« Mercredi » sur Netflix : Tim Burton explique les différences entre sa série et « The Crazy Addams »

"Mercredi" sur Netflix : Tim Burton explique les différences entre sa série et "The Crazy Addams"

😍 2022-11-01 15:12:08 – Paris/France.

Tim Burton a grandi en se sentant membre de la sombre famille Addams, mais sa prĂ©fĂ©rĂ©e Ă©tait la fille Ă©moussĂ©e, Wednesday (ou Merlina comme on l’appelle en AmĂ©rique latine), Ă  ​​qui elle l’a dĂ©diĂ©e premiĂšre sĂ©rie: « Elle Ă©tait une exclue parmi les exclues. Et c’est ce que j’ai ressenti », a dĂ©clarĂ© le rĂ©alisateur au salon « Comics & Games » de la ville italienne de Lucca (nord), lors d’une prĂ©sentation de la production qui arrivera sur Netflix le 23 novembre.

VOIR: Catherine Zeta-Jones sera Morticia dans la série « The Addams Locos » que Tim Burton enrÎle pour Netflix

« C’est drĂŽle parce que Mercredi va dans une Ă©cole de parias, mais elle est une paria parmi les parias. Et c’est comme ça que je me sentais, cette partie me dĂ©fie vraiment parce que c’est comme ça que je me sentais Ă  mon Ă©cole, avec mes parents ou d’autres personnes « , a-t-il reconnu lors d’une rencontre avec ses disciples au Teatro del Giglio de Lucca.

La rĂ©alisatrice de « Beetlejuice » (1988), « Aux mains d’argent » (1990) ou « Corpse Bride » (2005) revient sur la noirceur qui l’a rendu cĂ©lĂšbre, faisant cette fois ses dĂ©buts dans le monde des sĂ©ries avec sa propre version taciturne. Merlina sur la plateforme de Streaming.

Et le lieu de la prĂ©sentation Ă©tait le salon « Comics&Games » de Lucca, une paisible ville fortifiĂ©e de la Toscane italienne qui est devenue ces derniĂšres annĂ©es une capitale mondiale du genre cartoon et qui l’a accueilli avec style.

Le réalisateur Tim Burton accueille ses fans depuis un balcon du salon « Comics&Games » de Lucques. (Reuters) / FLAVIO LO SCALZO

“Wednesday”, de ocho episodios, se adentra en la vida de esta oscura joven (Jeena Ortega) obligada a lidiar con una serie de misterios y homicidios mientras estudia en la Academia Nevermore y, lo que es peor, a socializar con sus compañeros de classe.

DiffĂ©rences avec « Le fou d’Addams »

« J’ai grandi en regardant la famille Addams, j’adorais Ă  la fois la sĂ©rie et les dessins animĂ©s et ils ont Ă©tĂ© une vraie inspiration pour moi, mais le personnage de Merlina
 Je me sens comme elle depuis que je suis adolescente », a reconnu le cinĂ©aste.

Et il a coupĂ© court, provoquant un rire gĂ©nĂ©ral : « Je comprends trĂšs bien le personnage car j’ai eu des problĂšmes mentaux pendant la moitiĂ© de ma vie. »

La sĂ©rie se concentrera naturellement sur la fille acide, mais le reste des membres de la famille originelle imaginĂ©e par Charles Addams en 1938 ne manquera pas, Ă  commencer par la mĂšre, l’iconique Morticia, incarnĂ©e par Catherine Zeta-Jones, ou son Ă©lĂ©gante mari GĂłmez, auquel Luis Guzman donne vie.

L’actrice Jenna Ortega est mercredi Addams dans la sĂ©rie Tim Burton.

Et bien sĂ»r « Thing » ne manquera pas non plus, mais cette fois sous la forme d’une main « plus vive ». Parce que le temps a passĂ©, maintenant le protagoniste n’est plus si jeune.

Le monde imaginĂ© par Burton est tout aussi mystĂ©rieux et sombre, mais augmente peut-ĂȘtre ses doses d’incertitude avec les Ă©chos d’une rĂ©alitĂ© bien prĂ©sente, comme les rĂ©seaux sociaux et leurs effets, pas toujours positifs, dans les Ă©coles de la moitiĂ© de la planĂšte.

« J’ai peur d’Internet parce qu’à chaque fois que je cherche quelque chose, je me retrouve dans un trou noir avec des vidĂ©os de chats amusantes », a-t-il affirmĂ©.

Le cinĂ©aste amĂ©ricain s’immerge ainsi dans un format, celui de la sĂ©rie, auquel peu peuvent rĂ©sister mais bien que cela ait Ă©tĂ© « un grand plaisir », notamment pour pouvoir travailler Ă  un rythme plus lent, son « premier amour » reste le cinĂ©ma, films.

Du cinéma à la télé

Et il continuera d’y travailler, a-t-il promis, pour l’ajouter Ă  une liste de films adorĂ©s du public, tels que « La lĂ©gende du cavalier sans tĂȘte » (1999), « Charlie et la chocolaterie » (2005) ou  » Alice au pays des merveilles » (2010).

En ce sens, curieusement, la bande dessinĂ©e l’inspire moins bien qu’il leur doive quelques-uns des grands films de sa filmographie gothique, comme l’inoubliable « Batman » (1989) de Bob Kane.

« Bien sĂ»r, j’aime toutes les formes d’art mais j’ai toujours eu du mal Ă  lire les bandes dessinĂ©es car je ne savais jamais quelle planche lire. J’ai une sorte d’esprit dyslexique », a-t-il ironisĂ©.

Aprùs tout, la raison du succùs de la mythique famille Addams est que tout le monde est en quelque sorte bizarre ou a des parents et des amis bizarres. Lui aussi et c’est pourquoi il a entrepris de laisser sa marque indubitable sur un classique
 encore une fois.

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Passer l’introduction | Bande-annonce de « Merlina Addams ». (Source : Netflix)

SOURCE : Reviews News

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