, les propriĂ©taires de Wrexham aimeraient nous montrer les scĂšnes rĂ©elles – vous savez, le football.

Deux ans de mĂ©dias sociaux impeccables, de gros titres positifs et de marketing intelligent ont amorcĂ© la pompe. Il y a des gens partout en AmĂ©rique du Nord et ailleurs qui n’ont pas pu trouver Wrexham sur une carte mais qui savent tout sur Tozer, Mullin and co, mais qui ne peuvent pas voir leurs jeux. Et cela nous amĂšne aux autres tweets liĂ©s Ă  Wrexham que Reynolds a envoyĂ©s la semaine derniĂšre.

« AprĂšs des mois d’efforts maximaux », a-t-il Ă©crit lundi, « la dĂ©cision (par l’inaction de la Ligue nationale de Vanarama) de ne pas autoriser la diffusion nationale/internationale des matchs de Wrexham et des autres clubs de la ligue est vraiment dĂ©concertante. »

Au cours de trois autres tweets, qui ont taguĂ© les comptes Twitter des 23 autres Ă©quipes de la division, Reynolds a affirmĂ© que la ligue « privait chaque Ă©quipe
 (de) la possibilitĂ© d’élargir la base de fans » au lieu de les laisser ajouter des revenus qui « profitent Ă  tout le monde ».

Le premier tweet du fil a été retweeté plus de 18 000 fois et aimé par prÚs de 50 000 personnes. Les réponses sont également généralement positives. Maximum Effort, soit dit en passant, est le nom de la société de production de Reynolds. Il est trÚs mignon.

Lundi Ă©tait un jour fĂ©riĂ© au Royaume-Uni et la Ligue nationale n’est pas dotĂ©e de personnel pour faire face aux dĂ©fis des superstars mondiales 24/7/365, sa rĂ©ponse est donc arrivĂ©e mercredi, via son site Web.

« Beaucoup seront au courant des rĂ©cents commentaires concernant le Streaming et il est important que nous dĂ©finissions la position actuelle de la Ligue nationale de Vanarama », ce que la ligue a fait sur 300 mots supplĂ©mentaires. Vanarama, pour ceux qui ne le savent pas, est l’endroit oĂč les Britanniques vont s’ils ont besoin d’une camionnette rapidement. Il soutient pleinement la derniĂšre croisade de Reynolds.

Le communiquĂ© de la ligue a commencĂ© par souligner qu’il « a dĂ©jĂ  un partenaire de diffusion » dans BT Sport. Émanation de l’ancien monopole britannique des tĂ©lĂ©communications, BT Sport est le siĂšge exclusif du football de la Ligue nationale depuis 2013. Son accord le plus rĂ©cent a Ă©tĂ© conclu en dĂ©cembre 2020, trois mois aprĂšs que McElhenney et Reynolds ont achetĂ© Wrexham, et il lui reste encore deux saisons Ă  courir.

Rien ne peut donc arriver en ce qui concerne la diffusion ou la diffusion en continu de contenu de la Ligue nationale sans l’approbation de BT Sport. Jusqu’à prĂ©sent, il a Ă©tĂ© parfaitement heureux de laisser la grande majoritĂ© des centaines de sĂ©quences de matchs qu’il possĂšde sur le sol proverbial de la salle de montage, choisissant plutĂŽt de montrer environ 30 des plus grands matchs de la ligue par saison. Nous devrions probablement ajouter que la Ligue nationale est composĂ©e de trois divisions – la Ligue nationale de cinquiĂšme niveau et la Ligue nationale nord et la Ligue nationale sud de sixiĂšme niveau – et 72 clubs.

Quoi qu’il en soit, le communiquĂ© de la ligue affirmait que « BT souhaite travailler avec la Ligue nationale pour soutenir les opportunitĂ©s pour nos clubs de gĂ©nĂ©rer des revenus supplĂ©mentaires, comme il l’a fait pendant la pandĂ©mie de COVID, sous forme de Streaming« , et a dĂ©clarĂ© que la ligue « travaillait intensĂ©ment pendant quelques mois pour finaliser une proposition de lancement d’une plateforme de Streaming centralisĂ©e et entiĂšrement testĂ©e », et cela sera prĂ©sentĂ© au conseil d’administration de la ligue lors de sa prochaine rĂ©union dans deux semaines.

