Manu RĂ­os et AndrĂ© Lamoglia s’ouvrent: de l’homosexualitĂ© dans le football Ă  la salseo dans ‘Elite’

Manu Ríos et André Lamoglia s'ouvrent: de l'homosexualité dans le football à la salseo dans 'Elite' - AS

🍿 2022-11-17 21:59:19 – Paris/France.

La sixiĂšme saison de ‘Elite’ arrive sur Netflix ce vendredi 18 novembre et il y a deux acteurs qui auront un rĂŽle encore plus important que par le passĂ©. Manu RĂ­os et AndrĂ© Lamoglia, qui donnent vie Ă  Patrick et IvĂĄn dans la fiction Ă  succĂšs, sont deux des membres de la distribution qui ont le plus d’abonnĂ©s et de reconnaissance sur les rĂ©seaux sociaux, mais ils ne se laissent pas aller Ă  la tĂȘte. En dialogue avec Diario As, les deux nous offrent quelques dĂ©tails sur la façon dont ils ont vĂ©cu le tournage de « Elite 6 », ce que l’on peut attendre de leurs personnages, l’homosexualitĂ© dans le monde du football et mĂȘme s’il y a de la salsaeo entre les acteurs en dehors des camĂ©ras.

Comment se fait-il qu’une sĂ©rie comme Netflix vous appelle ?

AndrĂ© Lamoglia: Beaucoup d’espoir. C’était aussi une sĂ©rie que j’avais dĂ©jĂ  regardĂ©e dans les saisons prĂ©cĂ©dentes, donc faire partie d’une sĂ©rie comme celle-ci est trĂšs excitant.

Manu RĂ­os: Ça m’a pris par surprise, car je viens de faire le casting avant le confinement. Alors j’ai passĂ© tout le temps avec mes parents, attendant qu’ils me disent quelque chose mais personne ne m’a rien dit. À la fin, tout Ă©tait trĂšs arrĂȘtĂ© et ils ne pouvaient pas me dire si c’était le cas ou non. J’avais beaucoup de nerfs et je supposais que je ne sortais pas, mais aprĂšs le confinement je rentrais Ă  la maison, j’allais monter dans le train et ils m’ont donnĂ© des nouvelles. Le voyage semblait interminable parce que je voulais y arriver et en parler Ă  mes amis. Beaucoup d’espoir.

Comment la relation de Patrick et IvĂĄn va-t-elle se dĂ©rouler dans une saison avec encore plus d’importance ?

AU: Le mot serait des hauts et des bas, parce qu’on a des surprises dans la saison qui arrivent aux personnages et qui sortent de nulle part, auxquelles ils ne s’attendaient pas, donc ils ne savent pas comment gĂ©rer la situation et ils apprennent ensemble.

M: On voit un couple qui s’aime, qui veut ĂȘtre ensemble, mais les choses sont rendues difficiles par ce qui se passe.

L’homosexualitĂ© dans le football. L’exemple fourni par ‘Elite’ est-il nĂ©cessaire ?

AU: Tout ce qu’on peut apporter Ă  la diversitĂ© et la neutraliser et la concrĂ©tiser me semble formidable.

M: Et plus quand il s’agit de football. On sait dĂ©jĂ  qu’on n’en parle pas et que si on en parle, cela peut coĂ»ter sa carriĂšre Ă  un joueur. Je pense que c’est trĂšs bien de donner cette visibilitĂ© et peut-ĂȘtre d’apporter un grain de sable et que ça peut ouvrir une rĂ©flexion et que les gens se rendent compte que ça arrive, qu’il y a des footballeurs homosexuels.

Est-ce important de s’entendre lors du tournage ?

M: Cela n’a peut-ĂȘtre pas d’importance, mais dans notre cas, la confiance que nous avons hors plateau est trĂšs importante. Nous sommes vraiment amis et il y a de la confiance et ça se voit. Au final, vous ĂȘtes beaucoup plus Ă  l’aise.

AU: Ce n’est pas quelque chose dont vous avez besoin, mais c’est quelque chose qui vous aidera Ă  mieux paraĂźtre Ă  l’écran.

Quelle est la partie la plus difficile de l’enregistrement de ‘Elite’ ?

M: Pour moi, ĂȘtre concentrĂ© pendant tant d’heures et avec autant de stimuli autour. Quand on filme une fĂȘte il y a beaucoup de monde, il y a beaucoup de plans, et il faut avoir un niveau de concentration et bien rĂ©partir son Ă©nergie tout au long de la journĂ©e, parce que sinon, on finit par
 Et on peut Je ne vois pas ça Ă  l’écran, parce que les gens voient tout mis en place. Mais s’ils voyaient combien d’heures il y a toujours Ă  garder l’énergie au mĂȘme endroit. C’est le plus compliquĂ©.

