Lewis Black, nominĂ© aux Grammy Awards, dit qu’il « apprend encore » la comĂ©die Le Huffington Post

đŸŽ” 2022-04-01 23:36:02 – Paris/France.

LOS ANGELES (AP) – Lewis Black apprĂ©cie sa sixiĂšme nomination aux Grammy pour le meilleur album de comĂ©die, mais il saute la cĂ©rĂ©monie de Las Vegas dimanche. Au lieu de cela, il sera sur scĂšne dans un thĂ©Ăątre de New York dans le cadre de sa tournĂ©e nationale « Off the Rails ».

Deux fois laurĂ©at d’un Grammy, Black partage sa vision dyspeptique du monde et des gens depuis cinq dĂ©cennies, et il est un incontournable de « The Daily Show » de Comedy Central depuis 1996. Alors, qu’est-ce qui le fait avancer ?

« StupiditĂ© », rĂ©pond-il. Mais sĂ©rieusement, les gens – les comĂ©diens endurants comme Black sont, au fond, contemplatifs – il a une raison : « Ce qui me fait avancer, c’est que j’apprends encore. »

Le comĂ©dien Lewis Black assiste au gala du National Board of Review Ă  New York le 5 janvier 2016. Black est nominĂ© pour un Grammy Award du meilleur album de comĂ©die, « Thanks for Risking Your Life », enregistrĂ© lors d’un concert Ă  la veille du mois de mars Verrouillage COVID-19 2020.

Evan Agostini/Invision/AP

La derniĂšre nomination aux Grammy Awards de Black est pour « Merci d’avoir risquĂ© votre vie », qui a Ă©tĂ© enregistrĂ©e lors d’un concert Ă  la veille du verrouillage du COVID-19 de mars 2020. Il y a une vidĂ©o complĂ©mentaire spĂ©ciale dans laquelle, entre autres sujets, Black oint la livraison gratuite de deux jours comme source de bonheur et fait un clin d’Ɠil Ă  ses racines comiques : maman Jeannette, qui a 103 ans, et papa Sam, dĂ©cĂ©dĂ© en 2019 Ă  101 ans.

Black, 73 ans, est Ă©galement dramaturge – le thĂ©Ăątre est son premier amour et il est titulaire d’une maĂźtrise de la Yale School of Drama – acteur, auteur Ă  succĂšs et mentor pour les comĂ©diens en herbe Ă  l’universitĂ© alma mater de Caroline du Nord, oĂč il a obtenu un les bacheliers.

Dans une interview la semaine derniĂšre avec l’Associated Press, il a Ă©voquĂ© le fait d’ĂȘtre un comique lorsque le discours est scrutĂ© Ă  la loupe ; jouer au bord de la pandĂ©mie et tirer les leçons du roman satirique de Joseph Heller « Catch-22 ». Les remarques ont Ă©tĂ© modifiĂ©es pour plus de longueur et de clartĂ©.

AP : Quand vous ĂȘtes sur scĂšne, cela vous pĂšse-t-il que les autres aient des ennuis pour ce qu’ils ont dit ?

Black : Uniquement dans les interviews. S’ils l’éditent mal, il se peut qu’il soit mal lu et que quelqu’un s’énerve. Quand je suis sur scĂšne, je ne sors pas en pensant que je vais dire quoi que ce soit qui devrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme franchissant la ligne. Je peux dĂ©ranger les gens, mais je ne vais pas les rendre psychotiques.

AP : Pourquoi avez-vous dĂ©cidĂ© d’aller de l’avant avec votre concert de dĂ©but mars 2020 dans un casino du Michigan alors que tant de choses Ă©taient inconnues sur le COVID-19 ?

