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Par Europa Press15 juillet 2022 à 04:31
MADRID, 15 (EUROPE PRESSE)
« La profondeur et le parcours émotionnel que font les personnages la rendent différente », se défend dans une interview à Europa Press Mireia Oriol (« Las del hockey »), qui incarne la protagoniste qui donne son nom à une série dont elle revient pour valoriser le niveau de la production espagnole. « Avant l’Espagne cherchait des références et maintenant c’est nous qui les créons », témoigne-t-il.
En neuf épisodes de cinquante minutes chacun, le nouveau thriller Netflix suit l’histoire d’Alma, une adolescente sans souvenirs après avoir survécu à un brutal accident de bus dans lequel presque tous ses camarades de classe sont morts. De retour chez elle après une convalescence houleuse, la jeune amnésique va devoir reconstituer les pièces du puzzle de son passé pour redécouvrir qui elle est et fournir une explication à l’incident qui a bouleversé sa vie alors qu’elle est victime d’un grave traumatisme qui provoque des terreurs nocturnes et des visions indéchiffrables.
« La société aime s’exciter sur ce qu’elle voit, que cela provoque des choses en vous. On a tous quelque chose qu’on met à la télévision en arrière-plan pour nous échapper, mais cette série ne vous laisse pas faire ça », explique Javier Morgade (‘ Le nœud »), qui ajoute également que la terreur et les émotions fortes d’Alma le distinguent des autres produits audiovisuels : « Tout ce qui semble effrayant devient quelque chose qui réconforte ».
Dans ce sens, Sánchez, qui dirige également la fiction avec Kike Maíllo (« Eva »), souligne que « ‘Alma’ n’a rien à voir avec ‘Elite’ ou ‘Stranger Things' ». « Étant une série avec de nombreux éléments fantastiques, elle a un ancrage émotionnel profond dans la réalité. Il n’y a pas beaucoup de séries qui grattent sous la peau des personnages au niveau où nous le faisons », souligne-t-il.
Et c’est que, malgré le contenu surnaturel, ‘Alma’ part d’une expérience personnelle de Sánchez, qui il y a 16 ans a subi un accident « dont il est miraculeusement sorti vivant ». Le gagnant du Goya en 2008 du meilleur scénario original pour ‘El orfanato’ a dû faire face à une rééducation difficile après avoir heurté une plaque de glace sur la route et être tombé sur une voie ferrée à une hauteur de 12 mètres.
LA « TERREUR ÉMOTIONNELLE » COMME VOIE D’ÉVACUATION
Or, ce drame personnel est le germe du projet « dans lequel il n’a jamais laissé plus de ses affaires » : « La terreur nous aide à nous connaître. Celle qui m’intéresse est celle qui parle de choses plus profondes et ne restez dans le noir. » Dehors, la terreur espagnole est très appréciée et c’est peut-être précisément à cause de cette composante émotionnelle qui n’est pas si courante dans d’autres cinématographies ».
Sous ce terme de « terreur émotionnelle », il décrit également la série Pol Monen (« Qui emmèneriez-vous sur une île déserte ? »), qui souligne que « la terreur prétendue et surnaturelle est un véhicule pour parler d’autres choses » comme les abus sexuels. , amitié, identité, santé mentale, perte, traumatisme ou deuil. De son côté, Álex Villazán (« Caronte ») souligne que « la société a besoin de s’accrocher à des histoires et à des personnages auxquels elle peut s’identifier pour avoir une échappatoire ».
Outre Oriol, Morgade, Monen et Villazán, la distribution d’ensemble de ‘Alma’ est complétée par les jeunes interprètes Claudia Roset (‘Skam’), Nil Cardoner (‘Las del hockey’), María Caballero (‘El Ministerio del Tiempo ‘ ) et Milena Smit (‘Mères parallèles’). Le casting est complété par Elena Irureta, Marta Belaustegui, Josean Bengoetxea, Cándido Uranga, Katia Borlado, Ximena Vera, Celia Sastre, Laura Ubach, Raúl Tejón et Alejandro Serrano. Dans l’écriture du scénario, Teresa de Rosendo et Paul Pen accompagnent Sánchez.
SOURCE : Reviews News
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