🍿 2022-07-22 00:25:37 – Paris/France.
Ryan Gosling est assis dans une veste en molleton vert et un t-shirt blanc. Il sourit lorsqu’il apparaît sur la caméra Zoom, indiquant clairement qu’il est prêt à se souvenir de l’aventure choquante d’action excessive, de violence, de complots et même du combat avec Captain America lui-même – Chris Evans – qu’il a vécu dans son nouveau film : ‘ L’homme gris’ (l’homme gris).
Je suis un espion et je suis dans un film d’action débordant qui me rappelle les films de ce genre que je voyais quand j’étais plus jeune
Ne vous y trompez pas, ce n’est pas un super-héros Marvel, bien que le film ait été réalisé par Joe et Anthony Russo (responsable du succès d’Avengers) il s’agit vraiment d’échapper à la brutalité et à la psychopathie d’un Evans déchaîné dans son nouveau rôle de méchant.
(Aussi : Dog Day : Ce sont les chiens les plus célèbres du cinéma.)
« Je suis un espion et je suis dans un film d’action débordant qui me rappelle les films de ce genre que je regardais quand j’étais plus jeune », avoue Gosling en riant lors d’une conversation avec EL TIEMPO.
Mais pas n’importe quel agent de la CIA. Sa capacité à tuer et à survivre dépasse les limites imaginables ; Il fait partie de ces personnages qui ont passé les épreuves les plus exigeantes pour devenir une machine à tuer efficace et vivre dans l’ombre, prêt à faire le sale boulot qui lui est imposé dans les hautes sphères du pouvoir.
Ce n’est pas la première fois que l’acteur se lance dans une cassette de ce genre.il a été implacable dans Drive ou dans Only God Forgives (tous deux de Nicolas Winding Refn), à la différence près qu’il a apporté une densité dramatique et un certain mysticisme à ses personnages, avant de s’abandonner à une violente rédemption.
(Lire la suite : « Game of Thrones » : voici comment vous pouvez apprendre le langage fictif de la série.)
Avec ‘The Grey Man’, Gosling s’amuse et caricature le caractère indestructible d’un John Wick et même d’un James Bond. Et on peut le voir sur Netflix maintenant.
« C’est de l’évasion. J’ai aimé le faire et devenir cet espion qui essaie de vivre ses jours comme si c’était les derniers. Il va dans des restaurants chers en se préparant à anéantir un ennemi, mais tout change pour lui », insiste-t-il.
Sur la bande, qui dure plus de deux heures, Court Gentry (Gosling) doit se battre pour sa vie, tout en se faufilant entre les pays et en résistant à une chasse à l’homme dans une zone urbaine de Prague.que ceux de la saga ‘Fast and Furious’ envieraient.
Lloyd Hansen (Evans) est son ennemi juré. C’est un autre meurtrier, mais sans barrières morales, il aime la torture, il est excentrique, hyperactif, turbulent. « J’ai adoré le fait qu’il soit le genre de personnage qui n’a pas à s’excuser pour qui il est. Les méchants ne sont souvent pas accablés par de telles complexités. Ils ont une compréhension claire de qui ils pensent qu’ils sont, et cette clarté, cette simplicité, est rafraîchissante pour un acteur. » Chris Evans cesse d’être le super-héros le plus admiré de l’univers Marvel.
(Lire aussi : Steven Spielberg a enregistré son premier clip vidéo avec un téléphone portable).
Chris Evans joue un rôle méchant dans « The Grey Man ».
C’est un film d’une ampleur impressionnante et les frères Russo réalisent ce genre de films depuis des décennies.
« C’est un film d’une ampleur impressionnante et les frères Russo font ce genre de films depuis des décennies, donc je n’aurais pas pu trouver de meilleur partenaire pour cette aventure. Mais j’ai l’impression que c’est un film qui montre un homme avec une nature d’antan, il est comme un héros analogique dans un monde numérique et technologique », explique Gosling.
« Tout ce qu’il fait pour se donner un petit avantage dans des situations extrêmes est lié à une sorte de façon plus pratique et humaine de résoudre les choses. Il a même des moments de naïveté (…). C’est un personnage qui a vécu en prison toute sa vie, contrôlé et manipulé par le système, et il a la possibilité de se sentir libre et fera tout ce qu’il faut pour que cela reste ainsi.
(Vous pouvez lire : Edgardo Román, à la Cinémathèque de Bogotá).
Je ne pense pas qu’il soit diabolique, peut-être que le truc avec Denny c’est qu’il a une morale lâche.
« The Grey Man » a ce halo de plaisir coupable, puisqu’il n’est rien de plus que l’excès d’une intrigue qui tourne autour du prévisiblemais son protagoniste et surtout ses réalisateurs parviennent à lui donner une nuance de plaisir et de folie qui le rend agréable.
Court Gentry entre dans le jeu du chat et de la souris accompagné de l’agent Dani Miranda, qui lui sauve la vie à plusieurs reprises, incarné par l’artiste du genre de plus en plus efficace Ana de Armas (qui soutient James Bond en mission à Cuba dans le film No Time mourir). A noter également l’apparition de l’acteur Régé-Jean Page, devenu célèbre pour la série Bridgerton, dans le rôle de Simon Bassett, et dans ce film il décide également de goûter le fruit du mal dans le rôle de Denny Carmichael, le patron des opérations secrètes de la CIA.
« Je ne pense pas qu’il soit méchant, peut-être que ce qui se passe avec Denny, c’est qu’il a une moralité souple », plaisante-t-il, mais en réalité il est une pièce fondamentale dans la traque que propose le film.
« Même si vous me détestez, j’aurai bien fait mon travail », avance-t-il sur son jeu de manipulation et son pouvoir de déployer technologie, armes et mercenaires pour anéantir un seul homme qui ressemble à la version contemporaine de Chuck Norris.
Autres actualités culturelles
Le Kennedy Center honorera George Clooney et U2 pour leurs réalisations artistiques
‘Le téléphone noir’ : le film qui va vous faire hurler et vous sentir claustrophobe
Peter Dinklage, de ‘Game of Thrones’, revient sur une saga à succès au cinéma
ANDRÉS HOYOS VARGAS
CULTURE
@AndresHoy1
SOURCE : Reviews News
N’hésitez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. 🍕