Lucie Diez : "Dans « The Longest Night » de Netflix, nous étions entourés de psychiatres"

Lucie Diez : "Dans "The Longest Night" de Netflix, nous étions entourés de psychiatres" - Le journal

✔️ 2022-07-18 09:25:02 – Paris/France.

A 26 ans, Lucie Diez (Madrid, 1996) nous avons vu dans des titres comme El Cid, The Other Look, La cathédrale de la mer, Velvet Collection Oui Centre médical. Votre visage vous est peut-être familier, mais il vous est difficile de le reconnaître en La nuit la plus longue, puisque pour son rôle dans la nouvelle série espagnole de Netflix il a dû se raser les cheveux. Elle incarne Nuria, une sociopathe enfermée dans la prison neuropsychiatrique dans laquelle cette Thriller en francais.

Nuria, en raison de son instabilité, ne serait pas un personnage facile.

Non, car c’est tout un monde à rentrer dans la tête d’un personnage, dans ce qu’il ressent. Mais nous étions très protégés et nous avions une équipe de psychiatres qui étaient la bombe. Ils nous ont donné beaucoup d’informations pour adapter le personnage que les créateurs voulaient raconter à la réalité d’une sociopathie.

Qu’avez-vous appris d’un personnage aussi différent que celui-ci ?

Beaucoup de choses. Comment s’arrêter, réfléchir, analyser… Je suis super analytique, mais je vais très vite en tout, ma tête monte à mille. Nuria est plus tranquille, elle analyse à un autre rythme. Il a été très intéressant de changer cette dynamique interne.

Nuria est plus tranquille, mais on ne sait jamais où cela se passera.

Vous pouvez aller n’importe où. C’est impulsif, et c’est aussi cool de travailler dessus, parce que ça permet de jouer avec un truc plus théâtral, d’étudier la séquence et d’aller sur le plateau et de tourner avec ce que tes collègues te donnent.

Grâce au personnage, avez-vous appris les problèmes de santé mentale ?

Oui, faire un personnage comme celui-là vous rapproche beaucoup de la prise de conscience de tous les problèmes de santé mentale. Vous comprenez d’où ils peuvent venir, les symptômes et à quel point c’est difficile à contrôler. Ce serait bien si vous en saviez un peu plus sur ce monde, car alors vous le verriez avec des yeux différents et vous vous rendriez compte à quel point il est difficile pour ces personnes de souffrir de ce type de condition.

La série compte quelques personnages féminins, mais ne trouvez-vous pas qu’elle dégage trop de testostérone ?

Oui, parce que toute l’intrigue de l’enlèvement est plus courante chez les personnages masculins. Mais la clé est qu’il y a des personnages féminins qui, bien qu’ils soient plus petits, contribuent beaucoup et sont essentiels et puissants. Comme celui réalisé par Laia Manzanares, une fille surpuissante au milieu de toute la famille des assaillants, ou ceux de Sabela Arán et Cecilia Freire.

Pour jouer Nuria, elle devait se raser les cheveux. Cela vous a-t-il coûté ?

Ils m’ont dit avant de faire le dernier fonderie et je n’y ai pas trop pensé car je voulais vraiment participer à ce projet. Au total, les cheveux poussent et sont un voir qui est aussi cool. Tout le monde rêve de se raser les cheveux.

En plus d’être acteur, il étudiait le droit et la politique.

J’ai terminé l’université juste au moment où j’étais à Baruca, la prison dans laquelle cette série se déroule.

« Je n’ai pas trop pensé à me raser les cheveux »

Les jeunes sont souvent accusés de ne pas s’intéresser à la politique et vous avez plutôt opté pour cette carrière.

Eh bien, je l’ai étudié un peu pour cela. Je voulais voir d’où venait la politique pour la comprendre et voir pourquoi elle est nécessaire et avoir un critère. Le théâtre c’est très émotif et c’était bien aussi pour moi d’avoir d’autres types de connaissances qui n’avaient rien à voir avec ça, des choses plus théoriques pour me poser un peu les pieds sur terre.

Vous avez une relation particulière avec la Grande-Bretagne, car vous avez découvert que vous vouliez être actrice dans ce pays.

Oui, mon amour pour le théâtre s’y est éveillé. J’ai une chose très passionnée avec la Grande-Bretagne. Mon rêve serait de faire du théâtre à Londres. Ce qui m’arrive c’est qu’après avoir été là-bas j’ai besoin de passer du temps sans y retourner, j’ai une sorte de rapport amour-haine avec l’Angleterre. Le temps m’affecte, je ne trouve pas tout à fait le but de sa gastronomie, mais j’ai un amour absolu pour sa culture et ses habitants.

Il y a également étudié.

Oui, dans un internat, quand j’avais 12 ans puis quand j’avais 16 ans. Mes parents voyagent beaucoup car ils travaillent dans l’aviation et ils nous ont envoyé ma sœur et moi étudier l’anglais et apprendre à vivre un peu par nous-mêmes et se rapportent à une autre culture. C’était magnifique, toute une aventure.

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Comment était cette éducation dans un internat britannique?

Nous étions en pleine campagne en train d’apprendre le théâtre, la cuisine, l’équitation, nous avions des cours de badminton… C’est un autre système éducatif dans lequel on accorde de l’importance à des choses très différentes de celles d’ici. Mais j’ai adoré.

SOURCE : Reviews News

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