Les Red Hot Chili Peppers retrouvent leur gloire californique avec « Unlimited Love »

🎶 2022-03-31 23:01:25 – Paris/France.

Quand on pense aux Red Hot Chili Peppers à leur meilleur – faisant du rock à la fois californien et extrêmement funky – le guitariste John Frusciante a toujours été le battement de cœur de ce son. Bien sûr, l’expérience de Frusciante avec le groupe a été tumultueuse. Il a démissionné deux fois, se séparant le plus récemment du groupe après la tournée pour leur énorme double album Arcadium du stade en 2009. Mais en 2019, les fans des Chili Peppers ont été agréablement choqués par la nouvelle du retour de Frusciante.

Avec Frusciante, ils ont également retrouvé Rick Rubin, qui a produit tous les albums du RHCP à partir de 1992. Glycémie Sex Magik à 2011 Je suis d’accord, leur premier avec le remplaçant de Frusciante, Josh Klinghoffer. Le résultat est RHCP vintage : un effort mélodique et jammé qui mélange les reflets ondulés de leur triomphe de 1999, Californication, avec le rocher expansif de Stade Aracadium.

Sur le premier single « Black Summer », les vampires et chanteurs de Frusciante Anthony Kiedis servent un petit accent de pirate irlandais loufoque. Le groupe a tendance à recevoir beaucoup de critiques pour les paroles de Kiedis, un courant de conscience parfois déroutant qui laisserait James Joyce se gratter la tête. Mais pour les fans, c’est souvent ce qui les rend si délicieux, et si vous creusez sous la surface parfois confuse, il y a souvent un message plus profond. Certaines des chansons ici, y compris « Black Summer », traitent du climat sous-jacent et de l’anxiété de la Terre. Sur « The Great Apes », une sorte de chant d’arène rock en plein essor, Kiedis supplie : « Je veux juste que les grands singes soient libres ».

Une grande partie de l’album ressemble à une tournée des plus grands tropes du groupe. Prenez le funky « Aquatic Mouth Dance », qui ressemble à une ode à leur passé funk-rap, alors que Flea frappe la basse sous Kiedis en crachant un mélange de références aléatoires et parfois de désir sincère. Faire avancer la chanson est une bouffée de cornes, un ajout surprenant et magnifique à de nombreux morceaux de l’album.

Des coupes comme le point culminant « White Braids & Pillow Chair », « It’s Only Natural », « She’s a Lover » et « Veronica » sont souvent des chansons d’amour stupides (« Je pourrais passer mes nuits avec toi/This pussywillow », propose Kiedis) , mais ils sont véritablement tendres, évoquant les sentiments océaniques des moments plus sobres du rock FM des années 70 sur Californication et 2002 D’ailleurs.

Plus que tout, ce disque ressemble à un retour à la maison. Il y a une certaine magie qui s’opère avec ces quatre musiciens, et l’absence de Frusciante laisse toujours une pièce du puzzle manquante. Heureusement, il retrouve toujours son chemin.

SOURCE : Reviews News

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