‘Peaky Blinders’ : l’intense saison 6 culmine avec une belle fin mais loin d’être parfaite pour le…

'Peaky Blinders' : l'intense saison 6 culmine avec une belle fin mais loin d'être parfaite pour le... - Espinof

✔️ 2022-06-10 09:01:37 – Paris/France.

Il est déjà ici. La sixième et dernière saison de ‘Peaky Blinders’ arrive enfin en Espagne aux mains de Netflix. Patience nous avons eu ses followers, car cela fait plus de deux mois que l’ultime épisode de la série est sorti au Royaume-Uni, donc les spoilers ont volé librement sur Internet.

Cependant, dans le reste du monde, il n’y a pas eu d’autre choix que d’attendre 10 juin pour voir comment l’histoire de Tommy Shelby et compagnie a été résolue. Eh bien, je vous préviens déjà que ce n’est pas une fermeture définitive, puisque la réalisation d’un film avec lequel tirer ‘Peaky Blinders’ avec style (et peut-être aussi servir de point de référence pour faire d’autres spin-off).

Il n’y a pas de spoilers spécifiques ci-dessous, mais vous voudrez peut-être attendre pour lire la critique jusqu’à ce que vous ayez vu la saison.

Les démons personnels de Tommy

La sixième saison de « Peaky Blinders » est plus que jamais l’histoire du personnage incarné par Cillian Murphy. Et c’est que ce dernier volet se concentre principalement sur ses démons personnels, de la façon dont la disparition inévitable de Polly l’affecte à d’autres éléments qui le placent dans une position de faiblesse qu’il doit lui-même gérer du mieux qu’il sait.

Cela peut amener certains à manquer une plus grande présence d’action et d’affrontements, en particulier à la suite de cette tentative de terminer Mosley à la fin de la cinquième saison qui ne s’est pas déroulée comme Tommy l’avait prévu. Et c’est que les Shelby ont toujours eu leurs jours comptés, mais maintenant c’est quelque chose dans lequel Steven Chevaliercréateur de ‘Peaky Blinders’, affecte clairement d’augmenter le sentiment d’adieu laissé par ces six épisodes.

En conséquence, la série met davantage l’accent sur ce style qui a captivé des millions de téléspectateurs, mais qui l’a fait depuis une approche un peu plus détendue, se délectant de la force des images sans que celles-ci s’accompagnent nécessairement de ces explosions de violence caractéristiques des « Peaky Blinders ».

En fait, la saison six est surtout la promesse de ce qui n’arrive pas avant l’épisode final. La tension est toujours dans l’air -à cet égard j’aime particulièrement le manque total de tact du personnage joué par Ambre Anderson-, mais en même temps c’est quelque chose qui est parfois dilué par la multitude de fronts ouverts sans donner l’importance qu’il faut à beaucoup d’entre eux.

Là ça repart la prédominance absolue de Tommy, au point que la saison flirte plus que jamais avec la possibilité que sa chute vienne enfin et tout ce qui est nécessaire pour qu’elle se produise. Je n’entrerai pas dans les détails là-bas, mais Knight utilise un dispositif d’intrigue peut-être inattendu mais qui, à sa manière, correspond très bien à l’évolution que le personnage avait au cours des saisons précédentes, en particulier dans la cinquième.

Autres détails de la fin de ‘Peaky Blinders’

Je ne serais pas surpris que ce soit précisément la raison pour laquelle le réalisateur Anthony Byrne soyez le premier à répéter dans ‘Peaky Blinders’ d’une saison à l’autre. Jusqu’à présent, chaque livraison avait une personne différente derrière les caméras qui donnait une énergie différente à leurs histoires mais en conservant toujours des signes identitaires très clairs.

Byrne va plus loin que ce qu’il proposait déjà dans le cinquième, ce qui signifie que le style l’emporte parfois sur le fond. Je soupçonne que certains seront gênés par cela, puisque cela sert aussi à soustraire des minutes au développement d’autres intrigues ou à ce que certains personnages n’apparaissent pas autant qu’on le souhaiterait -certains disparaissent même sans explication !-, mais le objectif de la saison est entrée claire et ne fait pas de concessions.

Et c’est que c’est quelque chose qui affecte même l’attitude du protagoniste, quelque chose de perceptible dès le premier épisode et qui se maintient jusqu’à la fin. Sa grande intelligence est toujours là, mais son côté le plus viscéral a été étouffé pour influencer ses faiblesses, dont beaucoup résultent du poids qu’il porte sur son dos. Oeil, etCela ne l’empêche pas de continuer à faire ressortir sa veine la plus mortelle…

Bref

La saison 6 est une excellente finale pour « Peaky Blinders », mais elle est loin de la fin parfaite que son réalisateur nous avait vendu. Il y a plusieurs détails qui devront être récupérés dans le film, mais ce qui est clair, c’est que cela ne laisse aucun goût d’adieu définitif. Il y a encore des choses à dire.

SOURCE : Reviews News

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