đ 2022-09-15 00:06:00 â Paris/France.
Le PDG de Disney, Bob Chapek, qui sortait dâun blitz promotionnel lors de la confĂ©rence D23 de la sociĂ©tĂ© le week-end dernier, a rĂ©itĂ©rĂ© bon nombre de ces messages pour un public de Wall Street, mais a adoptĂ© un ton plus dĂ©finitif que jamais en dĂ©crivant lâavenir de Hulu.
Sâexprimant lors de la confĂ©rence Goldman Sachs Communacopia & Tech, Chapek a notĂ© que bien que Hulu soit exploitĂ© par Disney depuis 2019, sa combinaison avec Disney + devra attendre en raison des intĂ©rĂȘts financiers de Comcast dans le service. Selon les termes dâun accord conclu par les entreprises lorsque Disney a acquis la majeure partie de 21st Century Fox, Disney peut racheter Comcast au dĂ©but de 2024. Chapek a dĂ©clarĂ© quâil « adorerait » exĂ©cuter le rachat plus tĂŽt, mais il a indiquĂ© que Comcast nâĂ©tait pas en pressĂ©. Des estimations rĂ©centes ont fixĂ© la valeur de la participation Ă 27,5 milliards de dollars et ce nombre ne devrait pas diminuer Ă une Ă©poque oĂč les actifs de Streaming continuent dâĂȘtre prisĂ©s.
« La chose qui vous inquiĂšte lorsque vous ĂȘtes Disney est la friction de la marque, avec une partie du contenu que nous pouvons avoir dans le divertissement gĂ©nĂ©ral », a dĂ©clarĂ© Chapek. « Je suis Ă©tonnĂ© chaque jour dans ce travail de lâĂ©lasticitĂ© de la marque Disney. Je vous dirais que nous nâavons eu aucun retour en arriĂšre en termes dâinclusion de ce contenu de divertissement gĂ©nĂ©ral sur une proposition de Streaming de marque Disney « dans des territoires en dehors des Ătats-Unis » Je ne dis pas quâil serait reçu exactement comme ça aux Ătats-Unis, mais cela nous donne des raisons de croire que nous avons plus de degrĂ©s de libertĂ© que quiconque ne lâaurait jamais soupçonnĂ©.
Selon le dernier rapport trimestriel, Disney a dĂ©clarĂ© que Disney + comptait 152,1 millions dâabonnĂ©s et Hulu 46,2 millions. Disney + est mondial, tandis que Hulu reste uniquement aux Ătats-Unis Lors de prĂ©cĂ©dentes apparitions publiques et interviews dans la presse, dont certaines le week-end dernier Ă J23 (et cette interview avec Deadline), Chapek a adoptĂ© un ton plus circonspect quant au mĂ©lange de Hulu et Disney +. Mais leur rassemblement est attendu depuis longtemps par de nombreux initiĂ©s et observateurs de lâindustrie, et cela correspondrait aux stratĂ©gies en cours chez Warner Bros Discovery, Paramount Global et dâautres sociĂ©tĂ©s Ă mesure que le marchĂ© du Streaming arrive Ă maturitĂ©. Des Ă©conomies importantes seraient Ă©galement dĂ©bloquĂ©es par le dĂ©mĂ©nagement.
Dans le mĂȘme temps, la tĂąche de mettre la programmation comme un drame dystopique Conte dâune servante, des comĂ©dies dâactualitĂ© comme Plan B et La saison la plus heureuse ou des titres F/X Ă©nervĂ©s comme histoire dâhorreur amĂ©ricaine aux cĂŽtĂ©s des films Pixar ou dâautres tarifs classĂ©s PG a toujours posĂ© un dĂ©fi unique. Pourtant, Chapek a dĂ©clarĂ© quâil Ă©tait devenu convaincu par les commentaires des consommateurs et les donnĂ©es de lâentreprise quâune telle offre pourrait ĂȘtre dĂ©ployĂ©e et « ne pas ĂȘtre sujette au rejet dâorganes par le consommateur ».
