Netflix dans sa nouvelle Ăšre : reprise, publicité  et plus de terreur

😍 2022-08-17 06:10:00 – Paris/France.

La rĂ©alitĂ© est que Netflix perd un gros 58% jusqu’à prĂ©sent en 2022 et c’est l’une des pires performances de l’annĂ©e que nous voyons sur le Nasdaq. Mais sa situation s’est ostensiblement amĂ©liorĂ©e depuis la prĂ©sentation de ses rĂ©sultats la veille. Jusqu’à 30% pas moins.

Outre ses attentes d’augmentation des abonnĂ©s, le grand casse-tĂȘte de l’entreprise, mais aussi des analystes et des investisseurs, s’est retournĂ©, d’abord avec l’arrĂȘt des pertes, en deçà des attentes, puis sous la main des guides qui visualisent l’ajout de 2 millions d’abonnĂ©s supplĂ©mentaires pour le trimestre en cours de Netflix.

Pour le moment, le grand fond et la reprise que la sociĂ©tĂ© affiche au cours du dernier trimestre, nous le verrons maintenant, clairement avec des avancĂ©es trĂšs significatives, se concentrent largement sur les attentes de l’introduction de la publicitĂ© dans ses Ă©missions. Un changement transcendantal et nĂ©cessaire de leur business model qu’ils espĂšrent mettre en place dĂ©but 2023un peu plus lentement que prĂ©vu initialement.

Pour un modĂšle qui connaĂźtra Ă©galement toutes sortes de changements, jusqu’à ce qu’il trouve l’ajustement dĂ©finitif aux besoins de Netflix, mĂȘme si au dĂ©part, il devrait s’agir d’un modĂšle similaire Ă  celui de Roku. La multitude de possibilitĂ©s qu’offre cette modalitĂ© est ce qui marquera l’ĂȘtre ou non de Netflix Ă  l’avenir: s’il l’endossera en tant que leader du marchĂ© ou passera Ă  l’arriĂšre-plan avec Disney + se rapprochant de plus en plus sur ses talons.

Dans son graphique de prix, nous voyons que la valeur gagne 8,3% au cours des 5 derniÚres séances de bourse, alors que déjà dans le mois, sa réévaluation atteint 23,5%. Sur le trimestre, il grimpe encore plus, 30,7 %. Cependant, leurs pertes sont encore importantes à Wall Street : 58,6 %.

Parmi ses points forts, on retrouve des modĂšles dĂ©finitifs qui passent par la rĂ©duction de leurs dĂ©penses en contenus, mais, surtout, rationalisez-le dans une position compliquĂ©e dans laquelle il doit ĂȘtre pesĂ© du maintien de l’intĂ©rĂȘt des utilisateurs en continu avec de nombreux contenus mais en mĂȘme tempsrĂ©duisant le coĂ»t Ă©levĂ© de production, parmi les plus Ă©levĂ©s du marchĂ©, sinon les plus Ă©levĂ©s actuellement, par rapport aux plateformes disposant de leurs propres studios avec lesquelles, Ă  ce niveau, du moins pour l’instant, elles ne peuvent rivaliser.

C’est l’entrĂ©e dans une nouvelle Ăšre dans laquelle, en plus, les suggestions sont multiples, parmi elles, celle qui a Ă©tĂ© mise sur la table, comme nous le raconte TipRanks, Peter Csathy, le fondateur et prĂ©sident de Creative Media, qui indique que Netflix a nĂ©gligĂ© une grande partie du potentiel des films d’horreur franchisĂ©s, cas de « Scream » ou « Insidious ».

Et c’est que, comparĂ© Ă  d’autres genres, c’est l’un des plus suivis par les adolescentset bien qu’il produise des films effrayants, tels que « Wounds » ou « Gerald’s game » ou des sĂ©ries telles que « Midnight Mass », « Ratched » ou « The haunting of Hill House » ce n’est pas aussi soignĂ© ou rĂ©ussi dans ce domaine que d’autres plates-formes.

Concernant les recommandations de Tipranks Sur les 32 analystes qui suivent Netflix, 7 optent pour l’achat de l’action, 19 Ă  conserver et 6 autres Ă  vendre leurs parts sur le marchĂ©. Son cours cible moyen atteint 229,30 $, en dessous de son prix de marchĂ©, donc son potentiel de baisse est de 8% selon l’avis des experts du marchĂ©.

De JPMorgan, ils viennent de rĂ©viser leur prix cible Ă  240 $, avec une recommandation neutre sur ses actions, comprenant qu’un changement narratif est en train de se produire dans l’entreprise. Son analyste Douglas Anmuth souligne que « nous nous attendons Ă  ce que Netflix continue de bĂ©nĂ©ficier de la prolifĂ©ration mondiale des appareils connectĂ©s Ă  Internet et de la prĂ©fĂ©rence croissante des consommateurs pour la consommation de vidĂ©o Ă  la demande via Internet, approcher les 250 millions d’abonnĂ©s payants dans le monde d’ici 2026.

Mais il prĂ©cise que « Netflix fait face Ă  un ralentissement de la croissance des abonnĂ©s aprĂšs les gains plus que Ă©levĂ©s alimentĂ©s par la pandĂ©mie, la concurrence accrue, le ralentissement de l’adoption des tĂ©lĂ©viseurs connectĂ©s et les facteurs macro/gĂ©opolitiques.

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SOURCE : Reviews News

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