✔️ 2022-06-14 20:10:41 – Paris/France.
Après ses débuts fantastiquement reçus en 2019 et une deuxième saison sortie en 2021, les courts métrages « Love, Death & Robots » sont revenus sur Netflix avec un « Vol. 3′ que, malgré les hauts et les bas de rigueur présents dans toute anthologie qui se respecte, possède le meilleur équilibre de qualité à ce jour.
Pour ne pas en perdre l’habitude, et parce qu’on aime s’organiser, je vous propose de revoir les neuf courts métrages du dernier volume de la production de Tim Miller et David Fincher classés du pire au meilleur. Une liste qui a été particulièrement difficile à faire et dans laquelle la partie supérieure et médiane du tableau est très, très serrée.
9. « L’Essaim »
Après être tombé sous le charme du magnifique ‘Le géant noyé’ dans la deuxième saison, c’est Tim Miller lui-même qui m’a causé la plus grosse déception de ce tome 3. Un court-métrage qui m’a déjà pourrait être considéré comme un cliché dans l’univers ‘Love, Death & Robots’ dont le pari hyperréaliste se heurte à un design de production décaféiné, à une narration précipitée —et ennuyeuse à la fois— et à une scène de sexe de marque maison chausse-pied.
8. « Trois robots : stratégies d’évasion »
Presque comme s’ils étaient les mascottes officielles de ‘Love, Death & Robots’, K.-VRC, XBOT 4000 et Elena sont de retour dans une nouvelle aventure réalisée par Patrick Osborne qui fonctionne parfaitement, mais sans fanfare. Un rendu visuel irréprochable, un discours sociopolitique avec une énorme bave de bad et le formidable charisme de son trio de tête se heurtent de plein fouet à une cadence narrative alourdie par l’absence de conflit.
7. « Les rats de Mason »
Malgré les voix de Craig Ferguson et Dan Stevens, ‘Mason’s rats’ n’en finit pas de se démarquer parmi la sélection éclectique de courts métrages pour cette troisième saison. Un récit raffiné avec un grand sens du conflit, le gag drôle occasionnel, des massacres robotiques et un adorable rat écossais vont de pair dans une pièce interchangeable du classement avec celui qui occupe la huitième position.
6. « Enterré dans des salles voûtées »
On entre en milieu de tableau avec cette pièce réalisée par le réalisateur Jerome Chen, qui a fait ses armes dans le département VFX de longs métrages tels que ‘Contact’, ‘Beowulf’ ou Jumanji : Welcome to the jungle’. Sa grande démonstration d’animation hyperréaliste, qui n’est plus surprenante à ce stade, passe au second plan lorsqu’il fait face une essence lovecraftienne qui a réussi à me captiver malgré la formulation de la proposition. Je suis si facile.
5. « Le pouls même de la machine »
Avec ‘Le pouls propre de la machine’ nous nous retrouvons devant un de ces cas où la partie artistique d’un court métrage est au-dessus de tout. Probablement la pièce la plus belle visuellement de toute la troisième saison, et un exercice très intéressant de science-fiction spatiale avec quelques passages époustouflants. Heureusement que sa durée est très serrée, car il aurait pu saturer plus que nécessaire.
4. « La nuit des mini morts »
Cette petite merveille montre que tous les courts métrages de l’industrie n’ont pas besoin de durer 20 minutes et de se prendre terriblement au sérieux. L’invasion de zombies à grande vitesse de Robert Bisi n’est pas seulement hilarante et agile ; nous laisse aussi un traitement visuel dans une touche tilt-shift qui fait plaisir à voir parmi tant d’affichage de muscle technique et des rendus impossibles. Une collation parfaite.
3. « Équipe mortelle »
Jennifer Yuh Nelson, réalisatrice de ‘Kung Fu Panda 2’ et sa suite, nous sert sur un plateau d’argent ce qui est probablement ‘ le court de ‘Love, Death & Robots Vol.3’ plus « cool ». Ce n’est peut-être pas le meilleur et le plus solide, mais c’est du pur excès dans les années 80, il a une animation 2D actuelle mais avec une certaine saveur ancienne, c’est plein de violence, très décalé et c’est terriblement amusant. Brutal.
2. « Mauvais voyage »
Quelqu’un a-t-il douté que les débuts de David Fincher dans la direction de l’animation allaient être brillants ? Celui de Denver signe ce bijou qui embrasser les canons lovecraftiens avec un morceau d’environ 20 minutes impeccables, avec une superbe conception d’animation et de production, une atmosphère évocatrice et un récit extrêmement serré qui capitalise sur ses images. Figure la seconde, mais il y a une égalité technique avec la première position.
1. ‘Jíbaro’
Après m’avoir laissé à moitié gazé avec sa participation à la première saison, et après avoir remporté le tout nouvel Oscar du meilleur court métrage d’animation, Alberti Mielgo revient dans la mêlée avec cette vaste fable sur le colonialisme parfaite artistiquement, conceptuellement et narrativement. Avec un aspect visuel unique qui joue avec l’obturateur et la caméra de manière suffocante, une utilisation impeccable du son et des scènes aussi brutes que belles —qui dansent…—, ‘Jíbaro’ fait s’embrasser la forme et le fond dans un seul court.
SOURCE : Reviews News
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