Le patriarche des Al

Le patriarche des Al-Fayed dans 'The Crown 5' est espagnol : Abdelatif Hwidar - El PeriĂłdico

😍 2022-11-11 13:28:18 – Paris/France.

Le troisiĂšme Ă©pisode de la cinquiĂšme saison de ‘La Couronne’ nous montre les origines de Al-Fayedla famille d’entrepreneurs Ă  laquelle il appartenait Dodile dernier petit ami de Diane de Galles et qu’il est mort avec elle dans le tragique accident de la circulation Ă  Paris. la sĂ©rie de Netflix nous ramĂšne aux annĂ©es oĂč Mohamed Al Fayedle futur propriĂ©taire du grand magasin Harrods, n’était qu’un garçon qui vendait des boissons non alcoolisĂ©es Ă  Egypte et rĂȘvait de cĂŽtoyer la royautĂ© britannique. Le visage de l’acteur qui incarne son pĂšre, qui ne partageait pas ses rĂȘves de grandeur, peut vous sembler familier, puisqu’il est jouĂ© par un acteur espagnol : Abdelatif Hwidar.

« Ils ont essayĂ© beaucoup d’interprĂštes Ă©gyptiens puis ils ont Ă©largi la recherche, alors je me suis prĂ©parĂ© un test », se souvient ce acteur de Ceutafils de aimant, qui est basĂ©e Ă  Valence depuis plus de 20 ans. « J’ai contactĂ© un ami Ă©gyptien et j’ai passĂ© une semaine et demie Ă  prĂ©parer l’accent. Quand ils m’ont attrapĂ©, ils m’ont dĂ©jĂ  donnĂ© un ‘coach' », explique Hwidar, qui est apparu dans des sĂ©ries comme ‘HIT’, ‘El Cid’, ‘Malaka’, ‘Fariña’, ‘Elite’ Oui ‘En plein cƓur de la ville’parmi de nombreux autres titres.

Mais aucun comparable au joyau de la couronne de Netflix, qui traite cette saison de l’une des Ă©tapes les plus compliquĂ©es pour Isabelle II, avec la guerre ouverte entre Carlos et Diana. « Ce que vous facturez est dĂ©jĂ  Ă  un autre niveau, bien supĂ©rieur Ă  la moyenne. Et les conditions dans lesquelles vous travaillez sont trĂšs diffĂ©rentes, mĂȘme sur le plateau vous avez votre propre ‘caravane’, car nous les acteurs passons de nombreuses heures Ă  attendre », explique Hwidar, Ă  qui ce qui l’a le plus frappĂ© Ă©tait l’ananas qui s’est formĂ© dans une telle Ă©quipe gigantesque.

Le puissant chef du protocole

« Vous voyez le camp de base du tournage et peut-ĂȘtre qu’il y a 60 remorques, qui ne transportent que le matĂ©riel. Ensuite, il y a les bus avec l’équipe artistique. Mais vraiment le noyau est encore trĂšs familier : rĂ©alisateur, producteurs, acteurs
 Ils tous font une vie trĂšs en commun. Au final, il n’y a pas une infinitĂ© d’intermĂ©diaires tant qu’on ne parle pas avec le rĂ©alisateur ou avec le producteur. La communication passe trĂšs bien, et c’est merveilleux », souligne-t-il.

filmer en SherryoĂč Hwidar a enregistrĂ© sa scĂšne, il n’a pas assistĂ© Pierre Morgan, le crĂ©ateur de « La Couronne ». Mais oui, deux scĂ©naristes et le chef du protocole, « qui avaient travaillĂ© au palais de buckingham et il Ă©tait comme un demi-dieu ». « On n’a pas mis une fourchette sur une table sans qu’elle ait donnĂ© son feu vert », souligne cet acteur, scĂ©nariste et rĂ©alisateur de Ceuta qui a remportĂ© en 2008 le Goya du meilleur court mĂ©trage de fiction pour ‘Salvador, histoire d’un miracle quotidien’.

La ‘zasca’ dans le Goya

Il l’a fĂȘtĂ© avec un bon ‘zasca’ sur scĂšne : « C’est trĂšs agrĂ©able de s’appeler ainsi et d’ĂȘtre ici sans ĂȘtre fouillé », a-t-il lancĂ© sarcastiquement. « A cette Ă©poque, je devais beaucoup voyager en avion et, depuis le 11 septembre, les fouilles que j’ai subies Ă  chaque fois que j’ai pris l’avion ils Ă©taient trĂšs humiliantsdonc c’était une drĂŽle de façon de protester », se justifie l’acteur, dĂ©nonçant qu’il y a encore « un cliché » trĂšs marquĂ© avec les personnages arabes dans la fiction, « souvent dĂ» Ă  l’ignorance, pas Ă  cause du mal ».

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Lui-mĂȘme sert d’exemple : « 90 % des rĂŽles que je joue sont trafiquants de drogue ou terroristes. Le portrait des Arabes en Espagne Ă©volue, mais il reste beaucoup Ă  faire. Par rapport Ă  il y a 25 ans, ça s’est beaucoup amĂ©liorĂ©, mais on est encore un peu en retrait par rapport Ă  la France », raconte celui qui a jouĂ© le pĂšre dans la fiction de la plupart des jeunes acteurs espagnols d’origine arabe. « Quand j’ai commencĂ©, il y avait n’était personne. Les acteurs arabes Ă©taient amenĂ©s de France ou ils mettaient un Portugais aux cheveux noirs », se souvient-il.

Le panorama est dĂ©sormais diffĂ©rent, avec des noms « qui se sont imposĂ©s » comme Mine d’El Hammani (‘Élite’), Nourdin Batan (« HIT ») et Ayoub El Hilali (‘Le prince’). « Mina fait dĂ©jĂ  des choses qui ne sont pas racisĂ©es. Moi, dans le dernier film d’Achero Mañas, ‘Un monde normal’, je joue le commissaire de police. Et Alberto Morais ne me donne jamais un personnage racisĂ©. Petit Ă  petit ils osent », souligne le patriarche des Al-Fayed dans ‘The Crown 5’, qui a en ce moment la piĂšce de thĂ©Ăątre ‘400 jours sans lumiĂšre’ Ă  l’affiche Ă  Madrid, sur les problĂšmes de la Cañada Real. BientĂŽt on le verra au cinĂ©ma, dans ‘boĂźte Ă  oiseaux’, des frĂšres Pastor et avec Mario Casas comme protagoniste, et dans « Tous les noms de Dieu »de Daniel Calparsoro.

SOURCE : Reviews News

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