Les Eagles s’envolent avec le concert ‘Hotel California’ à la PPG Paints Arena

đŸŽ” 2022-03-27 22:00:32 – Paris/France.

Tout comme la plupart des fans des Eagles n’oublieront probablement jamais oĂč ils Ă©taient la premiĂšre fois qu’ils ont entendu la chanson « Hotel California », ceux de la PPG Paints Arena samedi soir n’oublieront pas de sitĂŽt la version live de la chanson qui a lancĂ© une in- concert de l’intĂ©gralitĂ© de l’album « Hotel California ».

La seconde moitiĂ© du concert de trois heures, y compris l’entracte, a vu les Eagles vider un sac cadeau entier de leurs plus grands succĂšs, des chansons remplies d’harmonies en cinq parties et de solos de guitare brĂ»lants.

Les Eagles sont devenus un groupe du Rock & Roll Hall of Fame en grande partie grĂące Ă  leur son country rock. Mais lorsque « Hotel California » a Ă©tĂ© enregistrĂ© en 1976, cela a marquĂ© une rupture, qui aurait poussĂ© le membre fondateur et guitariste des Eagles, Bernie Leadon, Ă  quitter le groupe avant le dĂ©but des sessions d’enregistrement.

L’ambiance sombre, effrayante et cynique de la chanson titre – la premiùre chanson de la premiùre face – donne le ton pour le reste de l’album.

Charley Walters de Rolling Stone a Ă©crit Ă  l’époque que la voix de Don Henley exprimait «le dĂ©goĂ»t las d’une victime (ou d’un observateur) des excĂšs luxueux de la rĂ©gion».

L’album « Hotel California » est passĂ© au n ° 1 en janvier 1977. Le single, qui a Ă©galement dominĂ© les charts, a remportĂ© un Grammy Award du disque de l’annĂ©e.

Aujourd’hui, « Hotel California » est le troisiĂšme album amĂ©ricain le plus vendu de l’histoire, aprĂšs avoir Ă©tĂ© certifiĂ© 26 fois Platine par la Record Industry Association of America (RIAA). Plusieurs des chansons de l’album n’ont pas Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©es depuis la tournĂ©e originale « Hotel California ».

Ainsi, la motivation des Eagles Ă©tait claire et la salle comble a achetĂ© dĂšs le moment oĂč le groupe, composĂ© de Henley, Joe Walsh (les seuls membres restants qui ont jouĂ© sur l’album), Vince Gill, Timothy B. Schmit et des tournĂ©es de longue date membre Steuart Smith, a pris la scĂšne dans des tenues sombres correspondant Ă  l’ambiance de l’album. Deacon Frey, qui a rejoint le groupe un an aprĂšs la mort de son pĂšre Glenn en 2016, n’est pas en tournĂ©e en raison d’une maladie non divulguĂ©e.

Avec un candélabre scintillant dans le coin supérieur gauche de la scÚne, un Henley aux cheveux blancs, maintenant ùgé de 75 ans, a commencé à chanter les premiers mots de « Hotel California » derriÚre la batterie, sa voix sonnant immaculée et comme il y a 46 ans quand la chanson a été enregistrée.

Walsh et Smith ont Ă©changĂ© des coups de tonnerre et de foudre pendant l’apogĂ©e de la chanson qui auraient pu surpasser ceux de l’enregistrement entre Walsh et le guitariste Don Felder.

Et ce n’était que le dĂ©but de la soirĂ©e.

La chanson suivante, « New Kid in Town », comportait des voix principales de Gill qui s’intĂ©graient parfaitement Ă  la voix des chansons de Glenn Frey.

Puis vint une version bruyante de « Life in the Fast Lane », avec Henley passant à la guitare et déchiquetant absolument un solo avec un Walsh énergique.

Sur « Wasted Time » et « Reprise », un orchestre est apparu, apparemment sorti de nulle part, sur un ascenseur hydraulique derriĂšre les Eagles. C’était les Pittsburgh Strings With Wings qui ajoutaient une belle couche Ă  la dĂ©licate ballade. L’orchestre apparaĂźtra Ă  divers moments pendant le reste du concert avec la chorale de l’UniversitĂ© Carnegie Mellon.

