Netflix : L’homme de Toronto est l’imitation la plus maladroite d’une formule autrefois trĂšs rĂ©ussie

Netflix : L'homme de Toronto est l'imitation la plus maladroite d'une formule autrefois trÚs réussie

🍿 2022-07-04 19:29:00 – Paris/France.

l’homme de toronto (L’Homme de Toronto, États-Unis/2022). adresse:Patrick Hughes. ScĂ©nario : Robbie Fox et Chris Bremner. La photographie: Rob Hardy. Musique: Ramin Djawadi. Édition: Craig Alpert. Moulage: Kevin Hart, Woody Harrelson, Jasmine Mathews, Kaley Cuoco, Pierson Fode, Ellen Barkin. Disponible en: Netflix. Notre opinion: mal

En 2017, avec difficile de s’en soucier (Le garde du corps du tueur Ă  gages), le rĂ©alisateur australien Patrick Hughes est apparu comme le dĂ©positaire plausible d’un hĂ©ritage d’une certaine valeur. L’alliance hilarante et inattendue entre un garde du corps d’élite et un tueur Ă  gages dangereux a Ă©tĂ© le moteur de la derniĂšre aventure marquante d’un genre qui a fait fureur entre les annĂ©es 1970 et 1990, celui des comĂ©dies d’action en clĂ© de voĂ»te. films de copains.

Ici, le rĂŽle principal et l’axe de l’action sont partagĂ©s par deux personnages trĂšs diffĂ©rents (mĂȘme s’ils remplissent parfois la mĂȘme fonction), unis par la force pour mener Ă  bien une certaine mission ensemble. Arme mortelle, Un couple explosif, 48 heures Oui Deux policiers voyous sont des exemples efficaces d’une tradition qui l’homme de toronto essayez de reprendre.

Le secret du succĂšs de films de copains d’autres dĂ©cennies, c’est de comprendre que des discussions idiotes que deux ĂȘtres incompatibles entretiennent Ă  chaque instant, s’acharnant Ă  imposer l’un Ă  l’autre leurs propres critĂšres, peuvent naĂźtre les dĂ©cisions les plus originales, les plus surprenantes et les plus ingĂ©nieuses, toujours mises au service de le geste. Le divertissement est garanti et nos hĂ©ros (ou anti-hĂ©ros, selon les cas) deviennent les personnes les plus sympathiques au monde. Cela explique l’appĂ©tence du public pour de nouvelles aventures : presque tous les succĂšs de cette tendance ont eu des sĂ©quelles.

c’est aussi arrivĂ© avec difficile de s’en soucier, mais sa deuxiĂšme partie n’a pas pu ĂȘtre sauvĂ©e mĂȘme par le charisme Ă©prouvĂ© de Ryan Reynolds et Samuel L. Jackson. Hughes a pris toutes les mauvaises dĂ©cisions ici et a emmenĂ© ses personnages sur des chemins inexplicables et, surtout, invraisemblables. difficile de s’occuper de 2 fini par sous-estimer complĂštement le spectateur. Les responsables ont eu tort de penser que le public accepterait tout ce qu’ils voyaient simplement parce qu’un couple d’acteurs sympathiques, dĂ©terminĂ©s et sĂ»rs d’eux se sentent capables de transformer n’importe quelle variante non Ă©tayĂ©e de l’intrigue en quelque chose de crĂ©dible.

Hughes l’a encore fait ici. l’homme de toronto suivre le mĂȘme chemin. Il traite directement le spectateur d’imbĂ©cile Ă  partir du moment oĂč un entrepreneur maladroit et infructueux, dans la troisiĂšme dĂ©cennie du 21e siĂšcle, est pris pour un tueur Ă  gages infaillible parce que la feuille imprimĂ©e avec la rĂ©servation d’une cabine dans laquelle il allait passer un week-end romantique avec son partenaire est presque illisible et le conduit vers la mauvaise destination. Tout PC ou smartphone dispose des donnĂ©es correctes. Aucun personnage ne remarque ce dĂ©tail. N’importe quel spectateur, oui. L’intrigue entiĂšre est activĂ©e Ă  partir de cette erreur. Comment soutenir une telle logique sans offenser l’intelligence de celui qui regarde ?

Bien qu’il soit l’homme d’affaires le plus incompĂ©tent que l’on puisse imaginer, Kevin Hart (interprĂšte d’un seul geste amusant) est convoquĂ© par le FBI pour mener une action Ă  laquelle mĂȘme ses agents les plus expĂ©rimentĂ©s ne feraient pas confiance. Harrelson incarne hors de son palmarĂšs (et avec de bons poings, oui) un tueur Ă  gages qui aurait trouvĂ© une identitĂ© plus appropriĂ©e dans la lignĂ©e de Jason Statham. Avec des scĂšnes d’action qui imitent ce que nous avons vu de nombreuses fois (Kingsman Oui InexplorĂ© sont des rĂ©fĂ©rences trĂšs Ă©videntes) et plusieurs terminaisons qui se chevauchent, l’homme de toronto Il Ă©choue comme un hommage et comme une mise Ă  jour d’une formule qui par le passĂ© a su fonctionner. Du cĂŽtĂ© de son casting Ă©galement : il gaspille inexplicablement Kaley Cuoco et transforme en ombre (habillĂ©e, oui, de blanc immaculĂ©) Ellen Barkin, une actrice qui a toujours su briller.

SOURCE : Reviews News

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