Le communiquĂ© ajoute que cette proposition doit « respecter et protĂ©ger le statut de la ligue » et ĂȘtre cohĂ©rente avec les « valeurs de production Ă©levĂ©es » de BT Sport.

Soit dit en passant, BT a effectivement vendu BT Sport au groupe de mĂ©dias amĂ©ricain Warner Brothers Discovery. Dans un accord compliquĂ©, BT Sport et les chaĂźnes Eurosport de Warner deviennent une coentreprise. Il se trouve que jeudi Ă©tait le premier jour de ce projet, donc BT Sport peut ĂȘtre pardonnĂ© d’ĂȘtre un peu distrait.

Toujours avec nous ? Bien.

Le communiquĂ© de la Ligue nationale a conclu en reconnaissant « le dĂ©sir de certains clubs, qui se trouvent en mesure de diffuser de maniĂšre indĂ©pendante, et nous respectons cela », tout en soulignant qu’il a des obligations plus larges.

« Il y a des dĂ©fis Ă  fournir un produit qui peut ĂȘtre utilisĂ© par tout le monde, tout en garantissant le respect de l’article 48 », a-t-il dĂ©clarĂ© dans une rĂ©fĂ©rence Ă  la rĂšgle de l’UEFA qui donne Ă  ses associations membres le droit de bloquer la diffusion nationale de football en direct entre 2h45 et 17h15 le samedi aprĂšs-midi.

Cette rĂšgle, qui vise Ă  encourager les supporters Ă  se lever du canapĂ© et Ă  assister aux matchs en personne, n’est appliquĂ©e qu’au Royaume-Uni en ce qui concerne les grands marchĂ©s du football europĂ©ens, ce qui pourrait expliquer pourquoi le football anglais compte cinq niveaux de football professionnel et le reste du L’Europe se contente de deux ou trois.

Wrexham a terminé deuxiÚme de la Ligue nationale la saison derniÚre mais a été battu en barrages (Photo : Oli Scarff/AFP via Getty Images)

Mais c’est un dĂ©bat pour un autre jour car Wrexham est heureux de respecter la panne de courant de 15 heures – et nous le savons parce que jeudi, Shaun Harvey, leur conseiller stratĂ©gique, a envoyĂ© une note aux 71 autres clubs disant des mots Ă  l’effet de « quels sont on attend ? ».

Ce mĂ©mo – ou est-ce un Ă©noncĂ© de mission Ă  la Jerry Maguire ? – a trouvĂ© son chemin dans L’athlĂ©tisme‘s, aussi, et il commence par dire « il n’y a pas de plus grand partisan du principe du » collectif « que Wrexham » et affirme que le club ne veut pas de « traitement spĂ©cial ».

Harvey souligne ensuite que la Ligue nationale parle de Streaming « pendant une pĂ©riode prolongĂ©e » et que les clubs n’en retirent actuellement « aucune valeur ».

Clairement d’humeur Ă  faire des bĂȘtises, Harvey Ă©crit « c’était bon Ă  lire » sur le soutien de BT au concept de Streaming mais « notre prĂ©occupation spĂ©cifique est double »: premiĂšrement, combien de temps il faudra pour mettre en place un « systĂšme centralisĂ© solution », et deuxiĂšmement, le manque d’informations sur le plan de la ligue.

Ce dernier point est un peu hypocrite car chaque dirigeant de club L’athlĂ©tisme a contactĂ© cette semaine est sĂ»r que le plan de Streaming prĂ©fĂ©rĂ© de la Ligue nationale sera trĂšs similaire au service iFollow de la Ligue anglaise de football, et Harvey devrait tout savoir Ă  ce sujet car il l’a lancĂ© en 2017 lorsqu’il dirigeait l’EFL.

