Netflix a publié un documentaire intéressant qui nous montre comment les jeux vidéo ont été fabriqués en Espagne dans les années 80

Netflix a publié un documentaire intéressant qui nous montre comment les jeux vidéo ont été fabriqués en Espagne dans les années 80 - Computer Today

😍 2022-07-10 18:32:17 – Paris/France.

Les jeux vidĂ©o espagnols ont connu leur propre renaissance dans les annĂ©es 1980. N’importe qui chez lui pouvait crĂ©er un jeu et vendre 100 000 exemplaires dans toute l’Europe.

C’est un mythe L’ñge d’or du logiciel espagnol, qui a eu lieu dans les annĂ©es 1980 et au dĂ©but des annĂ©es 1990 ? Ben oui
 et non.

Il est vrai qu’à l’ùre 8 bits, lorsque les ordinateurs ZX Spectrum, Amstrad CPU, MSX ou Commodore 64 dominaient l’Europe, il existait en Espagne une « industrie » de dizaines d’entreprises qui vendaient ses jeux vidĂ©o dans toute l’Europe. Certains, comme Dinamic, Opera Soft et Topo Soft, ont eu beaucoup de succĂšs.

Mais il est aussi vrai que la plupart Ă©taient des entreprises familiales, des groupes d’amis n’ayant pas plus de 18 ou 20 ans qui se sont rĂ©unis pour crĂ©er des jeux vidĂ©o, sans aucun soutien financier ni aucune structure d’entreprise derriĂšre. Et ainsi cette industrie a presque disparu quand les ordinateurs 16 bits sont arrivĂ©s, le PC et les consoles qui exigeaient de trĂšs grandes Ă©quipes et beaucoup d’argent pour crĂ©er des jeux vidĂ©o.

À la fin des annĂ©es 80, un jeu pour ZX Spectrum créé par un groupe d’enfants de SĂ©ville, un peu plus de 16 ans, est devenu trĂšs populaire : Capitaine SĂ©ville.

Son nom d’origine Ă©tait El Capitan Blood Sausage, basĂ© sur une bande dessinĂ©e faite maison par l’un de ses crĂ©ateurs. Mais Dinamic, la plus grande sociĂ©tĂ© de jeux vidĂ©o d’Espagne Ă  l’époque, qui allait ĂȘtre en charge de la distribution du jeu, n’a pas aimĂ© le nom et a dĂ©cidĂ© de le changer pour un nom plus commercial, Capitaine SĂ©ville.

Était un titre de plateforme trĂšs difficile oĂč le protagoniste a acquis des pouvoirs quand
 il a mangĂ© un boudin. Mais c’était divertissant et avait cette touche d’humour andalou qui l’avait rendu trĂšs populaire en 1988. MalgrĂ© cela, ce fut un Ă©chec commercial, car Ă  cette Ă©poque 80% des jeux jouĂ©s ont Ă©tĂ© piratĂ©s. Alors le groupe de jeunes talents qui l’avait créé s’est dissous.

si tu veux essayer Le Capitaine Sévilleil existe un remake gratuit pour PC avec des graphismes améliorés que vous pouvez télécharger ici.

Toute cette histoire est racontĂ©e dans le documentaire On n’aime pas Captain Blood Sausage ! L’ñge d’or du logiciel espagnolqui a Ă©tĂ© créée il y a longtemps sur Prime Video, mais est arrivĂ©e sur Netflix en juin.

C’est un documentaire intĂ©ressant qui nous montre Comment une bonne partie des jeux vidĂ©o espagnols des annĂ©es 80 ont Ă©tĂ© créés: des groupes d’amis d’à peine 16 ou 17 ans, qui se rĂ©unissaient les aprĂšs-midi aprĂšs la sortie du lycĂ©e ou de l’universitĂ©, et crĂ©aient des jeux de maniĂšre entiĂšrement artisanale.

Si vous aimez les jeux vidĂ©o rĂ©tro, ça vaut le coup car il montre de nombreuses vidĂ©os de l’époque, et contient des interviews de figures lĂ©gendaires de l’industrie comme Victor Ruiz de Dinamic.

SOURCE : Reviews News

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