đż 2022-12-06 07:48:32 â Paris/France.
Seuls les paradoxes de la vie peuvent expliquer comment un acteur nĂ© dans un foyer oĂč le cinĂ©ma clandestinement câĂ©tait tout a fini par ĂȘtre une icĂŽne de tout le contraire : le cinĂ©ma commercial. On parle de Robert Downey Jr. (New York, 1965). Sâil Ă©tait dĂ©jĂ populaire avant dâincarner Iron Man (Iron Man), waouh, ce rĂŽle dans la saga Ă succĂšs Avengers lui a valu une renommĂ©e sur toute la planĂšte, mais, surtout, il a tellement gonflĂ© son compte en banque quâaujourdâhui autant ne pas acte plus. Bien que nous sachions tous quâil continuera Ă le faire. Son amour pour le cinĂ©ma vient de son sang.
« Sr. », le documentaire que Downey Jr. vient de sortir sur Netflix est prĂ©cisĂ©ment cela, un portrait de ce lien indestructible que le bien-aimĂ© « Iron Man » entretient avec le septiĂšme art, Ă lâorigine principalement de lâhistoire de ses parents avec ladite industrie : Robert Downey Sr. âdont parle le documentaireâ et lâactrice Elsie Downey. Tous deux, dâabord, en le prenant Ă leurs cĂŽtĂ©s alors quâils cherchaient des lieux pour enregistrer divers films qui allaient ensuite envahir les salles amĂ©ricaines dans la seconde moitiĂ© du siĂšcle dernier et, plus tard, en promouvant ses dĂ©buts dâacteur, ont forgĂ© une histoire 100 % cinĂ©matographique. lâidentitĂ© de cet homme.
VOIR: Robert Downey Jr. dit au revoir Ă son pĂšre avec un message sincĂšre : « CâĂ©tait un vrai cinĂ©aste inconscient »
Au bout dâune heure et demie, « Sr. » Il se pose comme un hommage du fils au pĂšre. DĂšs ses premiĂšres minutes, Downey Jr. prĂ©cise que « tout le monde ne sait pas » ce que son pĂšre a fait en tant que cinĂ©aste indĂ©pendant. En ce sens, lâidĂ©e est de sauver et dâexposer non seulement ses films les plus emblĂ©matiques â en les plaçant dans un contexte spĂ©cifique, comme la paix mondiale, la discrimination non raciale ou lâamour â mais fondamentalement de dresser le portrait de ce rĂ©alisateur incompris. qui trouva dans le cinĂ©ma une forme de bonheur jusquâĂ la fin de ses jours.
Le documentaire est traversĂ© par deux lignes narratives. Le premier, mĂ©ta-cinĂ©matique pour lâappeler en quelque sorte, a Robert Downey Sr. lui-mĂȘme exĂ©cutant son dernier projet intitulĂ© « Mr. Couper ». On le voit diriger un camĂ©raman, se promener dans les zones de tournage et finalement conseiller le « monteur » sur les images Ă couper, ajouter et remplacer.
Les trois gĂ©nĂ©rations dâElias Downey. (Netflix)
/Netflix
Le second est lâhommage lui-mĂȘme. Dans ce morceau dâhistoire, on verra surtout un homme de 85 ans souffrant des consĂ©quences dâune maladie de Parkinson agressive qui, finalement, lui ĂŽtera la vie en juillet 2021. Bien que tout le monde autour de lui soit conscient que le rĂ©sultat Ă cause de ce mal, il peut ĂȘtre imminent, personne ne sây arrĂȘte et ils prĂ©fĂšrent continuer Ă partager avec leur proche.
Robert Downey pĂšre en images.
/Netflix
« M. » il est en noir et blanc et a New York comme emplacement principal non pas pour une raison quelconque, mais parce quâil sâagit de la soi-disant «Big Apple», la ville que le laurĂ©at a aimĂ©e avec fascination tout au long de sa vie. Le protagoniste de ce projet audiovisuel le raconte lorsquâil se souvient, par exemple, quâil a dĂ» presque « fuir » de Los Angeles aprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă faire de trĂšs mauvais films.
