đ REVIEWS News â Paris/France.
- Le comité référendaire a lancé sa campagne de non sur «Lex Netflix».
- Le Comité Non explique que la nouvelle loi sur le film est anti-consommateur et constitue un énorme empiÚtement sur la liberté économique.
- Les électeurs suisses commenteront la proposition de référendum le 15 mai.
Le comitĂ© « No Film Law » partage lâavis selon lequel la nouvelle loi sur le cinĂ©ma est « complĂštement un Ă©chec », comme lâa dit le jeune libĂ©ral Matthias MĂŒller, prĂ©sident du comitĂ© No. Seule lâindustrie cinĂ©matographique bĂ©nĂ©ficiera du modĂšle. Les consommateurs seraient perdants.
Avertissement sur la hausse des frais dâabonnement
Les opposants ont affirmĂ© que le cinĂ©ma suisse Ă©tait dĂ©jĂ suffisamment soutenu. Selon les chiffres de lâOffice fĂ©dĂ©ral de la statistique (OFS) pour 2019, les subventions annuelles sâĂ©lĂšvent Ă plus de 120 millions de francs suisses. Lâobligation dĂ©sormais prĂ©vue dâinvestir Ă titre privĂ© nâest pas acceptable, a dĂ©clarĂ© Virginie Cavalli, co-prĂ©sidente de Junge GLP.
LĂ©gende : Matthias MĂŒller, prĂ©sident du comitĂ© du non, qualifie la nouvelle loi sur le cinĂ©ma de « complĂštement ratĂ©e ». clĂ© de voĂ»te
« Les entreprises privĂ©es devraient pouvoir dĂ©cider elles-mĂȘmes de ce quâelles font », a dĂ©clarĂ© David Trachsel, prĂ©sident de Junge SVP. Le fait que les fournisseurs de Streaming devraient Ă lâavenir investir 4% de leurs ventes brutes dans le cinĂ©ma suisse est un « pĂ©chĂ© rĂ©glementaire ».
Comme les partisans des nouvelles rĂšgles, les opposants dĂ©signent Ă©galement dâautres pays, simplement avec une dĂ©claration diffĂ©rente : de nombreux pays nâauraient aucune obligation dâinvestissement â par exemple lâAutriche, lâAngleterre, la SuĂšde et la NorvĂšge. Selon Matthias LĂŒscher de lâassociation Suissedigital, de nouvelles rĂšgles en Suisse ne sont « ni nĂ©cessaires ni opportunes ».
Les services de Streaming doivent abandonner autant ailleurs
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Les plateformes en ligne dâenviron la moitiĂ© des pays europĂ©ens sont dĂ©jĂ obligĂ©es dâinvestir une partie de leur chiffre dâaffaires dans la production cinĂ©matographique nationale ou europĂ©enne. Celles-ci prennent la forme soit dâinvestissements directs dans la production de films, soit de prĂ©lĂšvements
les institutions de financement du film respectives.
ConnaĂźtre une obligation dâinvestissement pour les films cinĂ©matographiques nationaux ou les films en langue nationale :
- Belgique (2,2%)
- Danemark (2%)
- France (12% Ă 22%)
- GrĂšce (1,5%)
- Italie (10%)
- Portugal (1%)
- Espagne (5%)
- RĂ©publique tchĂšque (1%)
Obligation dâinvestissement pour les films cinĂ©matographiques europĂ©ens, entre autres :
- France (15% Ă 26%)
- Italie (20%)
- Slovénie (1%)
Paiements directs au financement du film :
- Belgique francophone (2,2%)
- Allemagne (2,5%)
- France (5,15%)
- Croatie (2%)
- Roumanie (3%)
- Slovaquie (0,5%)
- RĂ©publique tchĂšque (0,5 %)
La plupart de ces pays perçoivent la taxe en plus de lâobligation dâinvestissement.
Pour le comitĂ© rĂ©fĂ©rendaire, il est clair que lâobligation dâinvestir sera â au moins en partie â rĂ©percutĂ©e des plateformes de Streaming sur les consommateurs. « Il est clair que les frais dâabonnement vont augmenter Ă lâavenir », a dĂ©clarĂ© Dominique Roten du forum des consommateurs.
« La consommation obligatoire nâa pas bon goĂ»t »
Les opposants considÚrent que le nouveau quota prévu en Suisse, selon lequel les services de Streaming doivent envoyer au moins trente pour cent du contenu produit en Europe, est contre-productif.
Membres du comité du non
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Le comitĂ© non partisan « Film Law No » comprend des reprĂ©sentants des Jeunes libĂ©raux, du Young SVP, du Young Center et du Young GLP. Le rĂ©fĂ©rendum est Ă©galement soutenu par lâassociation des tĂ©lĂ©visions privĂ©es suisses, lâassociation professionnelle, lâassociation Suissedigital et le forum des consommateurs.
Les fournisseurs de Streaming devraient investir dans des contenus que les utilisateurs ne veulent pas du tout voir, a dĂ©clarĂ© la conseillĂšre nationale FDP basĂ©e Ă BĂąle, Daniela Schneeberger, vice-prĂ©sidente de lâAssociation professionnelle suisse (SGV). « La consommation obligatoire nâa pas bon goĂ»t. »
En prĂ©vision de la faible demande, les Ćuvres europĂ©ennes devraient ĂȘtre « particuliĂšrement repĂ©rĂ©es et faciles Ă trouver » par les acteurs concernĂ©s. Selon les opposants à « Lex Netflix », lâĂtat dicte dĂ©sormais ce que les consommateurs verront.
Les chaßnes de télévision privées craignent les coupures
LâAssociation des tĂ©lĂ©visions privĂ©es suisses (VSPF) est Ă©galement contre la loi. Lâobligation dâinvestir 4% de leur chiffre dâaffaires dans le cinĂ©ma suisse nâest pas nouvelle. Cependant, Ă lâavenir, les diffuseurs ne seront plus autorisĂ©s Ă considĂ©rer la publicitĂ© pour les films suisses comme un investissement Ă part entiĂšre, mais seulement dans une mesure limitĂ©e.
LĂ©gende : Roger Elsener, prĂ©sident de lâAssociation des tĂ©lĂ©visions privĂ©es suisses (VSPF), considĂšre un oui Ă la nouvelle loi sur le cinĂ©ma comme une « dĂ©tĂ©rioration massive de la rentabilitĂ© des grandes chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision privĂ©es suisses ». clĂ© de voĂ»te
Il sâagit dâune « dĂ©tĂ©rioration massive de la rentabilitĂ© des grands diffuseurs de tĂ©lĂ©vision privĂ©s suisses », a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident de la VSPF, Roger Elsener. Des paiements de remplacement importants seraient dĂ©sormais dus aux cinĂ©astes indĂ©pendants. Les lieux de destruction.
SOURCE : Reviews News
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