RĂ©forme fiscale : les plateformes de streaming paieraient l’impĂŽt sur le revenu

RĂ©forme fiscale : les plateformes de streaming paieraient l'impĂŽt sur le revenu

😍 2022-08-15 05:00:21 – Paris/France.

La rĂ©forme fiscale qui cherche Ă  lever 25 milliards de pesos d’ici 2023 a plusieurs points orientĂ©s vers les plateformes numĂ©riques telles que Netflix ou HBO.

Dans le document, le ministÚre des Finances aborde cette question dans la section Présence économique significative, dans laquelle il indique que les pays importateurs de capitaux tels que la Colombie ont subi une perte substantielle de leurs droits à taxer les activités menées par des étrangers en relation avec leur territoire. .

(Vous pouvez Ă©galement lire : Une taxe interdirait les paiements de plus de 10 millions de dollars en espĂšces : Ocampo)

De plus, le portefeuille du TrĂ©sor fait valoir que ce type d’empĂȘchement est dĂ» au fait que les rĂ©glementations internationales permettent aux entreprises Ă©trangĂšres d’ĂȘtre imposĂ©es uniquement en prĂ©sence de l’établissement dit stable. Il s’agit d’entreprises qui ont une prĂ©sence physique fixe et une durĂ©e d’activitĂ© d’au moins un an dans le pays.

Donc, Les articles 56 et 57 de la proposition Ă©tablissent que lorsqu’une personne ou entitĂ© Ă©trangĂšre a une prĂ©sence Ă©conomique significative dans le pays, elle doit payer des impĂŽts en Colombie sur ses revenus de source nationale, comme le font aujourd’hui les Ă©tablissements stables et les succursales.

Des plateformes telles que Netflix, Disney+, HBO ou Spotify, entre autres, ne paient pas actuellement cette taxe, mais d’autres parties du monde le font.

(Vous pouvez aussi lire : Disney Plus : les nouveaux tarifs et plans de la plateforme)

Cependant, actuellement, ces entreprises paient la TVA, une ordonnance tirĂ©e de la rĂ©forme fiscale approuvĂ©e en 2016. À cette Ă©poque, le ministre Mauricio CĂĄrdenas a proposĂ© une rĂ©forme dans laquelle, Ă  travers l’article 178 du projet, il Ă©tait proposĂ© d’augmenter l’argent grĂące aux paiements effectuĂ©s aux Ă©metteurs de cartes de crĂ©dit et de dĂ©bit pour les services numĂ©riques. Cet entre les lignes allait directement aux services de Streaming ou de musique qui Ă©taient en plein essor Ă  l’époque.

Conditions de paiement

TransfĂ©rer les conditions de la rĂ©forme Il faut comprendre qu’un non-rĂ©sident commence Ă  avoir une prĂ©sence significative en Colombie Ă  trois moments diffĂ©rents. PremiĂšrement, lorsque vous obtenez un revenu brut de 31 300 UVT, soit 1 189 millions de pesos ou plus pour des transactions de biens ou de services avec des personnes dans le pays.

Également lorsque vous utilisez un site Web colombien ou un domaine colombien (co).
TroisiĂšmement, lorsqu’il entretient une interaction commerciale avec 300 000 utilisateurs colombiens ou plus, y compris la possibilitĂ© d’afficher les prix en pesos ou de permettre le paiement en pesos, comme l’explique le cabinet Pardo & Asociados.

(Vous pouvez Ă©galement lire: Disney dĂ©passe Netflix en nombre d’abonnĂ©s pour la premiĂšre fois)

Selon les analystes, cela n’a aucun sens de gĂ©nĂ©rer une prĂ©sence Ă©conomique significative pour des personnes ou des entitĂ©s qui tirent des revenus de plus de 1 189 millions de pesos de la vente de biens et de services aux personnes en Colombie. Avec cette norme, pratiquement tous les fournisseurs de biens et de services Ă  la Colombie seraient convertis en contribuables.

Selon la proposition signĂ©e par le ministre des Finances, JosĂ© Antonio Ocampo, actuellement, la lĂ©gislation ne couvre qu’environ 108 entreprises, qui ont un chiffre d’affaires de plus de 20 milliards d’euros par an et ne transfĂšre le droit de taxer le service public que dans un pourcentage minimum qui reprĂ©sente moins de 0,5 % de la collecte actuelle selon les calculs de Dian.

« Nous verrions dans ce type de plate-forme que bien qu’ils n’aient pas de prĂ©sence physique dans le pays, c’est-Ă -dire qu’ils n’aient pas de bureau, ils ont des utilisateurs enregistrĂ©s, de telle sorte que s’ils dĂ©passent cette limite d’enregistrement ils seraient assujettis Ă  des impĂŽts et devraient entrer pour dĂ©terminer, par le biais d’une Ă©tude, quels sont les revenus associĂ©s Ă  la Colombie pour pouvoir payer le tribut correspondant », a expliquĂ© Rafael Lafont, associĂ© du cabinet Holland & Knight.

Ainsi, selon le texte -qui n’a pas encore Ă©tĂ© approuvĂ©- les plateformes devraient entrer pour payer un loyer, en plus de la TVA dont elles disposent actuellement.

TECHNOSPHÈRE

SOURCE : Reviews News

N’hĂ©sitez pas Ă  partager notre article sur les rĂ©seaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. 👓

Quitter la version mobile