😍 2022-08-21 08:45:00 – Paris/France.
Avant le grand phénomène qui lui a valu plusieurs Oscars, Bong Joon-ho a tenté sa chance avec une pièce ambitieuse pour le Streaming intitulée « Okja ». Et il mérite plus d’attention qu’il n’en a reçu à l’époque.
Un film fantastique énorme et ambitieux, avec autant de détails de science-fiction qu’un thriller environnemental, éblouissant tourné par l’un des meilleurs cinéastes d’aujourd’hui. Et c’était un film sorti directement en Streaming, via Netflix, mais il n’avait pas fait assez d’effet à l’époque. Mais c’est le moment idéal pour profiter d’un joyau comme Okja.
Cette coproduction coréenne et américaine a été diffusée sur la plateforme du grand N rouge il y a cinq ans, avec un casting varié qui comprenait des noms comme Jake Gyllenhaal, Tilda Swinton, Paul Dano, Steven Yeun, Lilly Collins, Giancarlo Esposito et le jeune Seo -Hyun Ahn en tête. Mais la vraie star était Bong Joon-ho, faisant l’un de ses projets les plus ambitieux avant de tout chambouler avec ses Parasites à succès. Et les deux films ne sont pas si éloignés l’un de l’autre dans le message, les intentions et les résultats.
Le film nous présente une grande multinationale appelée Mirando Corporation (une référence peu subtile à des sociétés similaires telles que Monsanto), qui, au milieu d’un processus de blanchiment, remplace son PDG et annonce un plan ambitieux qui promet de résoudre la famine dans le monde. Ce plan consiste en la création d’un porc spécial génétiquement conçu pour grandir bien au-dessus de sa taille habituelle et avoir une viande particulièrement juteuse pour la consommation humaine.
‘Parasite’ et les 6 films de Bong Joon Ho à voir après les Oscars
Pour mesurer la viabilité du projet, l’élevage de ces super cochons est envoyé dans différentes fermes à travers le monde. La plus prospère est une petite ferme coréenne, dirigée par un homme et sa petite-fille, qui élèvent l’animal avec amour et presque comme un animal de compagnie. Tout va se compliquer lorsque l’entreprise revendique le cochon, nommé d’accordet la jeune femme voudra l’en empêcher en se lançant dans une réseau commercial complexe qui impliquera également une organisation éco-terroriste.
Le film commence à conquérir grâce à la relation mûrement réfléchie entre la jeune fille et l’animal fantastique, avec un ton aussi joyeux que délabré, se rapprochant de près de l’énergie d’un anime comme ceux de Studio Ghibli, mais en action réelle. À partir de là, Bong réalise certains de ses jeux habituels avec les genres et les styles, jouant thriller violent, humour absurde, aventure trépidante et même satire avec un esprit de dénonciation sociale.
30 films sud-coréens du 21e siècle
D’une manière similaire à parasitesBong pointe directement les maux du capitalisme mondial, et comment l’impunité des entreprises géantes impacte les communautés locales. Il y a beaucoup de mauvaise bave lancée sur ces entreprises qui vendent leurs mauvaises pratiques à travers de grandes campagnes teintées de bonnes intentions, mais aussi contre cette bande d’éco-terroristes aux pratiques douteuses qu’ils mènent sans trop s’inquiéter, remettant en question leur réel bénéfice pour la cause.
Il y a aussi des messages positifs sur le lien avec la nature, ce lien inexplicable et incassable qui se noue avec un animal de compagnie et tente de maintenir des convictions dans un contexte sauvage et impitoyable. Mais le film ne vous presse pas avec ça, mais le laisse plutôt faire partie de son jeu intéressant, c’est exactement ce qui le rend l’une des productions les plus fraîches et les plus originales du catalogue Netflix. Et un joyau de la fantasy de science-fiction moderne.
Tu peux voir d’accord via Netflix.
Si vous souhaitez recevoir nos propositions et avant-premières par e-mail, abonnez-vous à notre Newsletter
SOURCE : Reviews News
N’hésitez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. 🤗