Le nombre de personnages LGTBIQ+, racisés et handicapés dans les séries et les films augmente, mais celui des femmes diminue

Le nombre de personnages LGTBIQ+, racisés et handicapés dans les séries et les films augmente, mais celui des femmes diminue - Sport

😍 2022-07-07 15:44:32 – Paris/France.

07/07/2022 Ă  15:44 CEST

Le dernier rapport de l’ODA met en garde contre une industrie audiovisuelle de plus en plus polarisĂ©e : il y a plus de diversitĂ©, mais elle est rĂ©partie entre quelques sĂ©ries et films

La Observatoire de la diversitĂ© dans les mĂ©dias audiovisuels (ODA) a prĂ©sentĂ© les rĂ©sultats de sa derniĂšre Ă©tude au siĂšge du ministĂšre de l’ÉgalitĂ©, un rapport qui, basĂ© sur un Ă©chantillon de 1 141 personnages, 51 films et 46 saisons de 43 sĂ©ries de fiction, analyse les prĂ©sence de personnages LGBTIQ+, racisĂ©s et handicapĂ©s dans la fiction audio-visuel Espagnol.

Son objectif est d’encourager des images diverses et non stĂ©rĂ©otypĂ©es dans les mĂ©dias, en promouvant l’éradication des prĂ©jugĂ©s et des attitudes discriminatoires Ă  l’égard de ces groupes. A l’écran comme dans le monde rĂ©el.

L’étude conclut que cette annĂ©e l’industrie audiovisuelle est encore plus polarisĂ©e, car bien que la diversitĂ© grandisse, les personnages qui la reprĂ©sentent s’accumulent dans seulement trois films et six sĂ©ries du total analysĂ©. Des rĂ©sultats doux-amers qui montrent la grande diffĂ©rence qui existe entre certaines productions et d’autres.

« Les plateformes et les tĂ©lĂ©visions doivent partir du principe que on n’est pas un quota, qu’il n’y a pas de sĂ©rie gay de la saisonque nous ne sommes pas un genre », explique Roberto EnrĂ­quez (plus connu sous le nom bob-pop), crĂ©ateur de sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es ‘fagot perdu’qui raconte l’histoire de sa propre recherche d’identitĂ© personnelle et sexuelle.

Plus de personnages « queer », mais moins de femmes

La ReprĂ©sentation LGBTIQ+ se dĂ©veloppe tant en pourcentage qu’en chiffres absolus. En 2021, il y avait 83 les personnages appartenant au collectif, ce qui signifiait 7,1% du total. Cette annĂ©e, le chiffre est passĂ© Ă  106 caractĂšres, qui reprĂ©sentent 9,3% de tous ceux analysĂ©s.

Le cinĂ©ma est le secteur qui connaĂźt la croissance la plus rapide dans cet aspect, puisqu’il continue Ă  incarner 35 personnages « queer » contre seulement 11 l’annĂ©e derniĂšre. Et pour la sĂ©riesouligne l’augmentation de la prĂ©sence de femmes lesbiennes dans la fiction espagnole, reprĂ©sentant 25,7 % du total LGBTIQ+.

Cependant, le reprĂ©sentation fĂ©minine ĂȘtre de nouveau moins que le mĂąle sur grand Ă©cran et de 52,5% de prĂ©sence l’an dernier, il passe Ă  44,8% Est. Également sĂ©rie elles sont un peu plus Ă©loignĂ©es de la paritĂ©, puisque dans ce cas la prĂ©sence des femmes passe de 44,8% Ă  44,2% ; Ă  l’exception des propositions crĂ©Ă©es et dirigĂ©es par des femmes, qui se multiplient.

Le directeur gĂ©nĂ©ral de la diversitĂ© sexuelle et des droits LGTBI du ministĂšre de l’ÉgalitĂ©, Boti G. Rodrigoa cĂ©lĂ©brĂ© que « l’Espagne post-AlmodĂłvar est un pays aux multiples couleurs », mais a dĂ©plorĂ© que « l’égalitĂ© dans le monde de l’audiovisuel n’est toujours pas rĂ©elle et effective. Nous venons d’un repĂšre oĂč la plus grande diversitĂ© Ă©tait le voisin du cinquiĂšme. Pendant trop de dĂ©cennies, nous avons dĂ» apprendre Ă  nous accepter avec ce genre de voisins ou lutte avec des lesbiennes malĂ©fiques destinĂ©es Ă  une mort cruelle (
) nous avons dĂ» apprendre Ă  nous rĂ©signer, Ă  vivre en silence dans l’obscuritĂ© de l’infĂąme placard de l’existence », affirme Rodrigo.

De l’institution, ils cĂ©lĂšbrent l’apparition de quatre caractĂšres non binaires cette annĂ©e, un Ă©vĂ©nement qu’ils qualifient de « grande nouvelle », bien qu’il n’y ait toujours pas de reprĂ©sentation intersexuĂ©e ou asexuĂ©e.

Représentation erronée des personnages racialisés et handicapés

C’est la troisiĂšme annĂ©e que l’ODA a inclus dans son Ă©tude personnages avec invaliditĂ©. Sa reprĂ©sentation augmentepassant de 25 Ă  38, dont 27 apparaissent dans 15 sĂ©ries et 11 apparaissent dans 5 films.

Il y a aussi une augmentation, quoique trĂšs lĂ©gĂšre, de la prĂ©sence de personnages racisĂ©sQuoi passer de 7,2 % Ă  7,5%Ă©tant Les Latinos les plus reprĂ©sentĂ©s. Une question qu’il convient non seulement d’analyser en fonction de l’apparition ou non des diffĂ©rentes ethnies dans une production, mais aussi en tenant compte du type de rĂŽle qu’elles jouent, puisque souvent ils incarnent des stĂ©rĂ©otypes et des prĂ©jugĂ©s peu Ă©galitaires.

« A l’écran, les femmes migrantes sont soit hypersexualisĂ©es et toujours consentantes, soit nous sommes Ă  l’inverse, asexuĂ©es, gardiennes
 Quand on parle de racialisation, il y a trois rĂ©cits principaux, celui d’une personne subordonnĂ©e, violente ou exotique »la menthe Paula Guerra CĂĄceres, communicatrice sociale et militante antiraciste.

SOURCE : Reviews News

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