🍿 2022-10-26 22:21:00 – Paris/France.
Le titre anglais est La bonne infirmière. Traduit en espagnol, ce serait quelque chose comme « La bonne infirmière ». Si ce même titre est revu dans la version marketing pour les pays hispanophones, il est plus poétique : L’ange de la mortProtagonisée par Jessica Chastain. C’est peut-être plus précis en anglais, mais la littéralité du second cas est plus adaptée à l’histoire que vous voulez raconter. Elle est marquée par la cherté du système de santé aux Etats-Unis et le travail, parfois forcé, auquel est exposé son personnel.
Jessica Chastain est une infirmière qui n’a pas de couverture médicale. Leur travail consiste à soigner des patients qui, dans de nombreux cas, sont dans des conditions graves ou en phase terminale. Elle est le pont entre une fin plus ou moins douloureuse, entre un cheminement digne, autant que possible, vers la rencontre avec la mort. Elle est médiatrice. C’est pourquoi la valeur littéraire du titre, qui ne doit pas se résumer à cela. Dès ce point de départ et dès les premières images, la fragilité de la vie est mise sur la table.
La valeur de L’ange de la mort Il consiste à le présenter à travers une série de perspectives permettant de mieux mesurer le drame qui survient avec la mort de quelqu’un ou dans le dialogue constant avec ce type de cas, d’un point de vue médical. Dans ce contexte, une condition médicale d’Amy Loughren, le personnage incarné par Jessica Chastain, conditionne encore plus sa carrière. A cela s’ajoute donc la face opposée de cette histoire : Eddie Redmayne, qui joue Charlie Cullen.
L’ange de la mortà fond
Le spectateur qui ne veut pas trop avancer dans l’histoire, sans que cela suggère ce qui est nécessaire, est recommandé de ne pas googler ce nom. L’ange de la mort Il est basé sur des événements réels et une pièce écrite par Charles Graeber. Il y a un certain nombre de patients qui meurent en raison d’un arrêt cardiaque étonnamment. Une enquête interne de sept semaines éveille les soupçons au sein des forces de l’ordre. Dans ce contexte, Amy Loughren est l’une des figures les plus vulnérables.
En raison de sa maladie cardiaque, elle doit réduire sa charge de travail. Cependant, sans assurance maladie, il ne peut pas le faire car il ne lui reste que peu de temps pour obtenir un autre statut d’emploi. Charles Cullen apparaît comme une sorte d’allié. Une personne qui peut la soutenir dans les moments de fatigue. Après être passé par divers hôpitaux, il gagne sa confiance et même son affection. Mais Cullen a une face cachée qui conduira Amy Loughren à traverser différentes impulsions personnelles et éthiques.
L’ange de la mort, à travers son esthétique, tente de mettre en valeur les gris qu’ils explorent au sein de chaque personnage. Il y a très peu d’images lumineuses, tout semble avoir été filmé dans l’ombre car c’est dans le noir que Charles Cullen se produit. Furtivité et tension. Peur et angoisse. Une enquête qui n’a pas de corps sur lequel enquêter. Au point de départ, il n’y a pas de cadavre. Juste un nom.
L’ange de la mort
Jessica Chastain et Eddie Redmayne jouent dans un drame Netflix inspiré de faits réels et basé sur une pièce écrite. Il s’agit de deux infirmières qui s’affrontent, en quelque sorte, à cause du comportement de l’une d’elles. Le film fonctionne à partir des performances des interprètes susmentionnés. Mais parfois, cela semble prévisible, ce qui mine le message qu’il cherche à diffuser : la crise actuelle du système de santé américain.
⭐⭐⭐
Note : 3 sur 5.
Jessica Chastain, avec le poids de l’histoire
Alliant sa proposition esthétique et le sens du personnage de Charles Cullen, il n’apparaît pas trop dans l’histoire. Ses interventions sont ponctuelles mais pertinentes, avec des sections dans lesquelles Eddie Redmayne se démarque. C’est une ombre qui se déplace subtilement à la fois dans les espaces médicaux et à l’extérieur d’eux, composant une histoire dans laquelle elle semble être une personne fiable et même sûre d’elle. En opposition, le personnage de Jessica Chastain semble s’effondrer même si ses mains ne sont pas sales.
C’est elle qui devient indispensable à la police qui enquête sur l’affaire. est le initié au sein de l’histoire. Les fonctionnaires, menés par Noé Emmerichqui joue Tim Braun, et Nnamdi Asomugha, dans le rôle de Danny Baldwin, commencent une chasse dans laquelle il y a peu de preuves. Dans cette tournée, une autre des critiques de l’histoire est présentée.
L’ange de la mort décrit comment un tueur en série a traversé au moins neuf hôpitaux sans laisser de traces de ses actes. Bien que cela admette certains problèmes, du manque d’enquête à l’omission de certains faits, pour la commodité des services des ressources humaines. De cette façon, ils éviteraient probablement tout procès supérieur ou scandale. Alors lui film pose clairement la question : quand la santé est derrière l’entreprise ?
Du point de vue du film, l’entreprise semble être une tendance aux États-Unis. Cela met une bonne partie de l’intrigue sur les hommes d’Amy Loughren -bien managés par une actrice consacrée- devant vivre avec un meurtrier alors que sa santé est dans un état fragile et que son centre hospitalier, omettant des preuves et priorisant ses intérêts, ne contribue pas à la recherche d’une solution. Ainsi l’enquête avance en même temps que l’on raconte la méthode de travail du meurtrier.
Le problème de ce film, disponible sur Netflix, c’est qu’il offre un dénouement prévisible. Il n’y a pas beaucoup de surprises en réserve et cela, parfois, peut empêcher le spectateur de manquer le véritable arrière-plan de l’histoire. Celui qui se dévoile lorsqu’il est reconnu que derrière ce titre, L’ange de la mort, il y avait quelque chose de plus qu’un prédateur de personnes se faisant passer pour une infirmière ; il y avait aussi un système qui facilitait leur performance.
SOURCE : Reviews News
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