Netflix : Cinq films qui promettaient beaucoup mais ont fini par décevoir

Netflix : Cinq films qui promettaient beaucoup mais ont fini par décevoir - Yahoo Style

😍 2022-08-26 15:02:00 – Paris/France.

Sandra Bullock dans Impardonnable – CrĂ©dits : @Netflix

Quand on pense à un thriller avec Sandra Bullock pour Netflix aprÚs le succÚs de Nichoir : les yeux bandés, ou dans le nouveau film du réalisateur acclamé Joe Wright avec Amy Adams, les attentes de voir ces productions augmenter considérablement.

De toute façon, beaucoup de choses peuvent mal tourner en route et Dans cette note nous passons en revue cinq films de la plateforme diffusion qui avaient des histoires, des personnages et des cinĂ©astes intĂ©ressants, mais dont les rĂ©sultats n’étaient pas optimaux.

*TEL PÈRE

d’un tel pùre

Le film de Lauren Miller il avait tous les ingrĂ©dients d’une comĂ©die dramatique efficace, et sa sĂ©quence d’ouverture semblait Ă©galement indiquer un rĂ©cit original. Cependant, tout s’effondre au fil de l’histoire.

Kristen Bell joue Rachel, une jeune bourreaux de travail d’une vie parfaitement planifiĂ©e qui est abandonnĂ©e par son fiancĂ© Ă  l’autel pour ne pas avoir pu poser son tĂ©lĂ©phone portable Ă  ce moment important. L’annulation du mariage est le dĂ©clencheur pour Rachel d’entamer un voyage introspectif qui implique d’aller aux origines de certains comportements. Dans ce contexte, il retrouve son pĂšre Harry (Kelsey Grammaire), qu’il n’avait pas vu depuis l’ñge de cinq ans.

Dans un pari scĂ©naristique un peu forcĂ©, tous deux partent en virĂ©e sur la croisiĂšre que la jeune femme s’était rĂ©servĂ©e pour sa lune de miel. Loin de construire des sĂ©quences dans lesquelles Rachel et Harry peuvent se plonger dans leurs problĂšmes familiaux, Miller (Ă©galement responsable du scĂ©nario) ne laisse pas respirer son film en incluant une sous-intrigue pseudo-romantique inutile avec seth roden (son mari dans la vraie vie) en tant que protagoniste.

De cette façon, les vraies figures du film ont peu de temps Ă  l’écran pour que le spectateur maintienne l’intĂ©rĂȘt pour leurs dilemmes, ajoutĂ© au fait que Bell et Grammer, deux excellents comĂ©diens, ne parviennent pas Ă  une chimie qui Ă©lĂšve le matĂ©riau de base.

*LE SILENCE

Le silence

Une tendance Ă  laquelle Netflix s’est jointe ces derniĂšres annĂ©es est la livraison de films et de sĂ©ries dystopiques avec Nichoir : les yeux bandĂ©s, par Susanne Bier, en fer de lance, l’un des succĂšs incontestĂ©s de la plateforme de Streaming. Le problĂšme se pose lorsque les premiĂšres se « marchent » l’une sur l’autre, ce qui les rend indiscernables les unes des autres. Le silence rejoint ce groupe de films.

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Le long mĂ©trage de John R. Leonetti (directeur de la photographie prolifique) d’aprĂšs le roman homonyme de Tim Lebbon nous prĂ©sente d’emblĂ©e la menace qui va survoler les protagonistes, des crĂ©atures qui volent en essaim, vĂ©ritable flĂ©au qui se propage rapidement mais qui a son talon d’Achille : les figures monstrueuses appelĂ©es trottinettes ils attaquent en sentant le son comme une menace.

Si cela vous semble familier, c’est parce qu’à peine un an avant que John Krasinski ne crĂ©e l’excellent un endroit silencieux, long mĂ©trage auquel il est impossible de ne pas comparer celui de Leonetti.