AU: ‘Elite’ est une sĂ©rie avec de nombreux types d’intrigues, d’émotions, donc en tant qu’acteur, vous devez ĂȘtre prĂ©parĂ© mentalement pour ne pas vous Ă©puiser. Et parfois, vous finissez la journĂ©e mentalement Ă©puisĂ©. Il faut savoir conduire l’énergie, il faut savoir se concentrer, et avoir de la patience. Nous attendons plus que nous roulons. Je prĂ©fĂšre commencer Ă  rouler et ne pas m’arrĂȘter jusqu’à la fin que d’avoir des pauses.

Les fĂȘtes de l’extĂ©rieur ressemblent Ă  quelque chose de trĂšs cool, mais tout le casting est d’accord sur la mĂȘme chose.

M: Pire! Ce n’est pas une fĂȘte. C’est le contraire d’une fĂȘte. Quand on discute en pleine soirĂ©e il n’y a pas de musique, tout est silencieux, les gens ne peuvent pas faire de bruit, quand on tire Ă  nouveau chacun doit retourner Ă  sa place et il y a des centaines de personnes


AU: ContrĂŽler une personne n’est pas facile, imaginez-en deux cents. Je me souviens d’une sĂ©quence de la saison derniĂšre, de la soirĂ©e d’Isadora Ă  Ibiza. Et la figuration Ă©tait trĂšs excitĂ©e d’ĂȘtre lĂ  car ils pensaient que c’était une fĂȘte. Et j’ai vu les visages des gens, la diffĂ©rence par rapport au moment oĂč ils sont arrivĂ©s Ă  la fin
 Ils sont sortis fatiguĂ©s, ils ont enlevĂ© leurs talons


Y a-t-il de la sauce dans ‘Elite’ ?

M: La sauce en tant que telle, non.

AU: D’amour et d’affection il y a, mais pas de sauce.

M: Nous sommes assez professionnels, je dirais. Mais bon, si ça arrivait Ă  un moment donné  C’est bon.

AU: Peut-ĂȘtre que l’amour de votre vie est dans le prochain projet. On ne sait jamais.

Quel personnage tueriez-vous ?

M:Mec, tuer est un peu fort.

AU: C’est pour tuer, personne, mais une bonne blessure


M: Aux violeurs d’Isadora, ou Ă  RaĂșl. Une leçon.

Vous identifiez-vous Ă  vos personnages ?

M: Je sympathise avec mon personnage, c’est sĂ»r. Surtout dans cette derniĂšre saison. J’ai beaucoup compati et je l’ai beaucoup mieux compris. Mais ça me ressemble, pas tellement. Je gĂšrerais encore ces situations d’une maniĂšre diffĂ©rente, je me considĂšre plus calme, moins impulsif. Plus que de se voir reflĂ©tĂ©, c’est de l’empathie. Je te vois semblable Ă  IvĂĄn dans les choses.

AU: Il y a des choses qui oui, des caractĂ©ristiques. Je vois qu’IvĂĄn est une personne trĂšs pure, facile Ă  vivre. Mais en gĂ©nĂ©ral, qu’est-ce qu’IvĂĄn, je ne m’y vois pas.

‘Elite’ a-t-il changĂ© votre vie ?

M: Oui, ça change. J’essaie de ne pas me laisser affecter, de ne pas trop changer mon quotidien car j’aime avoir mon cercle d’amis, ma routine


AU: Oui, c’est quelque chose d’inĂ©vitable, professionnellement, personnellement. Je dis que ça a changĂ© ma vie mais ça n’a pas changĂ© la personne que je suis, mes idĂ©aux et tout ça.

Comment devient-on célÚbre ?

M: Aussi normal que possible. J’essaie de ne pas voir un nombre, mais des personnes qui suivent peut-ĂȘtre votre travail et vous apprĂ©cient. Mais ce n’est pas quelque chose auquel je pense constamment.

AU: Nous travaillons avec le public, donc plus notre travail touche de gens et plus ils ont envie de nous accompagner
 C’est parce qu’ils aiment notre travail. Cela nous rend heureux dans cet aspect, mais ce n’est pas quelque chose qui nous fait nous sentir mal.

M: On ne fait pas ça, du moins on le fait, en pensant à la célébrité.

SOURCE : Reviews News

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