Black : Je savais que le (juron) n’avait pas encore touchĂ© le ventilateur, mais nous nous en approchions. C’était comme si cet idiot de journaliste se tenait lĂ  alors que le ciel devenait plus gris et disait : « L’ouragan arrive. » C’est ce que je ressentais. J’ai pensĂ© : « Wow, peut-ĂȘtre que je mets ces gens (en danger) ». Mais il y avait dĂ©jĂ  1 500 personnes lĂ -bas, et ils Ă©taient au coude Ă  coude dans le casino. Si c’était fait, c’était dĂ©jĂ  fait avant que j’atteigne la scĂšne.

AP : Dans le concert, vous parlez de cĂ©lĂ©brer les anniversaires avancĂ©s de vos parents et de leurs plaisanteries, y compris votre mĂšre disant : « J’ai franchi la ligne d’arrivĂ©e. Je devrais avoir (juron) fini. Votre humour reflĂšte-t-il le leur ?

Black : Ma mĂšre Ă©tait plus sarcastique. Mon pĂšre savait qu’il y avait une file d’attente que l’on pouvait atteindre si l’on voulait garder son public. Si vous voulez continuer Ă  les divertir, vous ne franchissez pas cette ligne. C’est mon pĂšre qui m’a dit de lire « Catch-22 » quand j’avais 13 ou 14 ans.

AP : Parce qu’il pensait que vous pourriez l’apprĂ©cier ?

Black : Il lisait le livre, il riait et je ne l’avais jamais vu rire Ă  haute voix. J’ai dit, dois-je lire ça? Il a dit que cela vous dira comment gĂ©rer un bureau, cela vous donnera essentiellement une idĂ©e de ce Ă  quoi vous attendre dans la vie.

AP : Vous avez été dramaturge en résidence au Downstairs Theatre Bar du West Bank Café de New York pendant la majeure partie des années 1980, travaillant avec, entre autres, les futurs scénaristes oscarisés Aaron Sorkin et Alan Ball. Cela ressemble à une sacrée expérience.

Noir : C’était super. C’était gratifiant comme tout ce que j’ai jamais fait, de loin. Si les gens Ă  New York avaient prĂȘtĂ© attention Ă  ce que nous faisions, je le ferais probablement encore. Quand nous sommes arrivĂ©s lĂ -bas, c’était difficile, il n’y avait pas beaucoup d’endroits oĂč les jeunes Ă©crivains et acteurs pouvaient monter leurs affaires. Et nous offrions cette opportunitĂ©. Ce n’était pas comme si tu devais aller Ă  Yale ou quoi que ce soit. C’était comme si quelqu’un connaissait quelqu’un et ils Ă©taient vraiment bons.

AP : Vous avez dĂ©crit une expĂ©rience dĂ©courageante impliquant une piĂšce musicale que vous aviez co-Ă©crite et sa manipulation par un thĂ©Ăątre rĂ©gional qui vous a fait basculer dans la comĂ©die. Vous aviez fait du stand-up Ă  l’universitĂ©, mais comment en avez-vous fait une carriĂšre ?

Black : J’ai fait la premiĂšre partie de chaque concert que nous avons fait (au Downstairs Theatre Bar). Et puis le samedi soir, on faisait un show gratuit oĂč je faisais du stand-up, puis j’ai commencĂ© Ă  traverser la ville pour Catch a Rising Star et un tas d’autres clubs. La programmation (Ă  Rising Star) Ă©tait moi, Kevin Meaney, Mario Cantone. Ce sont les gars avec qui j’ai gĂ©nĂ©ralement travaillĂ©, et c’était gĂ©nial parce que j’ai appris quelque chose de chacun d’eux. J’étais en train de passer d’un comique qui n’avait jamais travaillĂ© dans des clubs, et maintenant je devais prendre tout ce que je faisais sur scĂšne pour le faire fonctionner dans un club. Denis Leary fumait un peu et c’était spectaculaire. Mon peu sur le tabagisme Ă©tait un (juron). Alors j’ai laissĂ© tomber mon bit sur le tabagisme.

SOURCE : Reviews News

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