Cependant, Harvey fait valoir un point raisonnable lorsqu’il rappelle à ses homologues que plusieurs d’entre eux ont toujours des contrats avec iFollow depuis leurs jours EFL, ce qui signifie qu’ils pourraient diffuser maintenant, si BT Sport le permettait, et ils pourraient ne pas vouloir rejoindre n’importe quelle plate-forme. propose la Ligue nationale.

Pour ce que cela vaut, nous comprenons que la ligue a parlĂ© Ă  trois fournisseurs de services et discutera de leurs arguments lors de la rĂ©union du conseil d’administration qui est prĂ©vue pour le 15 septembre, mais qui pourrait maintenant se prĂ©senter dans quelques jours.

Wrexham, cependant, veut aller de l’avant.

La note de service de Harvey appelle la ligue à émettre des « critÚres minimaux » concernant les valeurs de production, la sécurité du flux et la protection des droits de BT Sport, et propose une « proposition provisoire ».

Ce plan, qui ramĂšne le ballon sur le terrain de BT Sport, permettrait Ă  tout club prĂȘt Ă  diffuser de craquer et d’y aller, en particulier s’il a la chance de faire l’objet d’une sĂ©rie documentaire Ă  succĂšs cet automne. Oh, c’est juste Wrexham, alors.

Peu importe, car Wrexham ne facturera pas de frais Ă  quiconque souhaite regarder ses matchs en dehors du Royaume-Uni et tout profit qu’il rĂ©alisera sur les frais de 10 ÂŁ pour les laissez-passer de Streaming nationaux sera placĂ© dans un pot central et partagĂ© avec le reste de la ligue. . Pour Reynolds and co, le chiffre clĂ© n’est pas dans les revenus du Streaming. C’est les globes oculaires.

Mais Wrexham a Ă©galement tentĂ© de rĂ©pondre Ă  tous les autres problĂšmes potentiels des clubs qui n’appartiennent pas Ă  des stars de cinĂ©ma. Selon son plan, l’équipe locale paiera les coĂ»ts de diffusion, mais elle a le droit de dĂ©cider si le match est diffusĂ© ou non. Ainsi, les clubs inquiets de l’impact sur leurs revenus de la journĂ©e peuvent dire non.

De plus, tous les jeux que BT Sport a choisi de téléviser sont interdits, tout comme tous les matchs du samedi aprÚs-midi.

Mais au-delĂ  de leur propre gĂ©nĂ©rositĂ©, Wrexham ne fait aucune suggestion sur la maniĂšre dont les revenus du Streaming devraient ĂȘtre partagĂ©s, laissant cela Ă  la ligue de dĂ©cider. Harvey sait mieux que quiconque que c’est le cƓur du dĂ©bat, car les clubs EFL se battent toujours Ă  ce sujet cinq ans aprĂšs le lancement d’iFollow.

Pour couper court Ă  une histoire longue et controversĂ©e, dans cette ligue, le club qui vend le pass de Streaming conserve les revenus, pas l’équipe Ă  domicile de ce match. Cette dĂ©cision a permis aux clubs avec de grandes bases de fans – comme Bolton Wanderers, Ipswich Town et Sunderland – de gagner des sommes importantes, tandis que leurs plus petits rivaux – comme Accrington Stanley et Cambridge United – s’inquiĂštent des tartes, pintes et programmes qu’ils ne s’est pas vendu car les fans sont restĂ©s Ă  la maison.

Et cela touche au cƓur du dĂ©bat.

Tout le monde sait que le Streaming est, sinon la source de revenus probable la plus importante pour les clubs de football Ă  l’avenir, certainement l’une de leurs sources de revenus les plus importantes. En fait, tout le monde sait qu’un grand nombre de fans, ici et Ă  l’étranger, diffusent dĂ©jĂ  des jeux en Streaming et beaucoup d’entre eux ne paient pas pour ce privilĂšge.

Mais le Streaming pose des questions importantes pour un sport qui a Ă©tĂ© assez heureux de laisser les grands clubs ĂȘtre grands et les petits clubs survivre, car la nature ouverte de


SOURCE : Reviews News

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