Continuer Ă prendre de lâampleur dans le Streaming reste un objectif stratĂ©gique clĂ© pour Disney. Alors que dans lâensemble, il compte dĂ©sormais plus dâabonnements totaux que Netflix, de nombreux clients sâabonnent Ă plus dâun de ses services, tandis que la base de plus de 220 millions de Netflix nâest pas dupliquĂ©e. En plus de lâaider Ă se dĂ©velopper, Chapek a dĂ©clarĂ© quâune combinaison pourrait minimiser ce quâil a appelĂ© la « friction des consommateurs » rĂ©sultant de la tentative de basculement entre deux applications de Streaming diffĂ©rentes. « à long terme, nous pouvons Ă©viter cela, et 2024 nâest pas si loin », a-t-il dĂ©clarĂ©.
MĂȘme aux Ătats-Unis, Disney a rĂ©alignĂ© sa programmation en vue de stocker Disney + avec plus de titres non directement liĂ©s Ă ses cinq piliers originaux de Marvel, Pixar, Lucasfilm, National Geographic et Disney. Il a dĂ©placĂ© les piliers dâABC comme Dancing with the Stars et Black-ish vers le Streaming, aprĂšs avoir vu une importante syntonisation et de nouveaux abonnements pour les docuseries Beatles de Peter Jackson Revenir lâautomne dernier.
La tarification Ă©tait un autre sujet majeur au cours de la session de 40 minutes. InterrogĂ© sur le type dâaugmentations de prix possibles sur toute la ligne â mĂȘme si la sociĂ©tĂ© sâapprĂȘte Ă mettre en Ćuvre sa deuxiĂšme hausse majeure plus tard cette annĂ©e â Chapek a dĂ©clarĂ© quâil ne sâattendait pas Ă une augmentation du taux de dĂ©sabonnement. Par consĂ©quent, a-t-il suggĂ©rĂ©, dâautres augmentations pourraient bientĂŽt se produire. « Câest ce que le marchĂ© supportera, qui reflĂšte directement le rapport prix/valeur, et je pense que nous sommes bien sous-Ă©valuĂ©s par rapport Ă la valeur que nous fournissons », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Nous devons Ă nos actionnaires dâessayer de faire reconnaĂźtre cela. »
Les donnĂ©es de la course de prĂšs de 3 ans de Disney + et le chemin dâESPN +, qui a Ă©tĂ© lancĂ© en mai 2018, aideront Ă Ă©clairer les dĂ©cisions sur les prix, a dĂ©clarĂ© Chapek.
Disney le mois prochain passera Ă 10,99 $ pour le plan sans publicitĂ©, avant le dĂ©ploiement dâun niveau financĂ© par la publicitĂ©. Les abonnĂ©s qui souhaitent continuer Ă payer 7,99 $ pour Disney + pourront le faire tant que cela ne les dĂ©range pas de regarder des publicitĂ©s. Le niveau sans publicitĂ© de Hulu, quant Ă lui, passe de 12,99 $ Ă 14,99 $ par mois, et sa version financĂ©e par la publicitĂ© passera de 6,99 $ Ă 7,99 $. ESPN + a dĂ©clarĂ© en juillet que sa version dĂ©groupĂ©e avait bondi de prĂšs de 40%, passant de 6,99 $ Ă 9,99 $.
Bien quâun peu de choc dâautocollant soit inĂ©vitable, Chapek a dĂ©clarĂ© que le prix auquel Disney + a commencĂ© â 6,99 $ en novembre 2019 â est « absurde » rĂ©trospectivement et rend les comparaisons drastiques. En avril 2019, lorsque Disney a annoncĂ© le prix initial de Disney +, provoquant des halĂštements audibles parmi la foule de Wall Street et des mĂ©dias prĂ©sents, le niveau dâinvestissement dans la programmation nâĂ©tait pas ce quâil Ă©tait devenu, a soutenu Chapek. Pourtant, venir prĂšs du bas du marchĂ© du Streaming « nous a aidĂ©s Ă arriver lĂ oĂč nous en sommes, avec ces Ă©normes sous-nombres », a-t-il reconnu. « Il est difficile de croire que nous nâen sommes quâĂ trois ans. »
SOURCE : Reviews News
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