Netflix et Telemundo se dĂ©fendent contre l’appel de « La Reine du Pacifique » devant l’IMPI

Netflix et Telemundo se défendent contre l'appel de "La Reine du Pacifique" devant l'IMPI - El Economista

😍 2022-08-31 11:18:00 – Paris/France.

Le différend entre Sandra Ávila Beltrån, plus connue sous le nom de « La reine du Pacifique », contre Netflix et Telemundo pour les bénéfices de la série « La Reina del Sur » semble aller de loin.

La narco-sĂ©rie, qui a catapultĂ© la carriĂšre de l’actrice Kate del Castillo, dans le rĂŽle de Teresa Mendoza, a Ă©tĂ© portĂ©e Ă  l’écran par Telemundo en 2011 et est rapidement devenue un succĂšs retentissant qui s’est multipliĂ© grĂące Ă  Netflix.

Bien que l’auteur du roman homonyme de 2002, l’Espagnol Arturo PĂ©rez-Reverte, n’ait jamais confirmĂ© que l’Ɠuvre est basĂ©e sur l’histoire d’Ávila BeltrĂĄn, elle allĂšgue que la sĂ©rie « est une affectation directe de son image », et demande comme compensation le versement jusqu’à 40% des bĂ©nĂ©fices gĂ©nĂ©rĂ©s par la diffusion de la sĂ©rie au cours de la derniĂšre dĂ©cennie.

En octobre, la troisiĂšme saison produite par Telemundo sera diffusĂ©e sur Netflix et selon le journal Milenio, Ávila BeltrĂĄn a engagĂ© une procĂ©dure administrative devant l’Institut mexicain de la propriĂ©tĂ© industrielle (IMPI) contre les deux sociĂ©tĂ©s pour l’utilisation de son image sans son consentement. . « Ces entreprises (
) ont agi frauduleusement, avec l’intention de me discrĂ©diter et sur cette base, d’obtenir un profit Ă©conomique », aurait dĂ©clarĂ© Ávila BeltrĂĄn Ă  l’IMPI.

Selon le journal mexicain, Telemundo et Netflix ne seraient pas disposĂ©s Ă  payer une indemnitĂ© et auraient engagĂ© un prestigieux cabinet d’avocats au Mexique pour mener la bataille, arguant que « parce qu’elle est une personnalitĂ© publique, la ‘Reine du Pacifique’ n’a pas droit sur son image et ne peut prĂ©tendre Ă  quelque chose qui lui manque, tandis que la sĂ©rie « La Reina del Sur » doit ĂȘtre vue comme un exercice journalistique ».

Les consortiums soulignent qu’il est dans l’intĂ©rĂȘt public de parler d’une personne liĂ©e par les autoritĂ©s Ă  « un crime qui provoque des violences et d’innombrables victimes dans notre pays » et que les sĂ©ries de drogue sont protĂ©gĂ©es par la Constitution en tant qu’exercice de la libertĂ© d’expression .

Sandra Ávila BeltrĂĄn est libre depuis fĂ©vrier 2015 aprĂšs avoir passĂ© sept ans incarcĂ©rĂ©e aux États-Unis. Elle Ă©tait liĂ©e aux plus importants trafiquants de drogue et accusĂ©e de faire partie des rĂ©seaux de trafic de drogue entre les deux pays, mais son pouvoir dans le monde des plus grands barons de la drogue n’a jamais pu ĂȘtre vraiment prouvĂ© devant les tribunaux. Aux États-Unis, elle est parvenue Ă  un accord judiciaire et au Mexique, elle a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e aprĂšs qu’un juge a rĂ©voquĂ© la seule condamnation contre elle, pour blanchiment d’argent.

(Avec des informations de Milenio et El PaĂ­s)

SOURCE : Reviews News

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