đż 2022-07-21 20:15:11 â Paris/France.
adaptations de jeux vidĂ©o ils sont dĂ©licats car leur public cible est difficile, voire impossible, Ă satisfaire. Laissant de cĂŽtĂ© quâil y aura des fans plus ou moins attachĂ©s Ă lâhistoire des jeux, ou Ă lâidĂ©e quâils se font de ce qui dĂ©finit le travail ou de la maniĂšre dont les personnages doivent ĂȘtre montrĂ©s, câest impossible de retrouver la part interactive qui fait du mĂ©dium une expĂ©rience active. Certainement plus actif que dâĂȘtre assis sur une chaise et de regarder le travail se dĂ©rouler sous vos yeux.
Mais cela peut sâappliquer Ă toute adaptation qui se fait dâune fiction passant dâun mĂ©dium Ă un autre. LittĂ©rature, thĂ©Ăątre, un fil Twitter. Câest pourquoi on dit gĂ©nĂ©ralement que les adaptations les plus rĂ©ussies se concentrent sur la capture de ce qui est aussi abstrait que lâessence ou les idĂ©es de ce sur quoi il est basĂ©.
Bien quâil y ait toujours une exception Ă tout, comme Paul WS Anderson ignorant presque tout ce qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le principal de âResident Evilâ Ă faire certains des films de science-fiction, dâaction et dâhorreur les plus fous et les plus drĂŽles de ce siĂšcle. Comme âResident Evil : Revengeâ, disponible dans le catalogue HBO max.
Dystopie futuriste et infectée
Avec la toujours Ă©lectrique et charismatique Milla Jovovich Ă la main -avec un personnage inventĂ©, soit dit en passant, mais qui a servi de squelette Ă tous les films-, Anderson commet la plus grande insulte qui puisse ĂȘtre faite Ă un fan qui est utiliser cette tradition bien-aimĂ©e Ă sa guise pour faire les films quâil juge appropriĂ©s. Des films au ton trĂšs particulier, trĂšs chargĂ©s et non ancrĂ©s dans la logique, mais pas pour autant dĂ©pourvus dâidĂ©es intĂ©ressantes, tant thĂ©matiquement que visuellement.
Pour commencer, il rassemble quelque chose que toute adaptation qui se respecte de « Resident Evil » devrait inclure, car câest lâessence pure du jeu au-delĂ des noms ou des personnages ou lieux reconnaissables. Contrairement Ă dâautres fictions zombies, qui profitent des monstres et de lâĂ©pidĂ©mie pour rĂ©flĂ©chir sur la façon dont les humains sont vraiment les vrais monstres, Les jeux et les films dâAnderson pointent directement du doigt -le cĆur- vers une grande multinationale capitaliste qui a fini par crĂ©er lâĂ©pidĂ©mie de son dĂ©sir dâexpansion et de domination Ă©conomique et mondiale.
« Revenge », le cinquiĂšme film de la saga, pousse cette critique encore plus loin Ă travers une dystopie futuriste oĂč Anderson fait ressortir les influences visuelles et idĂ©ologiques que « Matrix » lui a laissĂ©es. Sâil a dâabord rĂ©ussi lâabsurditĂ© terrifiante et guerriĂšre de âAliens : The Returnâ, ici il tire mĂȘme âĂon Fluxâ en esthĂ©tique et dĂ©ploiement narratif pour toucher des rĂ©alitĂ©s artificielles et des mĂ©moires implantĂ©es.
âResident Evil : Revengeâ : plaisir extrĂȘme
Des Ă©lĂ©ments de pure science-fiction qui traite de la maniĂšre la plus dĂ©bridĂ©e et la plus insouciante possible. âRevengeâ profite pleinement de la rupture totale avec les jeux crĂ©Ă©s par âResident Evil: Extinctionâ, exĂ©cutant des intrigues et dĂ©veloppant sa propre action dans laquelle apparaissent de temps en temps des noms qui sembleront familiers au fan. Anderson les inclut comme un clin dâĆil, mais sait que lâimportance du film ne rĂ©side pas en eux.
Câest Ă©vident, mais il ne faut pas communier avec les roues des moulins. Le style dâAnderson est trop irrĂ©vĂ©rencieux, ultraviolent et agrĂ©able pour ĂȘtre pour tous les publics.
Maintenant, si vous aimez passer un bon moment avec un film infectĂ© en libertĂ©, qui prend des idĂ©es de science-fiction ambitieuses et les prĂ©sente dans une action Ă©poustouflante et bien exĂ©cutĂ©e, les films « Resident Evil » dâAnderson sont sĂ»rs de le faire. Et aucun nâa atteint des sommets aussi Ă©levĂ©s que « Resident Evil: Vengeance ».
SOURCE : Reviews News
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