Si quelque chose sâĂ©claire au fur et Ă mesure du visionnage du documentaire, câest sa variĂ©tĂ© de ressources. Aux dialogues et blagues que pĂšre et fils exĂ©cutent devant les camĂ©ras, on ajoute de petits flashbacks dans lesquels on retiendra des cassettes comme « Putney Swope », « Pound » ou « Greaserâs Palace », toutes plus pittoresques les unes que les autres pour quoi câest le cinĂ©ma aujourdâhui. Il y a aussi une tentative (pas toujours fructueuse) de Downey Jr. pour arracher Ă son pĂšre des aveux de travail qui vont au-delĂ dâune blague facile ou dâune simple anecdote.
Puisque lâhomme finit toujours par passer par le personnage, il est inĂ©vitable de retracer la ligne de vie que Downey Sr. avait en tant que mari et pĂšre. Le documentaire, sans ĂȘtre hagiographique, donne un peu plus de poids au bien quâau mal. Il le fait, par exemple, lorsquâil dĂ©crit lâaffection avec laquelle le cinĂ©aste sâest occupĂ© de sa deuxiĂšme Ă©pouse, Laura Ernst, aprĂšs quâelle a reçu un diagnostic de SLA dans les annĂ©es 1990. De lâautre cĂŽtĂ©, dans « Mr. » il y a aussi une place pour le lien du rĂ©alisateur avec le monde de la drogue, dans lequel il finira par entraĂźner son fils cadet.
Robert Downey Jr. avec son pĂšre.
/Netflix
Concernant la participation extĂ©rieure, câest lâacteur Alan Arkin (New York, 1934) qui devient lâune des principales voix de « Sr ». Il donne son avis car il connaĂźt et a travaillĂ© avec Downey Sr. Il est rejoint, dans des extraits beaucoup plus courts, par la sĆur et la tante du cinĂ©aste dâIron Man, ainsi que sa derniĂšre Ă©pouse, Rosemary Rogers, qui lâa accompagnĂ© jusquâĂ ses derniers jours. au milieu de la transe qui signifierait souffrir de la maladie de Parkinson.
Le documentaire Netflix gagne en Ă©motion et en sensations Ă lâapproche de la fin. Le triangle grand-pĂšre, pĂšre et fils est prĂ©sent devant nous.
Avec la pandĂ©mie de coronavirus qui dĂ©range la vie de millions de personnes Ă travers la planĂšte, les appels vidĂ©o â si typiques des moments dâisolement â deviendront rĂ©currents, et câest le charisme de Downey Jr. qui doit venir Ă la rescousse dans diverses sections du documentaire. Dâun cĂŽtĂ©, lâacteur « Avengers », ses tĂ©lĂ©phones portables et ses bonbons Ă la menthe, et de lâautre, le vieil homme, son tĂ©lĂ©phone portable et les flacons de sĂ©rum.
Quand lâagressivitĂ© de la maladie de Parkinson dont souffrait Downey Sr. Ă©tait si grande, les promenades et les plaisanteries ont fait place aux brancards et aux silences. Ă partir de ce moment, lâhistoire qui nous attend devient parfois dĂ©chirante. Câest ici quâune scĂšne se produit : pĂšre et fils seuls dans une chambre de la ville bien-aimĂ©e de New York se retrouvent face Ă face aprĂšs un long moment.
â « Il fait chaud dehors ? » demande Downey pĂšre Ă son fils.
â « Non, il fait froid et il pleut », rĂ©pond lâacteur.
-âCâest mieux, câest comme ça que les meilleurs coups sortentâ.
CinĂ©ma, jusquâĂ la fin de sa vie.
Robert Downey M./ NETFLIX
Directeur: Chris Smith
Moulage: Robert Downey Sr., Robert Downey Jr., Alan Arkin, Kevin Ford, Paul Thomas Anderson
Synopsis: Robert Downey Jr. rend hommage à son défunt pÚre dans ce documentaire sur la vie et la carriÚre éclectique du cinéaste Robert Downey Sr.
Durée: 90 minutes
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Robert Downey Jr. dans le rĂŽle dâIron Man. (Source : YouTube)
SOURCE : Reviews News
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