Contrairement Ă  ce grand film, dans Le silence tout va contre sa prĂ©misse. Au lieu de se pencher vers le minimalisme visuel et un Ɠil sur les interactions subtiles entre ses protagonistes, le scĂ©nario de Carey et Shane Van Dyke croit fermement que plus c’est plus, empilant des sĂ©quences censĂ©es ĂȘtre terrifiantes mais qui ne parviennent pas Ă  livrer. Aussi, l’hĂ©roĂŻne de cette histoire est Ally (Kiernan Shipka), une jeune femme qui a perdu l’audition suite Ă  un accident et qui, dĂ©couvrant qu’elle a un avantage sur les trottinettes, il implore sa famille de ne communiquer que par le langage des signes.

Le silence rejette nĂ©gligemment cette dynamique afin d’incorporer des personnages qui ne font que soustraire du pouvoir aux expĂ©riences d’Ally et de sa famille dans cette situation dangereuse.

*IMPARDONNABLE

Sandra Bullock et Jon Bernthal dans Unforgivable – CrĂ©dits : @Netflix

AprĂšs l’énorme impact de ce qui prĂ©cĂšde Nichoir : les yeux bandĂ©s, le premier film Netflix commandĂ© par Sandra Bullock qui a Ă©tĂ© vu par 45 millions de personnes au cours de sa premiĂšre semaine, l’actrice s’est lancĂ©e dans un crossover drame-thriller qui a suscitĂ© de trĂšs grandes attentes, mais qui a fini par devenir un film passĂ© inaperçu. Impardonnable a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par le cinĂ©aste allemand Nora Fingscheidt, qui a adaptĂ© la mini-sĂ©rie britannique homonyme avec des axes diffĂ©rents et peu de force, pour avoir voulu inclure tout ce qui montrait ce qui Ă©tait Ă©crit par Sally Wainwright dans un film d’un peu moins de deux heures.

De cette façon, Impardonnable on se sent encombrĂ©, surtout lorsqu’on sort du parcours de son protagoniste. Bullock joue Ruth Slater, une femme qui sort de prison aprĂšs avoir purgĂ© une peine pour meurtre et dont le but est de retrouver sa sƓur Katie (Aisling Franciosi), qui a Ă©tĂ© adoptĂ©e Ă  l’ñge de cinq ans par une famille qui lui a cachĂ© son passĂ©.

Bien que l’actrice tente de nuancer un personnage unidimensionnel qui frĂŽle le clichĂ© (une femme traumatisĂ©e par son passĂ©, revĂȘche, peu loquace et apathique avec son entourage), elle n’est pas particuliĂšrement Ă  l’aise avec le rĂŽle, Ă  l’exception de ses interactions avec un charismatique Jon Bernthal. Et si on parle d’interactions, a priori on nous avait promis une sorte de duel d’acteurs entre Bullock et Viola Davis qui se rĂ©duit Ă  une seule sĂ©quence. l’actrice de Traverser des histoires Il mĂ©ritait bien plus qu’un personnage subordonnĂ© Ă  Ruth et qui n’apparaĂźt que lorsque le scĂ©nario lui convient.

Au-delĂ  de tes faux pas, Impardonnable Il a une interprĂ©tation intĂ©ressante de Franciosi, un autre rĂŽle qui aurait pu ĂȘtre mieux explorĂ© mais que la jeune femme sauve Ă  plus d’une occasion.

*LA FEMME À LA FENÊTRE

La femme Ă  la fenĂȘtre avec Amy Adams – CrĂ©dits : @File

Un autre film qui avait de nombreux composants pour mĂȘme devenir candidat aux Oscars, comme on l’avait initialement spĂ©culĂ© lorsqu’on a appris que le roman de Dan Mallory/AJ Finn (un personnage sĂ©duisant qui aura son biopic) allait ĂȘtre adaptĂ© par Tracy Letts pour un long mĂ©trage du rĂ©alisateur Joe Wright et avec Amy Adams. Rien ne semblait vouĂ© Ă  l’échec et pourtant c’est ce qui a fini par arriver.