Ensuite, c’était sur la face deux de l’album qui commençait avec « Victim of Love » et plus du travail de guitare incroyable et sous-estimĂ© de Walsh.

Walsh a finalement pu chanter sur « Pretty Maids All in a Row » qui comportait un meilleur soutien de l’orchestre.

« Try and Love Again », la chanson la plus country de l’album, a suivi, puis est venu le dernier morceau, « The Last Resort », auquel l’orchestre et le chƓur ont ajoutĂ© une couche angĂ©lique.

Avec autant de piÚces mobiles, cette interprétation de « Hotel California » aurait pu complÚtement dérailler. Au lieu de cela, les Eagles et leurs artistes invités ont réussi.

Lorsque la performance des Eagles de « Hotel California » a Ă©tĂ© terminĂ©e, Don Henley s’est approchĂ© du micro et a dĂ©clarĂ© « cela conclut la partie » Hotel California « du spectacle car les albums ne duraient que 40 minutes Ă  l’époque. »

Henley a ensuite saluĂ© l’orchestre et la chorale alors que les membres du groupe se retournaient et les applaudissaient. Il a encouragĂ© la foule Ă  « soutenir vos musiciens locaux ».

Aprùs un entracte, Henley a ouvert la seconde mi-temps en s’adressant à nouveau au public.

« Nous sommes heureux d’ĂȘtre avec vous ce soir. À ce stade du jeu, nous sommes plutĂŽt contents d’ĂȘtre n’importe oĂč », a-t-il dĂ©clarĂ©, suscitant une Ă©norme rĂ©ponse de la part de la foule. «Nous voulons vous offrir ce soir trois heures de vacances loin de tout le chaos et de ce qui se passe dans le monde.

« Il y a une ombre triste qui plane sur nous ce soir, car nous avons perdu un de nos camarades musiciens, Taylor Hawkins des Foo Fighters. Nous lui dédions ce spectacle ce soir.

Les Eagles ont ouvert la seconde mi-temps avec « Seven Bridges Road », suivi de l’un des premiers tubes du groupe « Take it Easy », avec Gill chantant en tĂȘte et remettant le pays dans le son country rock du groupe.

Cela a Ă©tĂ© suivi par l’une des chansons les plus sensuelles des Eagles, « One of These Nights ». La chanson comportait un autre solo de guitare captivant de Smith. Et puis est venu l’un des moments les plus Ă©difiants de la soirĂ©e lorsque le public Ă  pleine gorge a chantĂ© avec Gill pendant l’hymne « Take It to the Limit ».

Parmi les autres faits saillants de la seconde moitiĂ©, citons l’harmonie fascinante sur « Peaceful Easy Feeling » et le chant et la guitare merveilleusement excentriques de Joe Walsh sur « In the City ».

Walsh a Ă©galement eu la chance de puiser dans sa collection d’Ɠuvres solo, interprĂ©tant « Life’s Been Good » et « Rocky Mountain Way », ce dernier sorti pour le dĂ©but du rappel. Le rappel comprenait Ă©galement le single Ă  succĂšs de Henley « The Boys of Summer », qui Ă©tait un peu un anti-climax aprĂšs « Desperado » et un retour de Pittsburgh Strings With Wings qui a Ă©levĂ© la chanson vers de nouveaux sommets.

À un moment donnĂ©, Walsh, originaire de Cleveland, a fait remarquer qu’il aimait Pittsburgh.

« Pittsburgh ! J’ai passĂ© trois jours ici une nuit.

Eh bien Joe, samedi soir, toi et le reste des Eagles avez joué trois jours de bonne musique.

Paul Guggenheimer est un Ă©crivain du personnel de Tribune-Review. Vous pouvez contacter Paul au 724-226-7706 ou pguggenheimer@triblive.com.

SOURCE : Reviews News

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