Réputation douteuse, débarque à Claro Vidéo

✔️ 2022-07-19 09:00:00 – Paris/France.

Visages que nous voyons coeurs ne savent pas. Prémisse que le cinéaste Alvaro Curiel apporte au petit écran avec Réputation douteuseune série où il mise également sur la comédie noire, un genre peu exploité sur le marché latino-américain, et qui en fera sourire plus d’un.

réputation douteuse est devenue l’une des séries les plus regardées de vidéo claire, moins d’un mois après sa première en Amérique latine.

Marcus Ornellas, Marcela Guirado, claudia alvarez et Itahisa Machadoentre autres, dirigent le casting de cette série, produite par Sony Pictures et disponible via Claro Video, en Amérique latine.

La mort, un personnage de plus

Réputation douteuseavec huit épisodes, raconte l’histoire de l’homme d’affaires pharmaceutique Luis Arturo López (Ornellas), qui meurt subitement lors d’un événement caritatif. Tout indique qu’il s’agissait peut-être d’un homicide. Détective Julia (Marcela Guirado) suivra les indices pour découvrir qui a tué son amant, un homme égoïste qui porte le titre de Don Juan.

Luisar, cependant, est un mort-vivant qui découvre peu à peu ce que ses proches pensaient de lui et se rend compte qu’il n’était pas aussi aimé qu’il le pensait. Surtout, le récit, qui recourt également au monologue, joue avec le fait réel de la façon dont les gens se masquent pour éviter de montrer qui ils sont aux yeux de la société.

« De Doubtful Reputation, j’ai été attiré par le fait de la façon dont une histoire dans laquelle le protagoniste est mort est soutenue. De plus, il explore une nouvelle conception de l’humour noir qui invite sans cesse à la réflexion. Dans le sens où dans la vie on joue avec différents masques, bien au travail, en couple, en famille, seul. La série est un miroir de la société »détaille Marcela Guirado, dans une interview conjointe.

Pour Ornellas, l’un des aspects les plus difficiles était techniquement, jouer un personnage fantôme et ne pas pouvoir interagir avec le casting en soi. « J’ai écouté mes compagnons, je les ai vus, mais ils ne m’ont pas vu. C’était un esprit, donc nous faisions deux versions des scènes, plus le nombre de fois qu’une scène se répète naturellement. »commentaire.

femmes autonomes

Dans Réputation douteuseun aspect remarquable est que Curiel et le scénariste Ricardo Avilés ils ne présentent pas les femmes comme des victimes au service du « beau », mais plutôt des responsabilisées et qui prennent leur place. Il s’éloigne du stéréotype selon lequel l’union n’existe pas entre les femmes et nous présente des personnages inspirants, qui se relèvent lorsque la vie les met à genoux.

Parmi ceux-ci se distingue la secrétaire de Luisar, Selva, à qui il donne vie Itahisa Machado. « J’étais fasciné par Selva qui, en plus d’être autonome et intelligente, avait une capacité discursive incroyable lorsqu’elle faisait des présentations pour défendre les projets de recherche de l’entreprise. Faire un personnage comme ça vous donne encore plus de pouvoir. C’est une sensation délicieuse. »se démarque et avoue en riant que la seule chose qu’il n’aimait pas chez Selva, ce sont ses chaussures.

« Les Anges » de Luisar

La détective Julia (Guirado) est un autre personnage à prendre les armes. Ferme face aux adversités de la vie, ainsi que dans ses objectifs comme découvrir ce qui se cache derrière la mort de Luisar, qu’elle tente d’équilibrer avec la déception de s’engager avec un homme qui a navigué avec plusieurs pavillons dans la vie.

« Cela me donne la paix de me diriger dans la vie avec une ligne marquée et Julia est le contraire. Ils lui disent de ne pas y aller et il va chercher ce qu’il veut. C’est une femme qui n’avait aucune référence affective dans son environnement. Pour cette raison, il s’est forgé une personnalité très dure, ferme et solitaire. J’aime la pause de Julia et comment son amour pour Luisar la brise dans ses moments seuls « Détails Guirado.

Aussi, dans cette mosaïque, une autre femme qui entre en action est Dolores (claudia alvarez), la femme de Luisar et, en premier lieu, l’un des suspects de sa mort. « J’ai adoré Dolores qui commence d’une manière et se termine complètement d’une autre. C’était très difficile parce que j’étais aussi enceinte. Je me sentais mal. j’avais la nausée, je vomissais; mais je suis reconnaissant pour le grand travail d’équipe réalisé par Álvaro Curiel, qui nous a donné la liberté de proposer et de créer »dit Álvarez et note qu’il a même appris le tir à l’arc, un passe-temps de Dolores et que cela a suscité du plaisir pendant le tournage.

Vivre c’est deux jours

Réputation douteuse, donc, nous rappelle que, dans cette vie, la seule chose certaine est que tout est incertain, mais si quelque chose est clair, c’est qu’il faut le vivre, le valoriser et surtout bien faire. Cette dernière est la marque indélébile que nous laissons sur la société et l’environnement le plus proche, car la matière vole, comme la vie elle-même. L’écrivain et militant Maya Angelou Il a dit: « Les gens oublieront ce que vous avez dit et fait, mais ils n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir ».

« Cette histoire nous invite à réfléchir que la vie doit être appréciée, mais dans le respect des autres. Comprendre que son espace se termine là où commence celui de quelqu’un d’autre. Vous ne pouvez pas vous faire du mal en pensant qu’il n’y a pas de conséquences. »soutient Ornellas et déclare que le succès est de vivre de ce qui le passionne et qu’il en est très reconnaissant.

« Ce projet pour moi a été un cadeau car il est très différent de ce que j’avais fait auparavant. C’est merveilleux de jouer des personnages aussi différents et plus profonds. »ajoute l’acteur brésilien, qui n’aimerait pas avoir le don de savoir ce que les autres pensent de lui car, justement, « La magie de la vie est dans l’incertitude ».

«Je reste avec la réflexion que nous n’avons pas le temps acheté. Personne ne sait quand il part. C’est bien de voir et de se rendre compte de l’impact de l’enchaînement des décisions que nous prenons au fil du temps »conclut Guirado pour qui, comme ses partenaires de projet, le succès se traduit par la liberté de choisir et de laisser sa trace par l’art.

SOURCE : Reviews News

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