Netflix: L’homme qui a promu « El Rey, Vicente FernĂĄndez »

Netflix: L'homme qui a promu "El Rey, Vicente FernĂĄndez" - EL INFORMADOR

🍿 2022-09-13 11:51:48 – Paris/France.

L’acteur mexicain expĂ©rimentĂ© Enoch LĂ©anoqui participe Ă  la biosĂ©rie Netflix « El Rey, Vicente FernĂĄndez », crĂ©Ă©e par Dago GarcĂ­a, produite par Caracol TelevisiĂłn et dont la premiĂšre est prĂ©vue le 14 septembre, incarne dans cette histoire RamĂłn FernĂĄndez, pĂšre du « Charro de HuentitĂĄn ».

La sĂ©rie couvre les Ă©vĂ©nements qui ont marquĂ© la vie et la carriĂšre de, peut-ĂȘtre, la derniĂšre grande idole de la musique mexicaine, Vicente FernĂĄndez —jouĂ© par Jaime Camil—plus de sept dĂ©cennies, de ses humbles origines Ă  HuentitĂĄn, Ă  la hauteur de la cĂ©lĂ©britĂ© en tant que figure internationale.

Un papier fondamental

En entretien avec LE JOURNALISTEl’acteur s’est dit « surpris » d’obtenir le rĂŽle, car « c’était quelque chose qu’il n’avait pas envisagĂ© ; Je suis tombĂ©, littĂ©ralement, parce qu’ils m’ont cherchĂ© et j’ai fait le casting et de cette Ă©tape au plateau, il ne s’est Ă©coulĂ© qu’une semaine. De plus, c’était aussi surprenant car bien qu’il connaisse Vicente FernĂĄndez du chant et des fĂȘtes, il ne savait rien de sa vie; À quoi s’ajoute que j’ai dĂ» apprendre Ă  connaĂźtre le casting, qui est gĂ©nial, un vĂ©ritable dĂ©filĂ© de grandes actrices et acteurs pour raconter l’histoire de Vicente Ă  tout moment.

Ainsi, fort d’une longue carriĂšre, Leaño Ă©tait en plein « dans la production d’un film » lorsqu’il a Ă©tĂ© invitĂ© Ă  auditionner pour la sĂ©rie, « et je l’ai fait Ă  deux heures du matin ; en fait, je rentrais du travail et j’ai dĂ» demander Ă  ma femme de m’aider, c’était une scĂšne compliquĂ©e lors d’un concert, avec beaucoup d’élĂ©ments qu’on n’a pas chez soi. Mais l’expĂ©rience aide et j’ai rĂ©ussi Ă  synthĂ©tiser la scĂšne pour l’envoyer et, le lendemain, ils m’ont dit que j’étais l’élu. C’était la chose incroyable. »

Et c’est un rĂŽle essentiel, « je suppose qu’ils n’ont pas trouvĂ© le bon acteur pour jouer un pilier fondamental de la famille ; vraiment, dans le cas de Vicente, la figure paternelle est fondamentale, parce qu’il Ă©tait dur et liĂ© Ă  l’alcool, mais finalement c’est un Ă©lĂ©ment d’une grande importance dans l’histoire et dans l’impulsion de l’artiste Ă  aller de l’avant ».

L’acteur a ajoutĂ© que « RamĂłn FernĂĄndez Ă©tait un homme des annĂ©es 50 oĂč le patriarcat Ă©tait tout
 La main du pĂšre a Ă©tĂ© embrassĂ©e en signe de rĂ©vĂ©rence et de respect et en ce sens, le personnage de RamĂłn est prĂ©cisĂ©ment cela, un patriarche au sens le plus complet du terme ».

Mise en miroir d’écran et profitez

En ce qui concerne la production en gĂ©nĂ©ral, Leaño commente qu’il est « trĂšs content, car la production a Ă©tĂ© trĂšs prudente, ils ont investi du temps dans la production et ses processus, ils ne se sont pas prĂ©cipitĂ©s et ils ont poursuivi la route qu’ils avaient tracĂ©e (malgrĂ© la premiĂšre de la une autre sĂ©rie), pour atteindre la premiĂšre ce 14 septembre avec un produit fini, complet, sans improvisations. Tout ça, au final, se reflĂšte sur l’écran et le public va en profiter ».

De mĂȘme, concentrĂ© sur le prĂ©sent, l’acteur ne cesse de se souvenir et de rĂ©flĂ©chir : «Écoutez, j’ai Ă©tudiĂ© le thĂ©Ăątre Ă  l’UNAM, Ă  la CUT, et quand je suis parti, la seule chose qui existait pour travailler Ă©tait Televisa et la file d’attente Ă©tait Ă©norme. Je ne suis pas allĂ© frapper Ă  la porte parce que cela me paraissait impossible, d’ailleurs on tournait deux films par an, je suis nĂ© professionnellement dans ce monde et le thĂ©Ăątre m’a aidĂ© Ă  survivre ; parce que je suis venu Ă  la tĂ©lĂ©vision avec ‘Rien de personnel’, et c’était en 1996”.

Et c’est pourquoi, dĂ©taille Leaño, « quand j’entends de nouveaux acteurs ou actrices se plaindre des difficultĂ©s, je leur dis qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent, car avec un minimum de quatre plateformes, deux chaĂźnes privĂ©es et deux chaĂźnes publiques qui produire des choses, des options auxquelles s’ajoute une mondialisation qui projette dans plusieurs pays, car ce n’est pas la mĂȘme chose. Le monde est devenu plus petit grĂące aux plateformes et Ă  Internet, et je suis heureux car dans ma vieillesse, le contenu continuera Ă  ĂȘtre crĂ©Ă© puisque les gens veulent toujours voir des histoires, et si dans des modalitĂ©s diffĂ©rentes, mieux c’est ».

Des soins de qualité et ponctuels

La production Ă©tant terminĂ©e et Ă  quelques jours de la premiĂšre, l’acteur assure qu’il n’a aucune attente Ă  cet Ă©gard, « la vie m’a portĂ© tellement de coups que je regarde les choses avec rĂ©serve ; Je pense que la sĂ©rie a tout pour ĂȘtre gagnante : le travail photographique est impeccable, les conseils aux jeunes acteurs par les coachs sont de premier ordre, l’art design est exceptionnel, il y a des acteurs solides et une harmonie dans ce qui est recherchĂ© avec le production, qui avait de nombreuses complications Ă  rĂ©soudre. Mais tout est de grande qualitĂ©, et le public va l’apprĂ©cier.

Avec ce soin ponctuel, « El Rey, Vicente FernĂĄndez » reprĂ©sente un effort qui montre clairement, dit Leaño, « quand les choses sont faites avec amour, tout va bien ; De plus, le projet a Ă©tĂ© soutenu par Vicente FernĂĄndez lui-mĂȘme dĂšs sa conception, et la production a Ă©tĂ© cohĂ©rente en ne trahissant pas l’esprit ou la demande du chanteur sur la façon dont il voulait que son histoire soit racontĂ©e. Maintenant, nous attendons la bĂ©nĂ©diction du public, qui est celui qui a le dernier mot ».

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SOURCE : Reviews News

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