Nouvelle loi sur le cinéma

Nouvelle loi sur le cinéma - "Lex Netflix": Ce sont les arguments des opposants - Schweizer Radio und Fernsehen (SRF)

😍 REVIEWS News – Paris/France.

Le comitĂ© « No Film Law » partage l’avis selon lequel la nouvelle loi sur le cinĂ©ma est « complĂštement un Ă©chec », comme l’a dit le jeune libĂ©ral Matthias MĂŒller, prĂ©sident du comitĂ© No. Seule l’industrie cinĂ©matographique bĂ©nĂ©ficiera du modĂšle. Les consommateurs seraient perdants.

Avertissement sur la hausse des frais d’abonnement

Les opposants ont affirmĂ© que le cinĂ©ma suisse Ă©tait dĂ©jĂ  suffisamment soutenu. Selon les chiffres de l’Office fĂ©dĂ©ral de la statistique (OFS) pour 2019, les subventions annuelles s’élĂšvent Ă  plus de 120 millions de francs suisses. L’obligation dĂ©sormais prĂ©vue d’investir Ă  titre privĂ© n’est pas acceptable, a dĂ©clarĂ© Virginie Cavalli, co-prĂ©sidente de Junge GLP.

LĂ©gende : Matthias MĂŒller, prĂ©sident du comitĂ© du non, qualifie la nouvelle loi sur le cinĂ©ma de « complĂštement ratĂ©e ». clĂ© de voĂ»te

« Les entreprises privĂ©es devraient pouvoir dĂ©cider elles-mĂȘmes de ce qu’elles font », a dĂ©clarĂ© David Trachsel, prĂ©sident de Junge SVP. Le fait que les fournisseurs de Streaming devraient Ă  l’avenir investir 4% de leurs ventes brutes dans le cinĂ©ma suisse est un « pĂ©chĂ© rĂ©glementaire ».

Comme les partisans des nouvelles rĂšgles, les opposants dĂ©signent Ă©galement d’autres pays, simplement avec une dĂ©claration diffĂ©rente : de nombreux pays n’auraient aucune obligation d’investissement – par exemple l’Autriche, l’Angleterre, la SuĂšde et la NorvĂšge. Selon Matthias LĂŒscher de l’association Suissedigital, de nouvelles rĂšgles en Suisse ne sont « ni nĂ©cessaires ni opportunes ».

Les services de Streaming doivent abandonner autant ailleurs

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Les plateformes en ligne d’environ la moitiĂ© des pays europĂ©ens sont dĂ©jĂ  obligĂ©es d’investir une partie de leur chiffre d’affaires dans la production cinĂ©matographique nationale ou europĂ©enne. Celles-ci prennent la forme soit d’investissements directs dans la production de films, soit de prĂ©lĂšvements
les institutions de financement du film respectives.

ConnaĂźtre une obligation d’investissement pour les films cinĂ©matographiques nationaux ou les films en langue nationale :

Obligation d’investissement pour les films cinĂ©matographiques europĂ©ens, entre autres :

Paiements directs au financement du film :

La plupart de ces pays perçoivent la taxe en plus de l’obligation d’investissement.

Pour le comitĂ© rĂ©fĂ©rendaire, il est clair que l’obligation d’investir sera – au moins en partie – rĂ©percutĂ©e des plateformes de Streaming sur les consommateurs. « Il est clair que les frais d’abonnement vont augmenter Ă  l’avenir », a dĂ©clarĂ© Dominique Roten du forum des consommateurs.

« La consommation obligatoire n’a pas bon goĂ»t »

Les opposants considÚrent que le nouveau quota prévu en Suisse, selon lequel les services de Streaming doivent envoyer au moins trente pour cent du contenu produit en Europe, est contre-productif.

Membres du comité du non

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Le comitĂ© non partisan « Film Law No » comprend des reprĂ©sentants des Jeunes libĂ©raux, du Young SVP, du Young Center et du Young GLP. Le rĂ©fĂ©rendum est Ă©galement soutenu par l’association des tĂ©lĂ©visions privĂ©es suisses, l’association professionnelle, l’association Suissedigital et le forum des consommateurs.

Les fournisseurs de Streaming devraient investir dans des contenus que les utilisateurs ne veulent pas du tout voir, a dĂ©clarĂ© la conseillĂšre nationale FDP basĂ©e Ă  BĂąle, Daniela Schneeberger, vice-prĂ©sidente de l’Association professionnelle suisse (SGV). « La consommation obligatoire n’a pas bon goĂ»t. »

En prĂ©vision de la faible demande, les Ɠuvres europĂ©ennes devraient ĂȘtre « particuliĂšrement repĂ©rĂ©es et faciles Ă  trouver » par les acteurs concernĂ©s. Selon les opposants Ă  « Lex Netflix », l’État dicte dĂ©sormais ce que les consommateurs verront.

Les chaßnes de télévision privées craignent les coupures

L’Association des tĂ©lĂ©visions privĂ©es suisses (VSPF) est Ă©galement contre la loi. L’obligation d’investir 4% de leur chiffre d’affaires dans le cinĂ©ma suisse n’est pas nouvelle. Cependant, Ă  l’avenir, les diffuseurs ne seront plus autorisĂ©s Ă  considĂ©rer la publicitĂ© pour les films suisses comme un investissement Ă  part entiĂšre, mais seulement dans une mesure limitĂ©e.

LĂ©gende : Roger Elsener, prĂ©sident de l’Association des tĂ©lĂ©visions privĂ©es suisses (VSPF), considĂšre un oui Ă  la nouvelle loi sur le cinĂ©ma comme une « dĂ©tĂ©rioration massive de la rentabilitĂ© des grandes chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision privĂ©es suisses ». clĂ© de voĂ»te

Il s’agit d’une « dĂ©tĂ©rioration massive de la rentabilitĂ© des grands diffuseurs de tĂ©lĂ©vision privĂ©s suisses », a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident de la VSPF, Roger Elsener. Des paiements de remplacement importants seraient dĂ©sormais dus aux cinĂ©astes indĂ©pendants. Les lieux de destruction.

SOURCE : Reviews News

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