‘Resident Evil’ : la sĂ©rie violente de Netflix vole gratuitement par rapport aux jeux vidĂ©o mais seulement


'Resident Evil' : la série violente de Netflix vole gratuitement par rapport aux jeux vidéo mais seulement...

😍 2022-07-12 21:01:39 – Paris/France.

Netflix toujours Ă  la recherche de nouvelles franchises. Cela l’a amenĂ© Ă  payer une sauvagerie pour « Daggers in the back 2 » et a Ă©galement conduit Ă  des Ă©checs historiques tels que « Jupiter’s Legacy ». Cependant, la plateforme ne baisse pas les bras et l’une de ses derniĂšres grandes tentatives a Ă©tĂ© d’essayer de capitaliser sur les possibilitĂ©s tĂ©lĂ©visuelles de ‘Resident Evil’.

Il y a un an on avait pu voir ‘Resident Evil : Infinite Darkness’, un anime peu mordant qui ne faisait pas trop de bruit non plus. Ă  partir de ce jeudi 14 juillet la deuxiĂšme tentative arrive, car ce sera alors que ‘Resident Evil’ atteindra Netflix. Cette sĂ©rie en image rĂ©elle promettait beaucoup, mais au moins Ă  ses dĂ©buts c’est une petite dĂ©ception, puisqu’elle accapare sa composante la plus viscĂ©rale Ă  des situations bien prĂ©cises au profit d’un mystĂšre sans assez d’accroche.

trÚs inégal

La premiĂšre sĂ©rie Ă  l’image rĂ©elle de ‘Resident Evil’ choisit de ne reprendre que les Ă©lĂ©ments de l’univers vidĂ©oludique qu’elle juge appropriĂ©s pour crĂ©er son propre monde d’infectĂ©s. Pour cela saute constamment dans le temps pour essayer d’influencer la façon dont certains Ă©vĂ©nements qui ont eu lieu en 2022 sont liĂ©s au panorama post-apocalyptique de 2036.

L’organisation parapluie y joue un rĂŽle fondamental et on retrouve aussi quelques vieilles connaissances comme Albert Wesker, mais la mythologie varie pour s’adapter aux besoins de la sĂ©rie. Pour ma part, je suis totalement partisan d’essayer de nouvelles choses sans complĂštement casser ce qui est dĂ©jĂ  connu, mais ici le cocktail d’ingrĂ©dients utilisĂ© est loin d’ĂȘtre excitant.

Pour l’instant, l’accent varie considĂ©rablement selon que nous sommes dans le prĂ©sent ou dans le passĂ©. Ce qui se passe maintenant a ce point sauvage que l’on attend de « Resident Evil », et mĂȘme lorsque les choses sont calmes, la tension dans l’environnement est perceptible, mais dans le prĂ©sent, tout est un peu plat. Et il y a aussi le sentiment que nous passons plus de temps dans ces origines de l’histoire que dans la situation actuelle.

Mieux dans le viscéral que dans le « mystérieux »

Il est clair que l’équipe de rĂ©daction dirigĂ©e par Andrew Dabb il cherche Ă  tisser un mystĂšre autour du cataclysme qui a dĂ©clenchĂ© l’infection qui menace d’anĂ©antir l’humanitĂ©, mais pour ce faire, il utilise des intrigues Ă©tirĂ©es de telle sorte que l’on peut se retrouver dĂ©sespĂ©rĂ© avec cette partie du passĂ©. Il y a un moment prĂ©cis qui fonctionne comme la scĂšne dans laquelle Wesker (correct mais pas trĂšs mĂ©morable lance reddick) montre son autoritĂ© pour dĂ©fendre l’une de ses filles, mais le plus souvent, nous ne sommes tout simplement pas intĂ©ressĂ©s par ce qui se passe.

Heureusement, les choses changent aujourd’hui, Ă  la fois en raison de la plus grande Ă©nergie avec laquelle l’histoire est abordĂ©e et parce que tout ce qui concerne les infectĂ©s a une plus grande prĂ©sence. On peut dire que c’est Ă  ce moment-lĂ  que « Resident Evil » nous donne vraiment ce que nous attendions, mais il le fait en essayant d’offrir une vision diffĂ©rente de cet univers. Pour l’instant, ce qu’il a prĂ©sentĂ© dans ses premiers Ă©pisodes de cette partie de la sĂ©rie vous encourage Ă  continuer Ă  regarder.

Puis une chose amusante se produit. Dans la partie du passĂ©, cela donne le sentiment que ‘Resident Evil’ veut apparaĂźtre comme une grande production mais au moment de vĂ©ritĂ©, il finit par ĂȘtre quelque peu gĂ©nĂ©rique, comme s’il voulait apparaĂźtre plus qu’il n’est capable de rĂ©aliser . Au lieu de cela, dans la prĂ©sente partie, il embrasse sa nature de sĂ©rie B avec le dĂ©ploiement des crĂ©atures et les diffĂ©rents scĂ©narios, rĂ©ussissant parfois Ă  mieux paraĂźtre qu’il ne le devrait.

Au final, ce qui reste est un produit trĂšs dĂ©sĂ©quilibrĂ©, tellement lassant en flashbacks qu’on peut mĂȘme passer Ă  cĂŽtĂ© des films les moins inspirĂ©s de la saga menĂ©e par Mille Jovovich, mais beaucoup plus excitant et prometteur lorsque l’action se dĂ©roule au prĂ©sent pour ses personnages. Ce qui est plus cohĂ©rent, c’est le travail de ses acteurs, mais c’est au prix d’osciller entre l’insignifiant et le simplement docile.

Bref

« Resident Evil » montre deux visages trĂšs diffĂ©rents. Dans l’un il propose un show dĂ©jantĂ© qui n’est peut-ĂȘtre pas d’anthologie mais qui est fort et donne envie d’en savoir plus, mais dans l’autre il peut finir par dĂ©sespĂ©rer le spectateur en posant un mystĂšre qui pique l’os. Pour ma part, je continuerai Ă  regarder plus d’épisodes, mais j’espĂšre que le passĂ© aura de moins en moins d’importance dans la sĂ©rie Netflix


Je vous rappelle que nous avons une liste avec les meilleures sĂ©ries Netflix jusqu’à prĂ©sent cette annĂ©e et une autre avec les meilleurs films de la plateforme en 2022.

SOURCE : Reviews News

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