L’actrice incarne Anna Fox, une psychologue pour enfants qui souffre d’agoraphobie et passe chaque jour de sa vie dans sa maison de Manhattan, oĂč elle se rĂ©fugie dans l’alcool, les pilules et la vie des autres. les clins d’oeil Ă  fenĂȘtre arriĂšre de Alfred Hitchcock Ils ne passent pas inaperçus quand on voit cette femme espionner ses voisins jusqu’à ce qu’elle finisse par ĂȘtre tĂ©moin du meurtre prĂ©sumĂ© de Jane (Julianne Moore).

Lorsqu’Anna dĂ©nonce ce dont elle a Ă©tĂ© tĂ©moin, son tĂ©moignage est rejetĂ© pour son comportement erratique et, pour les autoritĂ©s policiĂšres, peu fiable. Letts aurait pu explorer avec plus de tact les problĂšmes de santĂ© mentale Ă  travers son personnage central, mais le film de Wright avait tellement d’inconvĂ©nients dans son scĂ©nario et son Ă©tape de montage, que cela finit inĂ©vitablement par ĂȘtre remarquĂ© dans le rĂ©sultat final, ce qui est quelque peu gĂȘnant et indigne d’Adams.

Dans un cas curieux, Netflix a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en janvier de cette annĂ©e La femme dans la maison en face de la fille Ă  la fenĂȘtre, une sĂ©rie d’histoires parodiques qui ont le voyeurisme comme Ă©lĂ©ment clĂ© et qui est beaucoup plus affirmĂ©e dans son approcher au conflit de son protagoniste -au-delĂ  du changement de sexe- que le long mĂ©trage de Wright, un rĂ©alisateur qui a eu un premier film brillant (l’adaptation de Orgueil et prĂ©jugĂ©), une excellente seconde production (ExpitiĂ©, dĂ©sir et pĂ©chĂ©) puis a commencĂ© Ă  trĂ©bucher.

*FORCE DU TOUDRE

Force du tonnerre

Il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que lorsque Melissa McCarthy est dirigĂ©e par son mari, Ă©galement acteur et scĂ©nariste, c’est Ben Falcone qui touche le moins la clĂ©. force du tonnerre, Malheureusement, ce n’était pas l’exception Ă  la rĂšgle.

Le film de Falcone cherchait Ă  dĂ©peindre les retrouvailles entre deux amis d’enfance (jouĂ©s par McCarthy et Octavia Spencer) qui se sĂ©parent en raison d’une situation malheureuse. DĂ©jĂ  adultes, ils font la paix et, sans trop d’explications, forment un duo de super-hĂ©roĂŻnes cherchant Ă  sauver le monde.

L’une des erreurs commises par Falcone est de ne pas avoir dĂ©veloppĂ© en profondeur le dĂ©but de l’amitiĂ© entre Lydia et Emily, car cela aurait donnĂ© Ă  leur rencontre un autre Ă©tat d’esprit. À ce stade, il est inĂ©vitable de faire un parallĂšle avec chasseurs de fantĂŽmes et le lien -Ă©galement rompu Ă  l’origine- entre Erin (Kristen Wiig) et Abby (McCarthy), bien mieux explorĂ© par le grand Paul Feig.

Cela n’aide pas non plus que le rĂ©alisateur appelle Ă  n’exploiter qu’une seule facette de McCarthy (le burlesque), alors qu’il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que l’actrice est partante pour bien plus (sa deuxiĂšme nomination aux Oscars pour Pouvez-vous jamais me pardonner? en est la preuve irrĂ©futable). Cependant, le plus gros problĂšme est le manque d’alchimie avec Spencer, qui reste laconique tout au long de l’histoire et n’apporte jamais de charisme Ă  son personnage.

SOURCE : Reviews News

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