đż 2022-04-15 09:00:07 â Paris/France.
« Vraiment ? » répond le commerçant. « Quelle fille intelligente ! »
Les courses tournent inĂ©vitablement mal. Yuka oublie briĂšvement dâacheter de la tempura, par exemple, et une autre fillette de 3 ans oublie ce quâon lui a demandĂ© de faire parce quâelle est trop occupĂ©e Ă se parler. Dans dâautres Ă©pisodes, les enfants jettent les courses (du poisson vivant, dans un cas) ou refusent de quitter la maison.
Lorsque le pĂšre dâAo, un garçon de 2 ans qui travaille comme cuisinier de sushi, lui demande dâapporter des blancs de cuisinier tachĂ©s de sauce soja Ă une laverie Ă proximitĂ©, il refuse.
« Je ne peux pas le faire », dit Ao Ă son pĂšre, debout devant la maison familiale et tenant des vĂȘtements blancs sales dans un sac en plastique.
Finalement, la mĂšre dâAo le convainc dây aller, en partie en le soudoyant avec une collation. « Câest douloureux, nâest-ce pas ? » dit le pĂšre Ă sa femme alors que le garçon marche seul sur la route. « Ăa me brise le coeur. »
« Tu es trop tendre avec lui », lui répond-elle.
un rite de passage
Le professeur Shiomi dit que les parents au Japon essaient dâinculquer Ă leurs enfants un type particulier dâautosuffisance. « Dans la culture japonaise, lâindĂ©pendance ne signifie pas se disputer avec les autres ou sâexprimer », dit-il. « Cela signifie sâintĂ©grer au groupe tout en gĂ©rant les tĂąches quotidiennes comme cuisiner, faire des courses et saluer les autres. »
Dans les Ă©coles japonaises, il est de coutume que les enfants nettoient les salles de classe, a-t-il notĂ©. Et Ă la maison, les parents donnent mĂȘme aux jeunes enfants une allocation pour leurs dĂ©penses et sâattendent Ă ce quâils aident Ă prĂ©parer les repas et Ă effectuer dâautres tĂąches.
SOURCE : Reviews News
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