🍿 2022-06-10 13:31:38 – Paris/France.
À la fin du mois dernier, il a atterri sur Netflix le troisième opus de ‘Love, Death + Robots’, l’anthologie d’animation avec laquelle ses créateurs ont une large place pour explorer le domaine de la science-fiction. L’un des courts métrages les plus impressionnants de cette troisième saison était ‘jibaro’du réalisateur espagnol Alberto Mielgoet depuis Geeked Week, on nous a donné un meilleur aperçu de la façon dont il a été construit.
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Alberto Mielgo nous a donné une immense joie lorsqu’il a obtenu le Oscar du meilleur court métrage d’animation pour ‘L’essuie-glace’, alors on avait vraiment envie de voir ce qu’il nous apportait avec sa nouvelle participation à « Amour, mort + robots ». Le réalisateur nous avait déjà laissé le court métrage ‘The Witness’ dans la première saison de l’anthologie, et malgré une barre si haute ‘Jíbaro’ est également devenu la touche finale parfaite pour le troisième et aussi l’un des plus puissants.
Ainsi, grâce à une vidéo de « Inside the Animation » de Netflix, nous avons pu voir un peu plus de processus créatif jusqu’à ce qu’il arrive sur nos écrans avec Mielgo lui-même expliquant le développement de son court métrage.
« Je pense que si vous voulez faire de l’animation pour adultes, vous devez être courageux, faire des choses extrêmes. ‘Jíbaro’ est un désastre brutal », peut-on entendre Mielgo dans la vidéo Netflix. « La première chose que je voulais faire, c’est une histoire sans héros ni bons personnages… juste une tragédie. Je voulais parler de la relation la plus toxique que l’on puisse imaginer. »
Dans la vidéo Netflix, vous pouvez voir comment l’animation a été réalisée, dès les premiers tests de modélisation et d’animation, et par les différents états par lesquels passe chaque avion. Ils n’ont pas seulement utilisé des références pour les personnages, ils ont également recherché des scénarios réels dans lesquels ils se sont inspirés pour la mise en scène du court métrage et ont réalisé cette combinaison entre réalisme et fantaisie.
« L’animation a l’air si riche et réelle parce qu’elle est en fait enregistrée avec de vrais personnages », explique le réalisateur espagnol à propos du processus d’animation. « Dans mes films, nous travaillons avec des acteurs pour pouvoir voir leurs émotions, pour enregistrer la performance sur leurs visages, et évidemment la mécanique de leur corps. »
« Le travail intensif que vous devez faire pour pouvoir créer seulement 15 minutes d’animation est fou. Nous étions 72 personnes et tout est fait à partir de zéro. Il faut le concevoir, le modéliser, faire le squelette… C’est un incroyable quantité de travail. > >
SOURCE : Reviews News
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